mercredi 5 août 2015

La civilisation de Caral

La civilisation de Caral - 2012 - MAJ 07-2015

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La civilisation de Caral ou Caral-Supe ou encore de Norte Chico est une société précolombienne complexe qui comprenait trente centres majeurs de population dans ce qui est aujourd'hui la région de Norte Chico au centre de la côte nord du Pérou, à environ 200 kilomètres de Lima. C'est la plus ancienne civilisation connue d'Amérique, avec une apparition dès 7.000 ans avant maintenant au minimum et dont l'âge d'or se situe entre le xxxe et le xviiie siècle av. J.-C. Son autre dénomination, Caral-Supe, vient du site archéologique de Caral dans la vallée de la rivière Supe. Cette société du Norte Chico émergea juste un millénaire après celle de Sumer, fut contemporaine des pyramides de l'Égypte antique et précéda celle des Olmèques de près de deux millénaires.


En 2007, des analyses de morceaux de bois trouvés à l'intérieur d'une pyramide confirment les -5.000 ans avant J.C. pour les supposés débuts d'implantations des temples, ce qui fait de cette civilisation et de ses pyramides la plus ancienne d'Amérique bien sûr, mais aussi des pyramides plus anciennes que celles d'Egypte (si l'on accepte les datations orientées égyptiennes).


De environ -5000 à -4000 aucune trace de guerre ou de conflit violent . Après cet âge d'or , Caral a continué à prospérer encore 4000 ans mais il y a eu une cassure dans les mœurs qui sont devenues moins pacifiques. Certains soutiennent que le phénomène météo el niño serait le responsable, on dit que des peuples nomades plus belliqueux se seraient invités pour saisir cette manne ou peut-être qu'une catastrophe connue sous le nom de "déluge" aurait sévi sur cette partie de la terre aux environs de -4000 av JC, cette catastrophe entraînant les autres calamités.


L'objectif des chercheurs n'était pas tant de découvrir des splendeurs de l'architecture antique mais plutôt de trouver les racines d'une civilisation. Car les civilisations se construisent souvent sur les ruines de civilisations antérieures et s'enchevêtrent . Après avoir déblayé plusieurs de ces fausses collines et retrouvé des restes de cités plutôt banales pour eux des peintures et des bas-relief relatant des scènes violentes comme il s'en trouve à peu près partout dans cette région, ils sont enfin tombés sur cette chose tant espérée : la cité mère . De plus quelques boiseries leur ont permis de dater le site au carbone 14 : - 5000 ans av JC. Persuadés que toutes les grandes civilisations naissaient des conflits et de leur art de la guerre, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils découvrirent que la cité mère s'était développée tout-à-fait pacifiquement. Le dernier mystère de Caral reste qui, quand et pourquoi a-t-on enseveli ce site ? (cela rappelle curieusement l'ensevelissement mystérieux de Glopeki Tepe en Turquie, daté d'une plus ancienne époque encore !). Fera-t-il oublier les géoglyphes des Nazca situés aussi au Pérou. Un point commun : la spirale que l'on retrouve comme motif (pétroglyphe plus modeste à Caral)...

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Il semble que les indiens d'Amérique du sud ont toujours été de bons agriculteurs mais à Caral, ils ne faisaient pas que du maïs, des patates, des haricots ou des tomates. La culture du coton leur a permis de commercer avec les gens de la mer (les filets de pêche), de la forêt (les hamacs) et de la montagne (les vêtements chauds) sans compter qu'ils s'envoyaient des messages à l'aide de nœuds qu'ils plaçaient dans ces mêmes ficelles de coton. Elle a été une cité extrêmement florissante connue à des milliers de lieues à la ronde...


La cité ainsi que ses pyramides ont été ensevelies sous des monticules de terre et de pierres vraisemblablement par ce même peuple qui l'habitait jadis et dans cet environnement de moyennes montagnes ces monticules ressemblaient à s'y méprendre à des collines... existe-t-il d'autres endroits semblables, cachés sous de simples collines caillouteuses ? Très probablement.


Les Paracas : à 200 kms au sud de Lima (région qui s'est trouvée à l'épicentre de tremblements de terre en août 2007), étaient-ils du même peuple ? On y a retrouvé des crânes déformés, des pétroglyphes visibles seulement de la mer ou du ciel et des puits d'une taille colossale dans cette zone aride. Ils ont eux aussi (cité antique de Cahuachi) camouflé en les ensevelissant certaines de leurs constructions. Se rencontraient-ils à Nazca pour commercer ou plus ?


Le Pérou Andin a été reconnu comme une zone de développement de civilisations, au même titre que le croissant fertile, par exemple. Ces régions sont au nombre de six dans le monde ; l'Amérique en compte deux, le Pérou Andin et la Mésoamérique.


En comparaison avec d'autres centres mondiaux de développement, le littoral péruvien apparaît par ailleurs un candidat surprenant pour les premiers développements d'une civilisation. La région est extrêmement aride, en raison de l'influence des Andes, à l'est, et des alizés du Pacifique, à l'ouest, qui arrêtent les précipitations. La région est cependant ponctuée de plus de cinquante rivières qui transportent la neige fondue des Andes et le développement d'une irrigation importante grâce à ces eaux de sources semble décisif dans l'émergence de Caral. Toutes les architectures monumentales trouvées sur les différents sites ont été trouvées près des canaux d'irrigation.


Les pyramides oubliées de Caral (FR)



En 1994, l’archéologue Ruth Shady (ci-dessus en vo), de l’université de Lima, pense avoir découvert des pyramides sous les paysages péruviens. Grâce à sa persévérance, elle parvient à mettre en oeuvre des fouilles. Petit à petit, les recherches mettent au jour des pierres, des escaliers, des murs et même des bouts de cordes, qui permettent une datation précise : la cité perdue existait 2.600 ans avant Jésus Christ. Si l’on en croit cette formidable découverte, les pyramides de Caral seraient au moins contemporaines à celles d’Egypte. Grâce au travail de Ruth Shady, la preuve est enfin apportée qu’une civilisation complexe a vu le jour en Amérique latine, à la même époque qu’autour de la Méditerranée. Les archéologues mettent au jour de nombreuses trouvailles et trésors utiles pour l’étude de cette civilisation. Par ailleurs, les découvertes scientifiques permettent de penser que la cité de Caral avait élaboré un savant système d’irrigation pour faire pousser du coton et en faire commerce.


2012 : Les archéologues du projet Caral-Supe ont dit qu'ils s'entêtent dans la recherche d'une sépulture possible dans le Ville sacrée de Caral, qui permettrait de clarifier la différenciation des classes sociales au sein de cette culture. Effectivement, aucune sépulture d'un prince, d'un membre spécifique ou même d'un prêtre n'a été encore trouvée depuis 1994 ! Cette première civilisation d'amérique latine connue à ce jour


Igor Vela, un spécialiste du Projet spécial archéologique de Caral-Supe (PEACS), a expliqué que lors des enquêtes de ces dernières années, il avait été trouvé des corps lors des fouilles et il est donc possible qu'il y avait un cimetière qui est encore caché.


Il a indiqué que selon les caractéristiques de cette civilisation, le cimetière aurait plusieurs niveaux et que les corps seraient distribués et cachés à partir de la surface.

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" Malgré les différentes enquêtes dans différentes parties de Caral, nous n'avons pas épuisé la possibilité de trouver un cimetière à cet endroit et, si oui, cela permettrait de découvrir une culture de différenciation de classe sociale des habitants de Caral, et aussi la conclusion d'un Seigneur Caral, " a-t-il dit. (YH : c'est aussi curieux comme ces archéologues ne peuvent se résoudre à peut-être avoir trouvé une unique civilisation fonctionnant peut-être autrement que par les archétypes classiques découverts jusqu'à présent ? Et si les anciens Grecs n'avaient pas inventé une vraie démocratie utopique mais juste discutés d'anciens concepts antiques qu'ils savaient avoir existé ? Bon, laissons les archéologues faire leur oeuvre en espérant que ce mystère perdure encore un peu : ajoutons à cela que nous ne savons toujours pas pourquoi toutes ces premières cités ou temples antiques ont été volontairement ensevelis et cachés pendant des millénaires, et si elles l'ont vraiment été par leurs constructeurs... l'oeuvre de quelqu'un qui veut absolument cacher l'existence de si vieilles ruines sur Terre pour longtemps peut tout aussi bien faire l'affaire...)


Le spécialiste a pris part ce week-end aux célébrations pour le 17e anniversaire de la mise en valeur de la ville sacrée de Caral, situé au nord de Lima et considérée comme la plus ancienne ville au Pérou, avec cinq mille ans d'existence prouvée (YH : mais pas réellement sa date de construction : la datation d'une corde ou de bois trouvé à l'intérieur d'un édifice ne prouve que leur coexistence à un instant X au même endroit, pas d'une datation de la construction ou même de la destruction de l'édifice en question (si pas d'incendie...).


