dimanche 1 avril 2012

Nouvelles Spatiales - Astéroide le 01-04-2012, Mercure

Nouvelles Spatiales - Astéroide le 01-04-2012, Mercure

mercure2.jpg 
Mercure

Un astéroïde de 65 m récemment découvert passera trés prés de la Terre le 01 avril 2012 (non, il ne fait pas une blague !)

L'astéroïde 2012 EG5 passera à seulement 0.7 LD de la Terre le 1 avril 2012

Notes: LD signifie «Distance lunaire». 1LD = 384401 km, la distance entre la terre et la Lune. 1LD équivaut également à 0.00256 UA. MAG est la magnitude visuelle de l'astéroïde à la date de la plus proche.

En d'autres termes cet astéroïde passera plus prés que la distance Terre Lune cependant il ne devrait pas présenter de danger vu sa taille  (65m) même si son orbite reste incertaine.

asteroides.png

Sources : David Jarry ©2012 "Vers un nouveau paradigme" 2012 et aprés

"Il aurait quand même pu choisir une autre date car on risque de ne pas le prendre très au sérieux celui là. 
Et pourtant, ce gros caillou de 62m de long (environ 6 poteaux électriques) va effectivement venir frôler notre planète le 1er avril prochain.

ll passera à seulement 0,23 fois la distance Terre-Lune, qui sert à chaque fois de référence.

Pas de panique néanmoins, il y a largement la place. En effet, si on représente la Terre par une balle de tennis, alors la Lune (un cochonnet de pétanque) devra être placée à 2m40.

Et 2012 EG5 passerait à 55cm de la balle de tennis.
NB: La distance de 0,6 LD est désormais de 0,23LD.
Merci au lecteur qui a repéré l'inexactitude.

Ce qui est plus inquiétant quand même, c'est qu'on vient juste de le découvrir et donc qu'il a peut être un "grand frère" vraiment dangereux quelque part dans le système solaire sans qu'on le sache encore."
http://raiateabac.blogspot.fr/2012/03/lasteroide-2012-eg5-va-froler-la-terre.html

Le cœur de Mercure sondé par Messenger

Par Cécile Dumas
Une année passée en orbite autour de Mercure a permis à la sonde Messenger de révéler les détails de la surface de Mercure, tout en perçant les secrets de sa structure interne.
mercure.jpg

Les anciennes plaines volcaniques de Mercure, dans l'hémisphère Nord, représentent 6% de sa surface totale. Elles ont été crées il y a 4 milliards d'années. Depuis, elles ont été déformées par une activité tectonique. (NASA/JHUAPL/CIW-DTM/GSFC/MIT/Brown University. Rendering by James Dickson and Jim Head
  
La mission Messenger de la Nasa, en orbite depuis mars 2011 autour de Mercure, fournit la topographie la plus précise jamais obtenue de l’hémisphère nord de la planète la plus proche du Soleil. Et révèle que le cœur de Mercure - son noyau - est encore plus gros qu’on ne pensait. 

Le noyau de Mercure représente 85% du rayon de la planète, contre 50% pour celui de la Terre, expliquent Maria Zuber (MIT, Etats-Unis) et ses collègues dans un article publié aujourd'hui en ligne par la revue Science. 57 autres articles sont présentés cette semaine au cours de la 43e conférence de planétologie (Lunar and Planetary Science Conference), au Texas. La petite taille de Mercure pouvait laisser croire que ce noyau avait refroidit au point de se solidifier totalement. Ce n’est pas le cas: l’étude du champ magnétique de Mercure révèle que sa dynamo interne est encore active, expliquent les chercheurs. 
Un noyau atypique

Cependant le noyau de Mercure serait différent de celui de la Terre - composé d’une graine solide au milieu d’un noyau métallique liquide. La croûte de silicates et le manteau de Mercure entoureraient plusieurs strates: une couche externe solide du noyau (riche en sulfure de fer), puis une couche liquide et peut-être une graine solide.
C’est à partir de l’étude de la gravité de Mercure, combinée à la topographie et aux mesures de la rotation de la planète, que les chercheurs ont pu reconstituer sa structure interne.
Activité géologique

En surface, Maria Zuber et ses collègues ont également découvert des éléments nouveaux illustrant l’histoire géologique de Mercure. 

L’altimètre laser de la sonde Messenger a révélé que la topographie de Mercure a évolué bien après la formation du grand bassin d’impact de Caloris (1550 km de diamètre) dans l’hémisphère nord. Certaines zones du bassin sont désormais plus hautes que les bords du cratère, ce qui suppose une activité géophysique importante.

Idem pour les grandes plaines volcaniques qui recouvrent 6% de la surface de Mercure (image en haut). Vieilles d'environ 4 milliards d'années, ces plaines ont subi des déformations liées à une activité tectonique, précisent les chercheurs.

mercure-craterebeck.jpg 
Mercure-cratère Beck

De la glace d'eau?

Les instruments de Messenger ont également permis de regarder de plus près les régions situées près des pôles où les radars font apparaître des dépôts brillants. Il pourrait s’agit de glace d’eau dans des recoins de cratères qui restent toujours dans l’ombre. Les nouvelles données de Messenger indiquent qu’au pôle sud tous ces dépôts brillants sont en effet dans des zones sans soleil, ce qui conforte l’hypothèse de la glace sans en apporter la preuve définitive.

La suite de la mission devrait permettre d’en savoir plus. La Nasa a prolongé Messenger pour 1 an, jusqu’en mars 2013.

Sources : Sciences & Avenir via wikistrikehttp://ufoetnature.over-blog.com/article-le-coeur-de-mercure-sonde-par-messenger-102150729.html

03-2012

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