La théorie des plaques tectoniques incomplète ! MAJ en bas
(Crédit photo: Image courtoisie de l'Université de Copenhague)
C'est curieux, il ne se passe pas un mois ces temps-ci sans qu'une théorie ou un postulat presque acquis depuis de nombreuses années (50 ans pour la théorie des plaques) ne se voit enlevé une partie de sa base ou se révélant incomplète ou en partie erronée. Pour le cas des plaques, il s'agirait plutôt d'avoir démontré qu'elle était incomplète et ne pouvait expliquer tout. Et loin il s'en faut car il manque 1.5 milliard d'années pour que la théorie explique de A à Z la formation de la croûte terrestre et sa dynamique profonde... en quelque sorte, la théorie explique de H à Z, mais pas ce qu'il y a avant, il est même certain que ce n'était pas ce système...
La tectonique des plaques ne peut pas expliquer la dynamique de la Terre et la formation de la croûte terrestre plus de trois milliards d'années d'années en arrière par rapport à maintenant.
ScienceDaily (1er Juin 2012) - La théorie actuelle de la dérive des continents constitue un bon modèle pour comprendre les processus terrestres à travers l'histoire. Cependant, alors que la tectonique des plaques est en mesure avec succès de faire la lumière sur les processus jusqu'à 3 milliards d'années, la théorie ne suffit pas à expliquer la dynamique de la Terre et la formation de la croûte avant ce point et par ce biais, de la première formation de la planète, il y a quelques 4,6 milliards d'années. Telle est la conclusion de Tomas Naæraa du Centre nordique pour l'évolution de la Terre au Musée d'Histoire Naturelle du Danemark, une partie de l'Université de Copenhague. Sa nouvelle thèse de doctorat vient d'être publiée par la revue Nature.
«En utilisant la datation radiométrique, on peut observer que plus anciens continents de la Terre ont été créés dans des environnements géodynamiques qui étaient nettement différents de ceux des environnements actuels caractérisés par la tectonique des plaques. Par conséquent, la tectonique des plaques telle que nous la connaissons aujourd'hui n'est pas un bon modèle pour comprendre les processus en jeu au cours des premiers épisodes de l'histoire Terres, ceux d'au-delà des 3 milliards d'années. Il y avait une autre formation dynamique de la croûte terrestre et la croûte qui s'est produite l'a été sous d'autres processus », explique Tomas Næraa, qui a été un étudiant au doctorat au Musée d'Histoire Naturelle du Danemark et de la Commission géologique du Danemark et du Groenland - GEUS.
La tectonique des plaques est une théorie de la dérive des continents et de l'expansion des fonds océaniques. Un large éventail de phénomènes de volcanisme, de tremblements de terre et de séismes sous-marins et de tsunamis (à cause) des variations climatiques et le développement des espèces sur Terre peut être expliqué aussi par le modèle tectonique des plaques, mondialement reconnu depuis les années 1960. Tomas Næraa peut désormais démontrer que le modèle d'un demi-siècle d'existence ne suffit plus.
" La théorie de la tectonique des plaques peut être appliquée jusqu'à environ 3 milliards d'années d'histoire de la Terre. Cependant, la Terre est plus âgée, jusqu'à 4.567 milliards d'années. Nous pouvons maintenant démontrer qu'il y a eu un changement important dans la dynamique de la Terre. Ainsi, la Terre, dans le cadre du premier tiers de son histoire, a été fabriquée dans des conditions autres que ce qui peut être expliqué en utilisant le modèle de la tectonique des plaques », explique Tomas Næraa. Tomas est actuellement employé en tant que chercheur responsable du projet au GEUS.