La Ville sacrée de Caral a été reconnue et enregistrée comme patrimoine mondial par l'UNESCO le 30 Juin 2009 qui l'a identifié comme la plus ancienne civilisation en Amérique.


Sources : Wikipedia, www.larepublica.pe/tag/caral, http://www.wubijacq.com/caral/index.html, http://www.leblogdeletrange.com/?p=19986, es.scribd.com/doc/97031760/CARAL-Ok


MAJ 07-2015 : Découverte en juin 2015 de trois statuettes créées par l'ancienne civilisation de Caral au Pérou par les archéologues, dépeignant probablement des dirigeants politiques et une prêtresse.


Les figurines en terre cuite, ne mesurant pas plus de 80cm, ont été découvertes dans le quartier de Vegueta, dans la province Huaura de Lima et ont été datées à une date remontant à 3.800 années (vers la disparition de cette civilisation donc...). La découverte a été annoncée par le ministère de la Culture.


Les chercheurs disent que les statuettes avaient une signification symbolique profonde - elles ont été trouvées dans un panier de roseaux attachés avec du coton, avec un autre panier placé à l'intérieur. Les personnages avaient été disposés de façon à ce que l'un regarde un autre. (YH : je remarque juste que ma fille faisait la même chose avec ses poupées Barbie quand elle était petite !).

Ancient caral civilisation statuettes

Deux des statuettes sont soupçonnées avoir été des autorités politiques, avec la troisième représentant une prêtresse. (YH : mais la présence d'un blond parmi les indiens d'Amérique à une période aussi lointaine est bien ce qui surprend le plus !!)


La statuette de sexe masculin est nue et possède des parties de son corps et de son visage peint en blanc (à gauche). Il est assis les jambes croisées avec des cheveux jaunes tombant sur ses épaules (YH : c'est le plus étonnant ici) et portant un collier de perles.


Une deuxième figure politique féminine de haut standing est également nue, avec son visage peint avec des bandes blanches et noires et une coloration des lèvres (YH : du rouge à lèvres ? !). Elle a les cheveux rouges et un collier de perles rouges et noirs.

Peru priestess statuette

La figure centrale est celle d'une prêtresse (?) et est beaucoup plus grande que les deux autres. Son visage est peint en blanc avec des points rouges. Ses cheveux sont noirs avec une frange rouge et elle porte aussi un collier.


On a trouvé également sur le site deux têtes d'argile de femmes - si elles avaient été des statues pleines, elles auraient eu une hauteur d'environ 50cm. Les têtes étaient enveloppées dans un tissu et étaient couvertes de plumes jaunes, bleues et oranges - peut-être de aras. (YH : on note que les yeux de toutes ces statues sont tracés comme des fentes, pour ne pas dire bridés, sauf ceux de la "prêtresse" (entre guillemets car c'est s'avancer beaucoup sans preuves d'affirmer qu'il s'agit de prêtres ou de politiques à mon avis !) et du personnage "blond", qui sont plus "ronds"...).

Ancient caral civilization

La civilisation de Caral est apparue il y a environ 7.000 ans avant maintenant ou 5.000 ans avant JC, et couvrait une superficie de plus de 60 hectares. Tout le site a été abandonné, intact, vers 1.800 avant JC pour des raisons inconnues (YH : et recouvert de terre et pierres, tout comme Gobekli Tepe en Turquie d'ailleurs !).







Traductions et commentaires par Yves Herbo (c), S,F,H, 06-2012, MAJ 07-2015.

mardi 4 août 2015

Un écho d’OANI sous la surface

Un écho d’OANI sous la surface - 2012 - MAJ 07-2015


sous-marin-nucleaire-russe-akula1.jpg

Texte qui accompagne la vidéo que Francis C a eu la gentillesse de traduire depuis le Russe pour notre site consacré aux oanis (petit extrait) :

" A cette époque, je commandais un sous-marin nucléaire lance missiles. Quelque part sur le chemin du retour vers la base, nous avons intercepté un signal. Nous étions en surface. Il y avait du brouillard et la visibilité était nulle. Nous marchions au radar. Soudain, un objet se déplaçant à grande  vitesse sembla se rapprocher pour intercepter notre route. Le signal était fort et clair. Il était évident que ce n’était pas un obstacle.

J’augmentais la vitesse pour forcer le passage, l’objet fit la même chose. Je fis stopper les machines afin de l’éviter. En même temps, nous avons utilisé toutes sortes de signaux, des fusées éclairantes, la sirène, nous avons mis en route les générateurs et les projecteurs. Nous écoutions les rapports : ” mille mètres, huit cents, six cents, quatre cents, deux cents mètres…” Nous étions tous sur le pont, le regard terrifié dirigé vers l’endroit d’où allait surgir la chose. Le sonar hurla presque ” 100 mètres !  il est entré dans un angle mort ! “

Il s’en est fallu de quelques secondes… L’objet était désormais hors de porté, de l’autre côté... "

Texte original :

Призраки со дна океана НЛО под Водой

«В то время я командовал атомной ракетной лодкой. Возвращались в базу где-то на траверзе Находки. Шли в надводном положении. Туман, видимость нулевая. Работает радиолокационная станция. Внезапно на ее экране появляется цель и быстро идет на пересечение нашего курса. Скорость большая. Отметка четкая. Совершенно ясно, что это не помеха. Я увеличиваю ход, чтобы проскочить. Цель – тоже. Рисковать опасно, решаю застопорить ход и пропустить ее. Помимо этого, начали подавать всевозможные сигналы: пускали ракеты, включали ревун, зажгли кормовой огонь и прожектор. Слушаю доклады: «Дистанция – пять кабельтовых, четыре… три… два… один…» Все находящиеся на мостике до боли в глазах вглядываются туда, откуда должна появиться неизвестная цель. Акустик почти кричит: «0,5 кабельтовых! Цель вошла в мертвую зону!» Напряжение страшное. Все на пределе. Проходит минута, вторая, третья. Вот сейчас цель появится с другого борта.

Voir la vidéo  :






MAJ 25-07-2015 : Une recherche de données permet d'ajouter quelques témoignages et sources sur l'observation d'OANI dans ou au-dessus des océans du monde, depuis de nombreuses années (Christophe Colomb ayant signalé le sien dans son journal de bord, lors de son premier voyage vers les Amériques...) : Voici une première compilation de données : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/les-oanis-un-petit-historique.html​

" Dans "Le Journal d'Andrew Blokhema " (1824) il est marqué que, le 12 Août 1824, le navire Blokhema, naviguant dans l'océan Atlantique, a noté que beaucoup d'objets lumineux ronds sont sortis hors de l'eau à un angle de 7 ° se sont envolés et ont disparut dans les nuages. Après un certain temps, un autre objet similaire est apparu sur sa gauche. "

" Le médecin naviguant D. F. Derbeko a fait valoir que le 22 Août 1909, étant à bord du bateau à vapeur "Okhotsk" naviguant sur ​​la mer d'Okhotsk , vers 23h00, il a observé l'arrivée rapide d'un spot blanc verdâtre survolant la mer. Bientôt tout le bateau a été éclairé et la chose se déplaçait avec lui. Ensuite, elle a prit de la vitesse, la tache a disparu de dessus le navire, et après 2-3 minutes, a atteint l'horizon. La lumière était si forte que les nuages brillaient... " 

" En 1925, l'équipage du destroyer français "Pryussen" (? - году команда французского эскадренного миноносца «Прюссен» отмечала:), a noté: " "Soudain, tout s'est allumé autour du navire. La lumière est venue d'une variété de boules ayant un diamètre inférieur à un quart de mètre, venant à partir des grandes profondeurs. Elles se sont élevées à une vitesse de un demi-mètre par seconde avec des intervalles de 20 à 30 secondes. Directement sous la surface, des boules se gonflaient fortement du double, et enfin elles s'étirèrent dans des directions différentes, se transformant en une roue géante d'un diamètre de 120 mètres. Cette chose vert argenté brillait en voletant au-dessus de l'eau, et ensuite elle a disparu dans l'obscurité ".

"  le 19 Juillet 1946 une fusée fantôme a disparu dans le lac Kolmyarv (nord de la Suède). Les autorités ont examiné le lac plusieurs jours, mais n'ont rien trouvé là-bas, peut-être que c'était un "Blue Jet" - un phénomène électrique météorologique... mais d'autres "fusées ou rockets fantômes" ont été vues par les suédois, dès mai 1946... " : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-projet-suedois-sur-les-ghost-rockets.html

" Le 14 Novembre 1949,  Le Capitaine de 3e rang de la Marine des États-Unis George. R. Baudelaire mène son navire dans le détroit d'Ormuz par une nuit sans lune. Près de l'île de Little Coin, du côté gauche du navire, une tâche lumineuse éclatante et rapide, d'un diamètre de 300 à 400 mètres, est aperçue. Le phénomène ressemble à des faisceaux lumineux de projecteurs tournant sous l'eau (comme une "roue" phosphorescente avec des "rayons"). Après un certain temps, sur les ordres du capitaine du navire, ils se dirigent vers le centre d'une «roue» qui est à quelques miles de là. Immédiatement à sa droite, apparaît une autre tache lumineuse, moins brillante. Après 30 minutes, il y avait un troisième "roue"... "

" En Août 1965, le navire soviétique "Rainbow", est situé dans la mer Rouge, " je regardais à 2 miles du navire lorsqu'une boule de feu d'un diamètre de 60 mètres a volé hors de l'eau et s'est arrêtée à une hauteur de 100-150 mètres de la surface de l'eau. Puis il y a eu une colonne d'eau, qui est ensuite tombée dans la mer. Quelques minutes plus tard, un objet a volé vers le centre de la mer Rouge. "

" En Mars 1966, les témoins sur la rive du golfe de San Jorge (Argentine) ont vu à une hauteur de 12 mètres un objet en forme de cigare, d'une longueur de 20 mètre et d'une couleur métallique, sortir de l'eau. Après être resté quelques minutes immobile, et s'est ensuite envolé vers l'océan, en replongeant sous l'eau. Avant cela, le 19 Août 1948, la capitainerie de la frégate argentine " Heroina "a enregistré un objet, vraisemblablement sous-marin... " Carlos Mey. Fragata "Heroína" 1948 (App.) . Historia y Arqueologia Marítima.

20 Juillet 1967 un équipage du navire argentin "Naviera", comme indiqué dans le journal de bord, observe à une distance de 120 miles de la côte brésilienne pendant 15 minutes un objet d'un doux éclat bleu-blanc en forme de cigare, de 30 mètres de longueur, se déplacer sur l'eau près du navire, pour ensuite s'immerger, passer sous le bateau et disparaître sous l'eau... " Brad Steiger, Sherry Hansen Steiger. conspirations et sociétés secrètes: le dossier complet . - Detroit : Visible Ink Press, 2006. - S. 470-539 secondes. - ISBN 9781578591749 .

" En Juillet 1969, le capitaine du navire rapide «Sparrow» a observé dans l'océan Atlantique, à une altitude de 200 mètres au-dessus du navire, planant lentement, un objet non identifié en forme d'une ellipse avec un diamètre de 25 mètres, lorsque la radio tombe en panne. Puis après une accélération, l'objet est tombé et est entré dans l'eau à une distance de 5 miles du navire, pendant quelques minutes dans l'eau, il y avait un cercle lumineux sur le lieu où l'OVNI a plongé.... "

" En Août 1970, un groupe de 4 personnes dirigées par l'océanographe Agarkova, menaient une exploration hydrologique dans le lac Kronotsky (Kamchatka), ils se déplaçaient sur le lac dans le bateau, lorsque lorsqu'un «dôme» d'eau s'est formé. De là est sorti un objet ovale gris avec un diamètre de 40-50 mètres, qui a monté lentement à une hauteur de 200-250 mètres à un angle de 70-80 ° à l'horizon et s'est arrêté pendant un certain temps, puis a filé avec une grande vitesse en direction de l'océan. Alors que l'objet était dans l'air, le moteur du bateau ne fonctionnait plus... "

" En 1972 sur la côte de la mer Méditerranée, près de Savone ( Italie ), de nombreuses personnes ont vu un objet en forme de disque avec un diamètre d'environ 100 mètres, volant en tournant en cercle. Il a été noté que de temps en temps il projetait des rayons lumineux dans la direction de la mer. Après un certain temps, à une distance de 200 mètres de la rive est apparu des lumières dans l'eau, et l'objet a disparu dans l'eau... "

" En 1973, dans le détroit de Malacca ( ​​Indonésie ) avec l'équipage de 2h du matin du navire soviétique "Anton Makarenko", je regardais une "roue lumineuse" sous l'eau d'environ 40-50 mètres. Le capitaine E. Lysenko s'est rappelé de la " première apparition sur les vagues... de taches lumineuses. elles sont devenues de plus en plus nombreuses. Puis elles se sont allongées sur une ligne de 6-8 mètres de large et jusqu'à l'horizon. Du pont du vaisseau, cet espace pouvait être vu jusqu'à 12 miles, et tout était rempli avec un tracé embrasé strictement rectiligne. Sur une distance d'environ quarante mètres. C'était très léger, comme si le ciel apparaissait à travers. De la lumière froide, d'argent et assez lumineuse ... puis la ligne a commencé à bouger. Ils tournoyaient comme les rayons d'une roue géante, ce qui était le centre était un peu derrière le navire. Une rotation pas rapide, lisse et à l'horizon. Un spectacle insolite et inoubliable. Vous savez, c'est arrivé jusqu'au point que nous, des marins expérimentés, éprouvions des vertiges, des nausées, comme si nous étions dans un carrousel ". La rotation s'est progressivement accélérée, et les extrémités des "rayons" dansaient, a rapporté le journal " Top Secret ". "

" Des pêcheurs sur le Mississippi ont déclaré que le 6 Novembre 1973 a été observé dans l'estuaire Paskaguola (Mississippi) un objet non identifié de 3 pieds de longueur et à une largeur de 3-4 pouces de la surface, semblable à du métal émettant une lumière ambrée. Les pêcheurs et les employés de la Garde côtière ont essayé de prendre l'objet avec des rames et des gaffes, mais il a flotté au loin et a disparu de la vue après 40 minutes. "

" Le 14 Novembre 1975 un pêcheur de Tronto ( Adriatique ), Pamaka Toni a déclaré au magazine "Europeo" : « J'étais dans la soirée sur la mer, à environ 5-6 kilomètres de la rive. Vers quatre heures du matin, alors que je choisissais d'attaquer une plongée, j'ai soudainement vu sortir de l'eau une lumière rouge. Je me suis dépêché de partir loin de cet endroit, mais la lumière rouge a suivi derrière moi, puis est remontée à la surface et s'est dispersée sur une vaste zone, puis a coulé au fond et a tourné en une étoile pourpre. Je ne me souviens pas comment je suis arrivé sur la rive. Ce fut terrible, terrible, je passais par des frissons et des convulsions dues à la peur, pendant plus de deux semaines, je ne suis pas allé à la mer. Maintenant, j'ai peur de naviguer encore à 200 mètres... "

Le 27 Mars 1976 dans le golfe de Thaïlande a été vu à partir d'un navire, sous l'eau, plusieurs faisceaux de feu parallèles, qui ont pris la forme d'une roue. À un certain point, les «rayons» (chacun de 70 pieds de haut, avec la même distance entre les «rayons»)de la roue ont "touché" le navire et ont commencé à le croiser avec une fréquence de 2 intersections par seconde, en tournant dans le sens horaire d'une montre. La roue tournait plus vite, et la lueur devenait plus lumineuse. Après quelques minutes, la "roue" a pris à nouveau la forme de poutres parallèles de feu, puis a formé à nouveau une "roue", qui, en quelques minutes tournait dans la direction opposée. Le phénomène total a été observé pendant environ 17 minutes."

" Le 3 août 1977 au crépuscule est observé des bandes lumineuses sous l'eau qui apparaissent d'abord en face, puis à droite, à gauche et à l'arrière du vaisseau. Le Capitaine Valentino Peyrat " Ce qui se passait a été si horrible, nous nous sommes sentis si impuissants loin de la côte et en face du danger évident que nous étions complètement confus. Les jeunes hommes pleuraient et priaient. Soudain, deux objets sont sortis hors de l'eau avec le bruit de l'ouverture d'une bouteille de champagne, à gauche, un objet incandescent en forme de larme s'est immédiatement approché du navire, planant à une hauteur de 50-100 mètres. Ayant fait un cercle, il a diminué à 20 mètres et nous éclairait d'un vert tendre. Puis, c'est comme si la foudre était tombée et en laissant 2-3 traces fortement à gauche dans l'eau... Je transmis ceci par radio à la base et on m'a ordonné de revenir à la maison " ...