La situation actuelle de la dynamique d'échanges de fluides de la Terre
Un Sujet de recherche essentiel depuis 30 ans
Depuis 2006, et ses 40 ans, Tomas Næraa a mené des études de roches provenant d'un vieux substrat rocheux de la région de Nuuk au Groenland occidental, âgé de 3,85 milliards d'années. L'utilisation des isotopes de l'élément hafnium (Hf), il a réussi à faire la lumière sur un sujet de recherche qui a intrigué les géologues du monde entier depuis 30 ans. L'instructeur de Næraa, le professeur Minik Rosing du Musée d'Histoire Naturelle du Danemark considère la thèse de Næraa comme un travail séminal :
" Nous sommes arrivés à comprendre le contexte des origines de l'homme sur la Terre et des continents d'une toute nouvelle façon. Le Climat et les cycles de nutriments qui nourrissent tous les organismes terrestres sont induits par la tectonique des plaques. Ainsi, si la formation de la croûte terrestre a été contrôlée et initiée par d'autres facteurs, nous avons besoin de connaître ce qui contrôle la climatique et les environnements dans lesquels la vie a commencé et évolué il y a 4 milliards d'années. Cette compréhension fondamentale peut être d'une grande importance pour la compréhension du changement climatique futur, " dit Minik Rosing, qui ajoute que : " Un énorme travail attend l'avenir, et la thèse de Næraa est une étape qui fera date. "
Ref. : T. Næraa, A. Scherstén, MT Rosing, AIS Kemp, JE Hoffmann, TF Kokfelt, MJ Whitehouse " Hafnium isotope evidence for a transition in the dynamics of continental growth 3.2 Gyr ago ." 2012; 485 (7400):.. 627 DOI : 10.1038/nature11140
En complément sur ce vaste sujet des profondeurs de la Terre, voilà quelques liens très intéressants où l'on nous explique que la Terre est une véritable usine de fabrique de fluides et qu'il existe un immense réservoir (5 fois le volume de tous les océans : de quoi recouvrir toute la planète comme un vrai déluge si ça remonte par le volcanisme ! ) d'eau dans une couche tout autour de la Terre composée de "roches hydratées" située entre 410 et 660 km de la surface (lieu de séismes profonds d'ailleurs) :
où on en apprend un peu plus sur les inversions des pôles magnétiques et la possibilité que les plaques tectoniques en soient responsables :
où l'on apprend que la partie supérieure du noyau terrestre fait des mouvements très rapides qui créent le magnétisme protecteur de la planète et qui surprennent les scientifiques (sans expliquer l'anomalie magnétique de l'amérique du sud visible sur la photo) :
MAJ 20-7-2012 Yves Herbo : Il y avait déjà eu cette découverte étonnante en 2008... mis tout ça bout à bout, il pourrait y avoir soit une raison magnétique à ces différences géologiques locales, soit cet endroit n'a jamais été trop perturbé par le système en question et il existait un continent il y a 2 milliards d'années à cet endroit, et il s'est insuffisamment enfoncé pour disparaître complètement... je ne serait pas surpris que la même anomalie magnéto/géologique existe également entre l'Australie et l'Antarctique, là où un immense mur sous-marin a également été trouvé très récemment (2012) : http://www.liberation.fr/sciences/0101174666-un-grand-mur-surgi-du-fond-de-l-ocean
Sous l'océan Arctique, la surprenante dorsale Gakkel, à l'activité très lente, fait remonter du manteau des roches anciennes, qui ont résisté au recyclage en profondeur par la tectonique des plaques. Les géologues sont stupéfaits, parce que la découverte met à mal la théorie classique, mais enthousiasmés car ces roches ouvrent des archives inespérées sur le passé de la Terre.
« J'ai failli en tomber de ma chaise » commente Jonathan Snow, du département de Géosciences de l'université de Washington. Lui et ses collègues d'une équipe internationale viennent de publier dans la revue Nature les premiers résultats d'une analyse de carottes extraites du fond de l'océan Arctique, sous la calotte polaire, au niveau de la dorsale Gakkel par le navire océanographique allemand Polarstern.
Dans ces roches fraîchement issues du manteau terrestre, les géologues ont découvert des inclusions auxquelles des datations à l'osmium ont donné un âge de deux milliards d'années. Or, c'est impossible d'après les théories en vigueur...
La dorsale Gakkel n'a donc pas déçu les espoirs des scientifiques, qui s'intéressent depuis plusieurs années à cette balafre cachée à cinq mille mètres de profondeur sous les glaces arctiques. Regardez la Terre au-dessus du pôle nord, retirez la calotte glaciaire, asséchez l'océan et vous découvrirez cette chaîne montagneuse, reliant le Groenland à la Sibérie.