Le 6 Mars 1980 dans la mer d'Oman ont été enregistrées des lumières blanches sous-marines prenant la forme de tourbillons et de roues de chariots, s'étendant à l'horizon. La largeur de la "grande roue" variait de 4 à 6 pieds, et la longueur était d'environ 45 pieds. Des " rayons " de "roues de wagon" de 6-8 pieds de large, avec leurs centres qui ne brillaient que sur les bords. Le phénomène a pu être observé pendant une heure et demi. "

En 1988, dans l'Atlantique Sud, un radar d'un sous-marin nucléaire des États-Unis a maintes fois enregistré la présence dangereusement proche d'eux d'un objet sous-marin de la moitié de la taille d'un sous-marin. L'objet gardait le bateau à une distance de 200 mètres, puis l'a rattrapé à une vitesse élevée par le côté gauche, puis il a coulé à une profondeur de cinq cents mètres pour brusquement remonter " pour intercepter le bateau ". Après un certain temps, l'OANI a disparu à une vitesse de 300 km / h... "

Sources : Le Professeur d'océanographie de l'Université de Hambourg Kurt Kalle a analysé 70 rapports de lueurs anormales sous l'eau depuis 60 ans d'enregistrements dans les journaux de bord, décrivant les phénomènes dans les zones extracôtières d'Aden et du golfe Persique, le golfe de Martaban dans le détroit de Malacca, la mer de Bornéo et le golfe de Thaïlande. Kalle est venu à la conclusion que les descriptions des phénomènes de nombreux témoins oculaires sont presque identiques. Kalle a aussi découvert que le territoire sur lequel les lueurs sous-marines étaient le plus couramment observé coïncidait avec des zones sismiques dans les océans. Kalle a émis l'hypothèse que, lors de faibles tremblements de terre en un point quelconque sur le fond marin, l'océan générait une vague conique avec un point à ce sommet. Lorsque la vague atteint la surface de l'eau, une partie de l'onde est réfléchie, puis redescend vers le bas, et ainsi de suite. Afin d'être cohérentes avec la première vague, elles forment un motif d'interférence... Mais Kalle ne pouvait pas expliquer comment la vague pouvait provoquer un éclat et quelle relation peut être comprise entre son intensité et les caractéristiques des vagues, mais il estime que ce processus crée l'effet de bandes de lumière qui voyagent...

Janet et Colin Bord dans leur livre "mystères inexpliqués du XX siècle" affirment que de tels cas sont les plus fréquents sur la côte de l'Argentine...

Dans son livre "Invisible Residents", Ivan T. Sanderson a apporté plus de 30 cas dans lesquels des capitaines de navires, des marins travaillant sur ​​eux, des responsables de la Garde côtière, des pêcheurs et des résidents locaux ont déclaré une observation d'objets volants non identifiés et des plongées dans les rivières, les lacs, les mers et les océans. De tels OVNIs peuvent être plusieurs. Parfois, avant d'entrer dans l'eau, l'OVNI a fait des manoeuvres avec les navires.

Brad Steiger, Sherry Hansen Steiger. Conspiracies and Secret Societies: The Complete Dossier . — Детройт : Visible Ink Press, 2006. — С. 470. — 539 с. — ISBN 9781578591749 .

- Mariano Pablo Sciaroni; Pablo A. Castro. Submarinos extranjeros en la Patagonia argentina. (исп.) . El Snorkel (1 de junio de 2013).

- Carlos Mey. Fragata "Heroína" 1948 (исп.) . Historia y Arqueologia Marítima

- "Top Secret" // UFO . - 1999. - № 29 (92). - S. 10;

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- Evteev A. Qui accueille dans les profondeurs de l'océan? // journal intéressant. Incroyable . - 2000. - № 7 (82). - S. 10.

https://ru.wikipedia.org/wiki/Неопознанный_плавающий_объект

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Yves Herbo relai et traductions, Sciences, Fictions, Histoires, 03-2012, Up 07-2015

lundi 3 août 2015

Adygea et ses mystérieuses structures préhistoriques

Adygea et ses mystérieuses structures préhistoriques

Caucase1 mini

Caucase-Adygea

Nous sommes juste à côté de la légendaire Mer Noire, dans le Caucase du Nord-Ouest. Pourquoi légendaire Mer Noire ? Parce que la Mer Noire a été identifiée par plusieurs archéologues et chercheurs, océanographes inclus, comme le lieu précis originaire de la légende du fameux Déluge biblique de Noé, lui-même issu des mythes sumériens liés à l'épopée de Gilgamesh. Mais le débat n'a jamais été clôt en fait car, même s'il a été prouvé scientifiquement et que la chose est acquise maintenant, que " l’entrée massive d’eau salée par le Bosphore dans une mer Noire, alors un lac d’eau douce avec une salinité de 1 gramme par litre, a commencé il y a «9000 ans» précisément (-7000 Av JC), (Guillaume Soulet avec Edouard Bard, professeur au Collège de France, et Gilles Lericolais), on ne sait pas vraiment s'il s'est agit d'une rupture brusque d'un barrage rocheux ou d'une percée plus lente et durant des années...

Mernoire bosphore

Le Bosphore (ISS - NASA)

La mer Noire, alors un lac d'eau douce, dont les rives sont peuplées depuis des millénaires, s’est remplie d’eau salée. Venu de la mer de Marmara, via le Bosphore, un déversement catastrophique en aurait remonté le niveau, inondant de vastes plaines en quelques années. De cet événement spectaculaire proviennent deux récits mythiques: l’épopée de Gilgamesh et le déluge biblique. Beaucoup supposent que cela a provoqué aussi la marche vers l’Ouest des premiers paysans des rives de la mer Noire vers la Bretagne, et vers l'est en direction de la Mongolie et la future Muraille de Chine (expliquant les nombreuses anciennes tombes de populations de type caucasiennes et non asiatiques)... Cette «théorie», liant bouleversements géologiques et histoire, mythes des hommes, fut proposée par deux géologues américains, Bill Ryan et Walt Pitman, en 1997... et elle est toujours disputée car les datations sont difficiles à cerner : il semble bien que les eaux de ce lac/mer aient plusieurs fois subi de fortes hausses comme de fortes baisses, en fonction des divers glaciations et dégels historiques... modelant à chaque fois les rives et le fond de ce vaste bassin peuplé depuis très très longtemps (des outils de Homo Erectus, datés de 700.000 ans y ont été trouvés...).

Quoiqu'il en soit, nous allons nous intéresser aujourd'hui à une région particulière du Caucase, bordant cette Mer Noire, et en particulier à des centaines de structures qui ont peut-être été construites ici par la population locale ou de passage, y inclus de très beaux Dolmens assez semblables à ceux découverts dans une grande partie de l'Europe...

Si vous vous promenez dans les montagnes de l'Adyghéie, vous y trouverez toute une gamme de zones de végétation; des glaciers, des pics déchiquetés et des champs d'éboulis se profilent au-dessus des prairies subalpines envahies avec des dizaines d'espèces de fleurs, de sapins et de châtaigniers du Caucase denses; de l'autre côté de la montagne il y a le climat subtropical de la mer Noire...

Situé dans le sud de la Russie, la petite république montagneuse d'Adygea est un paradis bucolique de montagnes et de rivières tranquilles. Peu d'étrangers viennent vivre ici, mais peu de gens de la population locale migrent loin de leur terre natale.

Maykop, la capitale, a 167.000 habitants. Le reste des 283 000 habitants du pays vivent dans des centres et des villages dispersés à travers des crêtes de montagne, divisés en quelque 80 groupes ethniques différents.

Les populations autochtones - les Adyghes - vivent dans des villages isolés sur les plaines du nord, tandis que les régions des montagnes sont peuplées par un mélange de nationalités - des Russes, des Circassiens, des Grecs, des Roms, des Arméniens et des Kurdes - tous avec une variété de religions et de traditions propres.

Ici, il n'y a pas de conflits. Les gens vivent dans des fermes distinctes ici et personne ne se soucie de vos dieux. Il y a le village de Temnolesskaya près du plateau: de vieux-croyants y vivent. Ils portent de longues jupes jusqu'à terre et un foulard sur la tête. Ils ont mis une croix sur la montagne. Elle protège l'ensemble de la vallée - des chrétiens et des musulmans. En effet, les religions ont fusionné en une variété spéciale chez les Adyghes, avec le musulman Qurban et les croix de Vieux Croyants debout sur les pentes rocheuses, entre les églises baptistes qui étayent les parois abruptes des falaises. Khodzha, un circassien riche de Guzeripl, a construit une mosquée, une synagogue et une église orthodoxe près de sa maison. Leurs lumières lui font un clin d'œil la nuit, autant que les chants des cigales...


1,8 kilomètre au-dessus du niveau de la mer, le ciel est magnifiquement clair pour regarder les étoiles. Les télescopes sont empilés sur les pelouses, en attente de leur quart de nuit, et les astronomes de Maykop, dans leurs tentes, sont en train de cartographier la Voie lactée...

Adygea est criblée de rivières, de ruisseaux et de torrents. Au cours de l'ère mésozoïque, Adygea était au fond de l'océan préhistorique Téthys, qui séparait les continents Gondwana et Laurasie. Mais les plaques tectonique de la lithosphère se sont déplacées et l'océan s'est asséché. Par conséquent, Adygea est riche en fossiles de mer et de coquillages anciens.

Et surtout, les étudiants en archéologie viennent ici toute l'année pour étudier les dolmens - des structures pyramidales anciennes soupçonnées d'être des prototypes pour les pyramides égyptiennes. Le Dolmen Khadzhokh 1 se trouve au bord d'un verger, sur une petite colline entourée d'arbres mystérieux.

Dolmen khadzhokh 1

Le Dolmen Khadzhokh 1 - on devine les restes d'une gravure de renne ou de cheval (?) sur le mur de gauche

Carte dolmens du caucaseLes dolmens du nord-ouest du Caucase, à l'est de la Mer Noire

" (...) Ces deux dernières décennies, dans les régions de Krasnodar et de Adygeia, un énorme intérêt pour les dolmens a surgi. La région de la ville de Gelendzhika était particulièrement chanceuse à cet égard. Cet intérêt n'a pas été causé par la recherche scientifique de spécialistes, mais par de petits livres de Vladimir Megre, publiés dans le cadre de la série "Ringing Cedars of Russia" (Megre 1997a, b; 1998). Jouissant d'un grand succès, ces livres ont fait sensation, pas tant chez les habitants locaux que parmi les vacanciers. Les sites des dolmens sont devenus des endroits de pèlerinages, et les monuments eux-mêmes, un lieu de culte. Les gens décorent leurs contreforts avec des fleurs et se tournent vers eux avec leurs questions et demandes. Certaines scènes touchantes ont été montrées une fois lors de l'émission de télévision "Le Club des Voyageurs". Ils ont été si impressionnants qu'ils ont attiré l'attention de l'archéologue néerlandais Albert Becker, qui était en visite en Russie. Il a réussi à visiter une «Mecque de la mer Noire» et photographié des «pèlerins» qui prient près des dolmens (Trifonov 1999).

Pour être en mesure de donner un sens à cette situation, nous devons jeter un œil aux livres de Megre. L'auteur ne considère pas qu'ils soient de la science-fiction, bien que le personnage de Anastasiia, qui relie plusieurs romans, est fictif et rappelle Olessia - le personnage principal du roman de Kouprine du même titre. "Ringing Cedars" est une toile de fond pour l'histoire de Anastasiia. Au milieu de la pâte fiction moisie contemporaine, qui a inondé notre marché du livre, les livres au petit format de Megre gagnent leur première place par leur style narratif un peu naïf. C'était Anastasiia qui a fait que cet auteur prenne conscience des dolmens. Voici ce que Megre écrit à leur sujet: " les dolmens du Caucase de l'Ouest nous font revenir en arrière de dix mille ans; Ils précèdent les pyramides égyptiennes ". " Malgré leur ancienneté, les dolmens ont une « signification fonctionnelle pour les personnes contemporaines; les gens devraient être en mesure d'« écouter avec tout leur cœur » (Megre 1997a, p. 172, 173). Les dolmens ont été érigés pour des personnes "vénérables", probablement pour des chefs, aspirant à comprendre la "primordiale Vérité» et luttant contre " l'inertie de leur temps ". Ces gens, qui " n'avaient pas perdu leur capacité à utiliser la sagesse de l'Univers ", retirés dans des tombes pour une "méditation éternelle" (Megre 1997b, pp. 192, 193). Megre continue en décrivant comment cela a eu lieu: " La pierre tombale massive a été retirée. Il entra dans la chambre de pierre, puis ils ont replacé la pierre tombale... L'isolement total, l'impossibilité de même penser au retour. Pourtant, même sans passer dans un autre monde, la désactivation du sens normal de la vue et de l'ouïe a ouvert la possibilité de pleinement communiquer avec l'esprit du cosmos et d'interpréter beaucoup de Phénomènes et des actions du peuple terrestre »(ibid., P. 194). Plus tard les gens sont revenus à un dolmen, ont enlevé la pierre tombale, et « réfléchi et demandé l'avis des pensées qui flottaient dans la chambre. L'esprit de la sagesse était toujours là » (ibid., P. 194). Ainsi, tous les dolmens sont des "monuments de sagesse et de grand sacrifice de l'esprit pour le bien des futures générations " (Megre 1998, p. 39).

De là vient le conseil à nos Contemporains, accablés par toutes sortes de soucis, de «nous asseoir près de la chambre et de penser» et la réponse viendra, parce que le mégalithe et ceux qui y sont enterrés dedans sont des "récepteurs d'information," une médiation de la connexion avec l' "Intelligence de l'Univers" (Megre 1997b, p. 192). On peut trouver pratiquement la même recette pour communiquer avec les dolmens dans une collection spéciale de cartes postales, avec la photographie de tombes anciennes. (Cartes postales "Dolmens. Ville de Gelendzhik." Anastasiia Research Center, Moscou.) Dans la nouvelle série "Excursion dans l'esprit," elle-même consacrée aux dolmens de Gelendzhik, une préface résume la recherche scientifique sur les dolmens (AA Iessen, OM Dzhaparidze, VI Markovin , LI Lavrov, et d'autres sont mentionnés). Aussi Megre, avec ses déclarations sur les dolmens mentionnées ci-dessus (Dolmeny 1999, pp. 5-13) reste la principale autorité. L'auteur anonyme de la préface conclu de son oeuvre avec une panégyrique originale pour les constructeurs de dolmens: "Ils étaient des penseurs... Ils n'avaient pas d'égal partout dans l'Univers. Seule la grande intelligence du Dieu de l'Univers possédait une intelligence supérieure "" Les dolmens sont les dépositaires de la connaissance ancienne. Leur but est de répondre... Les dolmens ne s'acceptent pas dans la sincérité, l'hypocrisie, ou le mensonge " (ibid. Pp. 14, 15). Plus tard, il écrit à propos de la possibilité de "travailler" avec les photographies comme des "gravures d'information" des dolmens. Des photos peuvent fournir une réponse nécessaire à la question comme une "sensation, une image, la forme d'une pensée" même à travers " des livres et des spéculations " (ibid. pp. 90-107).

The head of a statuette

Figure 1.



1  —the head of a statuette. Possibly originates from the Dzuarikau village in northern Osetia (according to V.L. Rostunov). Findings published as originating from the Deguak-Dakhov dolmen settlement in Adygeia (A, accordingto Rostunov). Possibly the same objects (B) published by Markovin, the settlement’s researcher (2–10).


 

Une des raisons de l'apparition de cette foi peut être censée se trouver dans la puissance miraculeuse des dolmens, mentionnée par Megre, comme la présence d'un arrière-plan de rayonnement, différent de celui du paysage environnant (Megre 1997b, p. 200). Je tiens à noter que les scientifiques ont longtemps remarqué que les endroits où chacun des phénomènes anormaux et des événements imprévisibles ont été observés sont toujours situés sur les sites de certaines des structures les plus anciennes. Par exemple, il y a le cas du légendaire Stonehenge (Watson [Uotson] 1991, p. 332). Je pense que la célèbre butte Psynako I avec un dolmen central (village Anastasievka dans la région Tuapse) pourrait également avoir été créée dans un endroit similaire. Il est possible que la strate souterraine sous de nombreux groupes de dolmens pourrait avoir des propriétés similaires. Cette différence peut être expliquée par le fait que les sédiments des dolmens proviennent de nombreux siècles à partir de l'espace environnant, tandis que l'intérieur des dolmens et autour d'eux, le sol a été conservé depuis l'époque de leur création. Les scientifiques ont seulement commencé à comprendre cette question. En prenant une vue sobre des choses, cela et les phénomènes similaires ne sont pas une raison pour un mysticisme.

En outre, le culte des dolmens et leur utilisation comme des oracles est un renouveau des pratiques mystiques connues de communications secrètes avec les "êtres cachés et les forces du monde", indépendamment de "l'espace et du temps" et les possibilités physiques de ces pratiques (Soloviev 1995, pp. 120-21). Tous les éléments mentionnés ci-dessus sont présents dans le cas des dolmens. On peut y voir également une évasion du «monde sensible» de la vie quotidienne, mais avec l' "aspiration à plonger dans les profondeurs de son être, en tirant sur l'autre côté du monde" (Radlov 1904, p. 165). Peut-être qu'attribuer des qualités spirituelles aux mégalithes pourrait être comparé à l'adoration des pierres sacrées et des plantes, qui est, pour les actions spirituelles, ce que Mircea Eliade a suggéré avec le terme hiérophanie (Vanderhill [Vanderkhill] 1996, p. 335). Ce sont des formes comparables de la piété, parce que «la religion est inévitablement mystique, et le mysticisme est inévitablement religieux» (Mistika 1996, p. 232). Dans les deux cas "la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas» (le message de Paul aux Hébreux, 11, 1).

Iron knife and bronze objects found in tombs near the psybe river according to m k teshev

Figure 2.

Iron knife and bronze objects found in tombs near the Psybé River,according to M.K. Teshev


  
Le culte aux Dolmens dans le Caucase de l'Ouest n'est pas nouveau. L.I. Lavrov a noté que les motifs à proximité des dolmens ont été utilisés pour le culte au dix-neuvième siècle. Les Shapsugi [Shapshug] laissaient de la nourriture sacrificielle spéciale, près de l'entrée d'un dolmen (Lavrov 1960, p. 104). S.D. Inal-Ipa (1976, pp. 94-96) a écrit que les Abkhazes adoraient les dolmens. Les Tcherkesses avaient la conviction que toute atteinte aux dolmens serait puni par Allah lui-même ("des années 1960" Shamotulskii, p. 11). De même, selon E.L. Laevskaia, ces structures mégalithiques ont été créés dans un but secret, parce que «dans un sens, ils sont semblables à une incantation [zagovor], une séance [kamlanie], ou à un rituel de magie dans l'espoir d'attraper et s'accrocher à la vie. Le grand désir de l'immortalité est une motivation qui peut déplacer les montagnes "en pierre" du mégalithisme (Laevskaia 1997, p. 154).