Il s'agit d'une dorsale, comme celle qui, au milieu de l'océan Atlantique, fabrique un plancher océanique éloignant le continent américain de l'Eurasie et de l'Afrique à plus de dix centimètres par an à certains endroits. Mais la dorsale Gakkel, bien plus paresseuse, ne repousse les continents qui l'entourent que de 6 millimètres par an. Elle est pourtant le siège d'une belle activité sismique et on y a repéré des volcans et des cheminées hydrothermales.
Vue 3-D de Bathymetry le long de la partie occidentale de l'arête de Gakkel, probablement le résultat de l'activité volcanique focalisée à long terme.
Crédits : www.soest.hawaii.edu
Crédits : www.soest.hawaii.edu
Au niveau de la dorsale Gakkel, lente mais géologiquement active, le fond océanique délivre des roches fraîchement sorties de l'asthénosphère.
A ce niveau, comme dans toute dorsale, des matériaux remontent vers la surface, issus du manteau terrestre, cette vaste zone (70% de la masse de la planète), située entre le noyau et la croûte.
Ces roches ont donc subi la température et la pression régnant à grande profondeur. Parvenues en surface, elles forment un plancher océanique, poussé comme un tapis roulant par l'activité de la dorsale. Au contact d'un continent, le plancher océanique plonge en profondeur et les roches retrouvent le manteau, au niveau de l'asthénosphère, où la température et la pression les transforment pour les faire revenir à leur état d'origine.
C'est le mécanisme de la tectonique des plaques. Le cycle complet durant typiquement 200 millions d'années, une datation de roches prélevées au fond de l'océan ne donne en principe pas d'âge supérieur à cette valeur. Les roches les plus anciennes de la Terre se trouvent au contraire sur les continents, en des endroits peu affectés par les mouvements géologiques.
Mais au sein des carottes de la dorsale Gakkel, parmi les péridotites, les géologues ont découvert des inclusions qui ne devraient pas être là. Les unes contiennent un taux anormalement élevé de certains éléments et les autres, dites réfractaires, conservent une structure acquise près de la surface.
Cette hétérogénéité est tout à fait surprenante pour des roches qui, à l'échelle des temps géologiques, viennent tout juste de sortir du manteau et devraient, au contraire, être homogènes. Le malaxage qui se produit dans l'asthénosphère est donc incomplet.
Un manteau plus complexe qu'on ne l'imaginait …
Ces inclusions, en quelque sorte, conservent le souvenir des cycles précédents. En leur sein, l'horloge n'a pas été remise à zéro par la recuisson dans l'asthénosphère. Pour dater ces fragments de péridotites, les géologues ont utilisé une technique basée sur le rapport de deux isotopes (187 et 188) de l'osmium, un élément rarissime. Cette méthode, nouvelle et encore peu usitée, a indiqué un âge incroyablement élevé.
Ces inclusions dateraient de deux milliards d'années, pulvérisant tous les records pour une roche prélevée au fond des océans. Elles peuvent donc révéler de nombreux indices pour les géologues, qui y trouveront de nouvelles archives à compulser...
Cette découverte jette aussi une nouvelle lumière sur les phénomènes se déroulant dans le manteau. Ils devront aussi être désormais pris en compte car ils compliquent les analyses des planchers océaniques basaltiques. « Les inclusions réfractaires contribuent très peu à la formation des basaltes, expliquent les auteurs dans l'article de Nature.
Nous suggérons que les remontées depuis le manteau sont très hétérogènes, ce qui rend difficile l'analyse de leur composition par l'étude des seuls basaltes. » De plus, ajoutent-ils, l'existence de ces inclusions dans le plancher océanique doit inciter les géologues à la prudence dans la datation de roches continentales utilisant des modèles basés sur les isotopes de l'osmium.
Découverte en 1966 seulement, activement explorée depuis 2001, la dorsale Gakkel a visiblement encore beaucoup à nous apprendre...