" L'impression de grandeur évoquée par les mégalithes est également important " (Benua 1935, p. 9). " Compte tenu de l'adoration ci-dessus, la spiritualité moderne des dolmens dans les Caucases occidentales n'est pas nouvelle, mais cela semble étrange, compte tenu de la prédominance récente de l'athéisme dans notre pays. Nous ne devons pas oublier que les Européens ont utilisé un culte pour les dolmens et menhirs " (Marsiro 1998, pp. 291-93). " Le Culte mystique des dolmens et des pyramides, créés en "pierre éternelle," a longtemps été considéré comme indispensable spirituellement par les théosophes parce que ces structures sont les manifestations visibles d'une théologie particulière, le résultat de " l'influence silencieuse de l'Esprit et l'Esprit de la Divine Personne " sur l'essence et les activités humaines " (poznaniia Spiral 1992, pp.315-25; Kholl [Hall] 1992, pp 351, 352.). Je ne doute pas que les livres de Megre et de ses disciples ont été écrits sous l'influence évidente de la théosophie de Elena Blavatskaia.

" Cependant, ils ne tiennent pas compte du fait que pour les mystiques, les dolmens symbolisent un «ventre féminin» et les menhirs une "force créatrice masculine" (Kuper 1995, pp. 27, 203). De plus, la surface d'un dolmen pourrait être divisée en sections, chacune dotée d'une «énergie» notable (Maier et Zator 1998, pp.159-72). " Je reconnais que j'ai transféré ici l'ésotérisme connu lié aux contemporaines (Caucasiennes) maisons comme une "maison de l'éternité." Je pense que les monuments dolmens sont utilisés à des fins mystiques en vertu d'une conviction que leurs murs et détails préservent le «souffle» et " l'énergie " (prana) des peuples anciens " (Dubrov et Pouchkine 1990, p. 27, 118). Les pèlerins souffrants s'y adressent probablement tout en faisant face à la prana. De toute évidence, une personne en attente d'une réponse à des questions de vie et de mort, sans intention de se livrer à l'introspection, est détournée de la réalité quotidienne pour cette période de temps. Cette pause introspective permet de recevoir une réponse attendue, qui, en utilisant le terme de l'écrivain Artsybashev, est perçue comme "une audience interne" (de Artsybashev 1994, p. 507). L'ancienne structure n'est pas le point: la réponse, mais pas très bien formée, était d'abord au sein de la personne, mais elle a été éclipsée par l'agitation de la vie quotidienne. Le rituel même de prier le dolmen a joué un rôle important ici. Le "Rituel est une action irrationnelle, présentant une imitation [imitatsiia] composé de trois éléments: Magiques, utilitaires et symboliques (Marsiro 1998, p 73.). À mon avis, cela constitue la base psychologique de la foi naissante dans les dolmens.

Megre date la création des dolmens du Caucase au dixième millénaire avant JC. Archéologiquement, ils datent du huitième millénaire avant JC.

Même pour les régions les plus avancées, comme l'est le Mésolithique supérieur et sa transition vers le Néolithique. C'était quand les gens transitaient de la chasse et de la cueillette à la production alimentaire, et ont appris à travailler la pierre et faire de la poterie. Évidemment, à la fois intellectuellement et psychologiquement, ils étaient loin de l'époque moderne du 21ème siècle. Les archéologues datent certains dolmens de l'âge du bronze. Cela ne veut pas dire qu'ils soient modernes. Quelques dolmens non perturbés sont connus dans la région de Gelendzhik. Un explorateur local, I.I. Akhanov, a étudié vingt-huit structures ici, contenant des matières de la période scythe, ce qui signifie qu'ils ont été vidés des sépultures anciennes et utilisés pour une seconde fois (Akhanov 1961, pp 139-49;.. Markovin1988a, pp 24, 25). Des recherches ultérieures ont confirmé ce fait (Markovin 1997, pp. 253-61, 271-83, fig. 131, 16-20; 133,5-7; 141,5-11; 143,3-6). Ces dolmens comme «Khan», «Tor», «Lit» «Inf», «Gor» et «Maia» ont depuis longtemps perdu leur strate culturelle (emportée, effacée, brûlée par les incendies et détruit pendant les Scythes et le temps des Sarmates.

Il est probablement difficile d'attendre la révélation de "Première Vérité" avec leur aide, mais le matériel historique trouvé tardivement dans les dolmens est très intéressant. Les archéologues P.U. Autlev et N.G. Lovpache les relient de façon convaincante à la tribu scythe "Isep," connue dans le folklore scythe comme les "Isps" (Autlev 1974; Lovpache 1997, pp 42-46.).

" Je ne vais pas créer d'obstacles pour les pèlerinages spirituels sur les dolmens: la foi est trop multiforme. Cependant, je suis d'accord avec mon collègue V.A. Trifonov, qui, tout en parlant à un journaliste, a partagé ses craintes que les adeptes des "mouvements religieux et mystiques contemporains», avec leurs bonnes intentions de "nettoyer fortement les dolmens", pourraient faire " place nette des derniers vestiges de l'ancienne strate culturelle " des dolmens. Les «découvertes» sensationnelles de ces passionnés au sujet de la «finalité des dolmens comme des « armes à ultrasons des peuples anciens ou des plates-formes de lancement pour les ovnis " pourraient grandement compromettre la recherche scientifique sur ces anciennes structures " (Vil en 1998; Grigor en 1998).

La relation entre la culture Maikop et la culture des constructeurs de dolmens n'est pas encore claire, posant une masse de questions. R.M. Munchaev dans son dernier article de recherche distingue au moins deux étapes dans la culture Maikop, attribuant les monuments du type Novosvobod à l'étape ultérieure (Muchaev 1994, p. 181). La caractéristique de la poterie de ce temps a un corps globuleux et un petit cou bien défini. Elle est décorée par un motif concave et convexe de chevrons comme «perle» d'ornementation (Munchaev 1994, pp. 218-21, le tableau 20). Cependant, malgré le fait que les vaisselles trouvées dans les dolmens près du village de Novosvobod ont certainement une ornementation convexe (et non appliquées), les "perles" pourraient être utilisées pour prouver la date Enéolithique des monuments, contenant ces céramiques (Korenevskii et Nagler 1987 , p 77;.. Korenevskii 1995, p 8). Sans nier la possibilité d'origine ancienne de cette ornementation, je tiens à souligner sa relation immédiate aux antiquités du type Novosvobod. Je reviendrai sur ce point après. Lovpache écrit: «Le facteur le plus important, curieux, et crucial dans l'architecture Maikop est qu'elle combine les cultures archéologiques Maikop et des Dolmens.» À son avis, «la séparation de la culture Maikop de la culture des Dolmens est une convention », il serait plus logique de voir " la composante de la Montagne Atykh comme une forme de l'architecture mégalithique de la culture Maikop "(Lovpache 1997, p 40.). Pour illustrer cette unité, il cite un exemple de ces «ensembles solaires mégalithiques» comme Silver Mound n°39 (éventuellement 31-VM), le site de "Khashpek" près du village de Novosvobod, le portail Khadzhokh-corridor "ispyun" 4 et le monticule Psynako I près de Tuapse. Malheureusement, au lieu de fournir des plans de ces monuments, l'auteur les remplace par des reconstructions (Lovpache 1997, p. 40, fig. 7-9). Sans une documentation appropriée sur le terrain, ces croquis semblent être des variations libres sur le thème du dolmen. En tout cas, ici nous traitons avec des structures architecturales incroyablement complexes. Peut-être est-ce la raison pour laquelle nous avons besoin de la tombe Psybé pour être en mesure de combler le fossé entre les dolmens et les boîtes primitives rétrospectivement. Ce serait alors un tronçon majeur.

Archeological monuments from the tuapse region measurements by v i markovin

Figure 3.

Archeological monuments from the Tuapse region.

1, 2  —Novomikhailovvillage. Tomb near the Psybé River (plan without burials; longitudinal section.According to M.K. Teshev);

3, 4  —Anastasievka village, Adignalovo site. Portaldolmen no. 8 (longuitudinal section and plan. Measurements by V.I. Markovin)

Dans la tombe Psybé, aussi loin que l'on peut dire à partir du plan, il n'y avait pas de sillons ou de signes de broyage, et pas d'aspirations notables pour ériger une structure. Elle a été assemblée de manière arbitraire à partir de roches disponibles (Fig. 3, 1, 2). Comme R.M. Muchaev l'écrit, au cours de la deuxième phase de la culture Maikop "apparaissent pour la première fois dans le Caucase, des pierres de constructions funéraires du type dolmen (Munchaev 1975, p. 318). Certaines des premières tombes de ce type sont des structures de type Novosvobod, à l'architecture très complexe (OAK 1898, pp 33-36;. Popova 1963; Rezepkin 1991, p 171, fig 4..).

Ce fait nous a donné raison de considérer que ces dolmens ne pouvaient pas être d'autochtones et que certaines populations d'arrivants les ont laissés. De plus, ces constructions funéraires ne sont pas caractéristiques de la population locale, qui ne les a pas utilisée. Les grandes quantités d'armes dans les sépultures devraient confirmer la pensée d'une conquête: "A partir de maintenant, ceci est notre terre !" Une opinion similaire a déjà été mise en avant par IM Chechenov concernant de tombes de Kishpek et de Nalchik (Chechenov 1973, pp 52-56. ; 1980, pp 26-30). Il y a des cas connus de l'utilisation des tombes des autres. Telles sont les sépultures de différentes cultures et de différentes périodes dans les grands monticules et les sépultures de la période des Alains dans les dolmens composites du bassin de la Kiafar River (Karachai-Cherkesiia). A l'intérieur des tombes massives, ces sépultures ont été séparées par des couches de pierres plus petites afin de ne pas toucher les «esprits» du passé (Markovin 1983, pp. 90-107). Des faits similaires peuvent être trouvés à l'époque moderne (Lavrin 1993, pp. 249-54). La question de savoir d'où les premiers constructeurs de dolmens sont venus est très difficile. N.G. Lovpache ne juge pas possible d'accepter que «les dolmens de race blanche soient originaires de la Méditerranée, en particulier, de la péninsule pyrénéenne."

A en juger par le contexte de son travail, il prend en charge une origine de l'Asie Mineure des monuments locaux, ne voyant non pas à l'intérieur le transfert des formes architecturales de l'Asie Mineure vers le Caucase de l'Ouest, mais dans les "impulsions de motivation» de cette construction (Lovpache1997, pp. 24 -32). Je ne peux pas être d'accord avec cette opinion, car on ne sait rien à propos de l'existence de monuments de type dolmen en Asie Mineure (voir des œuvres de G. Clark, G. Child, S. Piggott, T. Sulimirskii, G. Daniel, G. Pendlebery, et autres). Suivant implicitement LN Solov, qui était le premier à prendre pleinement en considération l'idée de l'origine des Dolmen en Asie Mineure, et en tirant largement sur du matériel folklorique, Lovpache a donné beaucoup d'attention sur les «Shumerians-Sumériens", "proto-Aryens-Aryens», «Isps», «Khatts-Khetts», «Khashks-Kasks», «Abesla," et ainsi de suite (Lovpache 1997, pp. 12-60, 75 et suiv.). Son point de vue dans certains arguments a des points communs avec l'énoncé plus modéré et juste de BV Tekhov sur le perpétuel indo-européanisme (indo-Iranisme) des Ossètes du Caucase, impliquant les Khetts, Kobans, et ainsi de suite (Tekhov 1993a, p . 24; 1993b, p 4, 5). Il est possible de résoudre cette question seulement en faisant appel à des linguistes, des folkloristes, et spécialistes des études orientales. Cependant, tout en niant l'influence des pays de l'Est sur l'apparition des dolmens du Caucase de l'Ouest, je suis entièrement d'accord avec leur grande importance pour la formation culturelle de Maikop (Munchaev 1994, pp 168-70, 209, 229;. Trifonov 1987, pp 20-24.).

Revenant sur les monuments de l'étape ultérieure "Maikop", je soutiens encore la période de la culture Maikop "à partir de la fin du quatrième au troisième quart du troisième millénaire avant notre ère" (Munchaev 1995, p. 171), et de recentrer l'attention sur les restes du village Novosvobod ou, comme dit Rezepkin, le "groupe culturel Novosvobod." Cherchant des analogies à ses trouvailles de céramiques dans le monticule 31 de Klady, avant d'aller à l'extérieur des frontières ukrainiennes, il a rappelé leur affinité avec les restes du "Type Nizhnemikhailov", à leur «interaction» avec la culture Srednestogov, et exprimé son intérêt pour les antiquités de l'Europe centrale et du nord, en particulier, les cultures des bécheurs en forme d'entonnoir (Rezepkin 1991, pp. 189-96). En conséquence, il façonne son idée principale, concluant que le "groupe culturel Novosvobod n'« appartient » pas à la deuxième étape du développement culturel Maikop, mais au bloc des cultures allant de l'Europe centrale vers le Caucase du nord-ouest." "Mais maintenant, car cela devient plus clair, la direction de cette migration n'a pas été de l'est à l'ouest, et ce n'était pas la culture Maikop qui a participé à la formation de cette branche du développement énéolithique, mais, au contraire, un bloc de cultures avec la céramique noire polie et les traditions mégalithiques en Europe centrale et de l'Ouest comme point de lancement, tandis que le groupe culturel Novosvobod est sa partie orientale du Sud, sous l'influence de laquelle les représentants des cultures du Proche-Orient sont arrivés de se retrouver "(Rezepkin 1991, pp . 192, 193). Je suis désolé pour la longue citation, mais la pensée est tellement alambiquée ici que je craignais de la déformer par l'opinion paraphrasée. Il y a quelque chose en commun avec la notion de V.A. Safronov et N.A. Nikolaeva sur les relations entre les monuments mégalithiques du Caucase et la culture de l'amphore globulaire et des céramiques ornées de cordes. I.K. Svechnikov, un spécialiste bien connu dans la culture de l'amphore globulaire, a été entraîné dans cette polémique. Il a rejeté entièrement cette hypothèse. Il semblerait que cette théorie amorphe sur les cultures "proto-germanique" devrait désormais appartenir à l'histoire des sciences. Pas du tout, car c'est avéré. Comme je l'ai mentionné, Rezepkin a ajouté une culture de plus pour les cultures du nord, la culture des bèches en forme d'entonnoir (Trichtenbecherkultur). Mais ces mêmes bécheurs ont détruit cette théorie. Rien dans l'inventaire de cette culture, y compris ses céramiques, n'a quelque chose en commun avec le matériel Caucasien (Fig. 4) (Markovin 1994a, pp. 32, 35, 37, Fig. 3). Rezepkin écrit à propos de l'origine des dolmens du Caucase, brouillant ainsi son ancienne notion sur leur origine locale, l'influence du bécheur en forme d'entonnoir et des cultures d'amphores globulaires d'Europe du Nord, la culture Srednestogov tribale, les populations méditerranéennes, les civilisations asiatiques occidentales, les gens qui ont créé la «Rigveda», et la culture Kuro-Arak (Rezepkin 1977, pp 314-18;. 1987, pp 26-32;. 1991, pp 189-97.). Un tel méli mélo de sources devrait être soigneusement examiné selon des paramètres principaux, en accordant une attention particulière aux détails, qui sont souvent perfides. Seulement alors on serait en mesure de dire si ce mélange avait le droit d'exister, car elle représenterait une succession claire de composantes ethnoculturelles dans la création de dolmens locaux, considérés dans leur développement. Ceci n'existe pas encore...

Klady nearnovosvobod village k ia beker and k iazzhevskii

Figure 4.

Archeological materials from burial 5 of mound 31 in Klady nearNovosvobod village.

I: a  —bronze objects (from A.D. Rezepkin) and the funnel-shaped beaker culture;

II: b  —stone objects (from K.Ia. Beker and K. Iazzhevskii,no scale).

Je crois que la population qui a laissé ses antiquités à "Klady" ne sont pas les mêmes personnes qui ont construit les dolmens. Ces différences sont révélées tout d'abord dans les ceramiques. La Céramique trouvée nous permet de parler de l'interaction des constructeurs de dolmens avec des représentants de la phase Novosvobod de la culture Maikop. Je considère "Novosvobod" comme une phase tardive de "Maikop." Un bon exemple de cette interaction est le monticule Psynako I. Parmi les céramiques trouvées il y a des fragments d'ornements en perles, qui correspondent parfois à l'ornement concave des dolmens. Avec des perles convexes, des fragments avec des perles artificielles appliquées ont été découverts (fig. 5). Tous ces résultats proviennent des couches inférieures de la butte, sur laquelle une dalle [tolos] avec un dolmen élaboré a été placée (Markovin 1993, pp 252-55, 260, fig 3;.. 4; 9; Markovin 1999, pp. 317-38). La construction de la butte avec les Tolos, les dolmens, et dromos conduisant à l'entrée ont des analogies entre les monuments du Portugal, d'Espagne, de la France et les autres pays en bord de mer (ibid pp 269-71, fig 15;... Markovin 1997 , pp. 335-37, fig. 179). Certaines structures de dolmens ont aussi des analogies dans la Méditerranée et ses eaux environnantes. Ce qui est intéressant à cet égard, se sont les dolmens situés dans la partie européenne de la Turquie (région Lalapasha-Buunlu), impossibles à distinguer des dolmens du Caucase. Ils ont chacun un portail clairement défini, un corps de trapèze, et un regard architectural complet, dont certains disent qu'il est inimitable (fig. 6). C'est une illustration distincte de la recherche des origines des dolmens (Markovin 1978, pp. 299-301, fig. 136), ainsi que des références. Suivant BA Kuftin et L.I. Lavrov, je tente de définir la question de la genèse potentielle des dolmens , les reliant au bassin méditerranéen et en considérant que la navigation sur la mer était d'une grande pertinence (Markovin 1988b, pp. 83-119).