Source : Futura sciences.
MAJ : 19-06-2014 : actualité qui bouleverse beaucoup d'idées préconçues (et approuvées par la science) : il y a un énorme océan, de trois fois les masses de ceux que nous connaissons en surface, dans les profondeurs de la croûte terrestre... La théorie de plaques tectoniques hydrauliques pouvant également exister en est conforté... j'en parlais en mars 2014 et les analyses sont confirmées depuis :
Complément et résultats sur la Dorsale de Gakkel : http://mediathequedelamer.com/wp-content/uploads/dossier-gakkel.pdf
Les toutes dernières découvertes parlent d'immenses quantités d'eau prisonnière dans le cristal sous le manteau terrestre... mes premières hypothèses incluant les données astronomiques, climatiques, tectoniques, géologiques, magnétiques, physiques, mythiques et historiques sont celles-ci :
1:) Une telle quantité d'eau sur un monde aussi "petit" que la Terre semble conforter la théorie d'une Terre entièrement recouverte d'un seul et unique océan (peut-être entièrement ou partiellement gelé à une ou plusieurs périodes précédentes) qui aurait fini par pénétrer vers le centre de la planète en créant (ou non) la tectonique des plaques.
2:) Cette énorme masse d'eau liquide n'a pu être amenée que par le nuage de gaz-matières originelles ayant créé le système solaire et la Terre, ou par des astéroïdes et comètes d'eau... L'une des meilleures hypothèses pour expliquer le tout en conformité avec la mémoire humaine (prouvant que ce phénomène peut se produire plusieurs fois) serait que le fameux Déluge ou immense inondation de plusieurs kilomètres de haut cité dans beaucoup de cultures humaines, et ayant laissé des traces géologiques, ait été provoqué par l'apport soudain de tonnes de kilomètres cubes d'eau provenant d'une grosse comète imbibée d'eau... l'eau de la comète aurait mis des semaines à s'abaisser dans les failles de la terre pour se retrouver dans les cristaux ou dans des nappes aquifères (très nombreuses sous la surface du manteau terrestre).
3:) Une autre hypothèses explicative serait que la chaleur engendrée par les créations des planètes et de la Terre ait éjecté toute l'eau en orbite autour des corps durs, sous forme gazeuse ou gelée suivant les distances... cette eau retombant tôt ou tard par gravité et dès que la chaleur moindre le permet : les débuts ont pu ressembler à un déluge d'eaux toxiques (ou non) permanent pendant des millénaires, millions d'années.
Dans la mesure où les cristaux de zirconium (nommés aussi ringwoodite) contenant de l'eau et provenant de dessous le manteau terrestre, datés de 2.5 milliards d'années le prouvent, ces événements ont eu lieu en tout cas avant ces dates lointaines... mais la masse d'eau ne semble pas s'être amoindrie non plus par évaporation totale ou dispersion atmosphérique dans l'espace, au contraire... elle semble augmenter encore avec les fontes des glaciers bien sûr, mais probablement aussi par l'apport d'eau via les météores qui tombent en permanence dans l'atmosphère. La Terre, qui a dû en fait s'appeler la Mer un jour, retournera-t-elle un jour à sa période sans continent ni terres... ?
Schéma de la coupe de la Terre illustrant l'emplacement de la ringwoodite, qui compose environ 60 % de cette partie de la zone de transition. Le diamant contenant l'inclusion de ringwoodite hydratée trouvé par by Pearson et al. (Nature, 2014) a été originé environ 500 km sous la surface de la Terre. © Kathy Mather - Source : http://www.notre-planete.info/actualites/3980-eau-manteau-Terre
Le découpage des plaques tectoniques actuel montre de grandes inconnues sur les cartes, en particulier au Pôle Nord... mais en plus, on peut placer les cartes de façon à modifier nettement les réalités géographiques :
Autre étude sur les étrangetés dans l'Océan Indien et la dorsale océanique sud-ouest indienne, et notamment sur les hauts plateaux remontant jusqu'à 700 mètres de la surface actuelle de l'océan qui ont été nommés Atlantis 1 et 2 :
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