Psynako i mound tuapse region

Figure 5.

Psynako I mound (Tuapse region). Ceramic Material.

1  — vesselfragment, combining “pearls” and dolmen ornament;

2  —ceramic fragments with“pearls” and their imitation;

3  —ceramic ornamentation characteristic of dolmenvessels (from V.I. Markovin)


Il est connu que la région en question s'étend à travers la crête principale du Caucase sur près de 1500 km; et de la région où les dolmens ont été trouvés répandus de Abhazia à la partie supérieure de Kuban (Kiafar River). Les Catacombes sont surtout connues dans les régions steppiques, avec le maximum au sud, près du village Velikent Daghestan près de la mer Caspienne. Comme on peut le voir, ce «conglomérat» recouvre une partie de la Trans-Caucase et presque tout le Caucase du Nord. Je ne peux pas juger de la distance parcourue par les catacombes de la steppe; laissons cela aux spécialistes. En tout cas, ce conglomérat mythique englobe une vaste zone. Cependant, les catacombes de Velikent devraient évidemment être exclues. Ses sépultures locales sont extrêmement riches en objets de fer et de céramique; de plus, les articles locaux sont très différents dans leur forme et leur ornement que les trouvailles primitives des régions steppiques. Les archéologues Daghestan considèrent leur matériel pocomme faisant partie d'une culture spéciale de Velikent, préservant les caractéristiques visibles de la culture Kur-Arak. De même, les catacombes de Manas au Daghestan sont aussi complètement différentes de celles des régions steppiques (Gadzhiev et Korenevskii 1984, pp 7-27;. Munchaev et Smirnov 1956, p 192;... Gadzhiev et al 1996, pp 75-77, fig . 30). Évidemment, la comparaison entre les dolmens du village Abkazian Esheri et les antiquités du Velikent est un malentendu scientifique (Rysin 1990, p. 24-25). Dans sa méthodologie d'identifier les points communs entre les dolmens et les catacombes, Rysin n'a pas tenu compte des lois de surface de la construction architecturale, et il ne pense à la paleoethnographie et à la paléolinguistique. Ici, je le répète: «Les réclamations d'affinités historiques et culturelles doivent avoir une base fiable. Dans ce cas, une telle base pourrait être une affinité architecturale entre des dolmens et des catacombes, mais il n'y en a pas. Les dolmens de structures de pierre ont toutes les caractéristiques de l'architecture haute, ce qui ne peut être dit des catacombes, creusées dans le sol. De plus, les gens qui ont construit les dolmens le long d'une étroite bande de la côte de la mer Noire pourraient difficilement avoir un destin commun avec les tribus de la culture de la catacombe, vivant dans les vastes étendues de la steppe des régions le long de la mer d'Azov, de la Volga, du Don, Dniepr, et ainsi de suite. Il n'y a aucune affinité dans l'inventaire des monuments en question " (Markovin 1994b, p. 252).

Portal dolmens from the lalapasha buunlu region in turkey fromsevket aziz konsu

Figure 6.

Portal dolmens from the Lalapasha-Buunlu region in Turkey (from Sevket Aziz Konsu)


Beaucoup de questions controversées dans les études sur les dolmens du Caucase de l'Ouest se résument à leur typologie. Deux approches se sont développées : une typologie spécifiquement pour étudier les monuments du Caucase (ED Felitsyn, LI Lavrov, VI Markovin, Iu.N Voronov, et autres.) Et les typologies des structures locales, couplées avec quelques détails de constructions européennes (VA Safronov, AD Rezepkin , MB Rysin, et autres). La première donne une idée de toutes les variétés et types de monuments et la seconda arrive à une impasse si elle ne correspond pas aux canons dictés par les formes spécifiques du Caucase ou des monuments européens. Voilà ce qui est arrivé avec les "tombes en fer à cheval" (également appelées «tombes de Dome») de l'Europe, qui ne sont pas liées au matériel Caucasien (Rezepkin 1988, pp. 157, 158, 163, tableau 2). Les dolmens près du village de Guzerpil et du bassin de la rivière Kizinka (village Bagov) n'ont rien à voir avec les "tombes en fer à cheval," étant des constructions primitives imitant des voûtes (Markovin 1979, pp 144-48, figures 77-79;.., 1994a, pp. 36, 38, figures 4, 9, 10;. 1997, pp 149-53, 244-50, figures 66, 67;... pp 124-27). Il semble étrange de diviser les mégalithes du Caucase entre les tombes et les dolmens, pas comme des synonymes mais comme des termes spécialisés. Rezepkin appelle les structures trouvées près de Novosvobod des tombes du village par opposition à des dolmens, même si, avec leur formation en rectangles et petits vestibules, Elles ne sont pas très différentes des structures de la dalle qu'il juge comme des dolmens (Rezepkin 1988, pp. 159, 160 à 62, tableau 1 , partie supérieure). Cependant, malgré les tentatives de Rezepkin pour apporter ses notions de se rapprocher des normes européennes et à relier les monuments du Caucase aux cultures d'Europe du Nord, il n'a pas réussi. Ses constructions typologiques sont faibles. Sven Hansen, un archéologue danois, à en juger par sa classification typologique, estime les structures du type Novosvobod comme des dolmens, en les comparant avec d'autres structures de la dalle du Caucase et des composites (Kizinka, Pshada, Psynako I, etc.) (Hansen, 1996, p 34.; 1997, p. 196, fig. 7). Il ne valide pas la séparation des monuments en différentes catégories, si ils sont unis par une idée commune de culte, de conception architecturale, et de proximité territoriale. Les Dolmens du Caucase de l'Ouest ne sont que légèrement étudiés, même si une littérature considérable depuis le XVIIIe siècle les mentionne. Il est toujours nécessaire et utile de connaître cette littérature. Dire que c'est une perte de temps, car cela a déjà été fait, ne révèle que la paresse d'un spécialiste. L'étude des dolmens devrait être une mission commune pour tous les spécialistes du Caucase, largement des archéologues spécialisés du monde au début. Tous les débats et arguments sont légitimes, à moins qu'ils ne deviennent insultants. Surtout, il ne faut pas arriver avec une solution spectaculaire préconçue à une question non encore posée. Une fois j'ai entendu une hypothèse disant que tous les dolmens étaient utilisés pour être confinés à l'intérieur des monticules. Je ai vu plus de 500 dolmens près de la Kizinka River et la quasi-totalité d'entre eux n'avaient rien qui suggère un monticule, à l'exception de digues de pierre pour la pose de dalles. Faire certaines hypothèses, en omettant les autres, et de renforcer le reste peut toujours prouver une hypothèse. C'est extrêmement facile à faire lorsque l'on étudie les dolmens, en particulier lors de la copie des plans. Il ne faut pas simplifier les méthodes graphiques; il est préférable d'exagérer les difficultés... " (...)

(Larges extraits de " Western Caucasian Dolmens - Mysticism, Scientific Opinions,and Perspectives on Further Study " par V.I. MARKOVIN, traduits par Yves Herbo)

Adygea dolmenDolmen-Adygea

Voici deux petites vidéos montrant quelques dolmens visibles au musée national d'Adygea et dans la région :



Malheureusement, il y a aussi une partie de la population qui détruit les dolmens, s'en sert comme matériel de construction... ou de toilettes publiques... voici le lien d'un site qui en parle (en anglais), avec une vidéo plus longue :


Voici une trop petite vidéo prise de Mez txhe (мэз тхьэ), situé dans la zone de Khamishki à Adygea, la partie de la Circassie du Caucase du Nord. On y voit des structures géantes creusées dans la roche et ressemblant pour certaines à des têtes géantes. Je n'ai pas encore trouvé d'infos précises sur ce site particulier qui fera donc peut-être l'objet d'une prochaine MAJ... :


Caucase1

Autre article sur les monolithes russes :






Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 27-07-2015

dimanche 2 août 2015

OVNIs : Conférence de Gilles Thomas Valensole 07-2015

OVNIs : Conférence de Gilles Thomas Valensole 07-2015

Gillest



Le vendredi 10 juillet 2015, Gilles THOMAS d'ODH Tv a donné une conférence à 16h à la salle tardieu à Valensole. Le thème: Valensole vue par les ufologues. Gilles Thomas commence par nous rappeler que c'est ici, à Valensole, qu'il a commencé son activité sur les OVNIs, à 14 ans...







Les émissions sont relayées par :




Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 24-07, 02-08-2015