samedi 28 juin 2014

Recherches sur le Karma et la Réincarnation

Recherches sur le Karma et la Réincarnation

illustration recherche spiritualité

Suite des données sur l'Homme Spirituel :

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Page 5 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/sciences/preuves-de-la-telepathie-comportementale-de-masse.html


LA VIE APRÈS LA VIE - KARMA ET RÉINCARNATION - Une question d'apprentissage

Les mémoires des vies passées, qu'elles surviennent spontanément, comme chez les jeunes enfants , ou sous la guidance d'un thérapeute, nous interrogent sur la loi du karma, le rôle du libre arbitre, et au-delà, sur la nature réelle du temps . D'après certaines études, la dynamique de la renaissance serait celle d'une évolution passant par des expériences choisies en connaissance de cause.

Par lan Lawton © 2005

" Lors de la rédaction de mon livre, Genesis Unvailed [La Genèse dévoilée] ponant sur la réincarnation et le karma, j'ai découvert les recherches fascinantes de psychologues tel que lan Stevenson, de l'université de Virginie, regroupant les témoignages d'enfants qui, spontanément, évoquaient des vies passées. Je me suis penché également sur les travaux du Californien Michael Newton. À ['époque, j'étais un peu sceptique quant à la la régression dans les vies passées, considérant la démarche trop subjective et trop exposée à une guidance active de la part du thérapeute. Mais ce qui m'a séduit surtout dans le travail de Newton, c'est la constance avec laquelle ses sujets décrivent l'intervie, ou la " vie entre les vies " dans les mondes éthérés. En outre, sa transcription des sessions semble exclure toute influence subjective, puisque les sujets n'hésitent pas à corriger spontanément, et de manière concordante, ses commentaires.

Ensuite, lorsque Genesis Unvailed est paru, en 2002, je me suis aperçu qu'un grand nombre de personnes étaient fascinées par ce type d'études. Je suis donc parti à la découverte d'autres psychologues et psychiatres pionniers de l'intervie dont certains, bien avant Newton, avaient obtenu des résultats remarquables.

Personne, jusque-là, n'avait collecté et comparé ces recherches et j'ai résolu d'en faire le thème de mon prochain livre.

Étudier des données récentes

Dans cette entreprise, j'ai décidé de revenir aux bases et d'écrire un livre qui contienne toutes les données relatives à la vision globale de la réincarnarion, en y incluant même les recherches sur les NDE (expériences proches de la mort) susceptibles d'éclairer le thème de l'intervie. En y regardant de plus près, j'ai découvert que j'avais eu tort de négliger la régression dans les vies antérieures, et ceci pour deux raisons majeures sur lesquelles je reviendrai plus loin. C'est ainsi que, d'une part, j'ai été amené à fonder mon étude sur des données modernes, plutôt que sur une ... "sagesse révélée", et que, d'autre part, il m'est apparu de plus en plus évident que les tentatives matérialistes de décrédibiliser ces voies de recherches étaient tout à fait déplacées, voire, illogiques face à la masse et à la qualité des preuves disponibles. Dans ce contexte, le concept de... "spiritualité rationelle", que je souhaitais depuis longtemps inaugurer, m'a semblé tout à fait adapté.

Néanmoins, plus tard, lors des dernières révisions de mon livre, je me suis retrouvé à nouveau en conflit avec l'idée d'une dynamique "d'action-réaction" ("on récolte de ce qu'on a semé") que l'on prête couramment au karma. Après mûre réflexion, j'ai conclu à l'inadéquation de ce concept, et je m'en expliquerai plus loin.

Dans le présent article, je propose un résumé des preuves et analyses relatives à la réincarnation et au karma, telles que je les ai présentées dans ce livre que j'ai intitulé The Book of the soul : Rational SpirituaLity for the Twenty-First Century [Le Livre de l'âme : spiritualité rationnelle du vingt-et-unième siècle], publié fin 2004.

Des témoignages Infalsifiables

Pendant des années et pratiquement seul, lan Stevenson a poursuivi des recherches sur les enfants témoignant de leurs vies antérieures. Ce n'est qu'aujourd'hui, dans une semi-retraire, qu'il commence à bénéficier d'une reconnaissance tant méritée. De nombreux récits fournissent des détails vérifiables dont on ne peut concevoir qu'ils aient été obtenus par des moyens... normaux , sauf collusions et tromperies délibérées. Mais la méthodologie de Stevenson avait été soigneusement conçue pour éviter de tels écueils.

Voici l'un des cas les plus impressionnants cirés par l'auteur. Dès son très jeune âge, Swarnlata Mishra a raconté spontanément des détails de la vie d'une aune petite fille indienne nommée Biya Pathak, vivant dans une ville assez éloignée de sa résidence actuelle et dont on a retrouvé la famille. Stevenson a relevé en tout quarante-neuf affirmations concernant sa vie antérieure, dont seulement quelques-unes ont été considérées d'une exactitude douteuse, dont dix-huit ont été émises sans le moindre contact entre les deux familles.

Ces affirmations comprennent l'identification correcte d'anciens membres de la famille, même lorsque l'enfant est volontairement induite en erreur, l'évocation de sobriquets peu connus et même le rappel à son mari d'antan qu'il a prélevé 1 200 roupies dans sa tirelire ! Un détail connu seulement du couple... les dossiers de Stevenson sont remplis de cas saisissants de ce genre.

Quant aux régressions dans les vies antérieures, leur valeur probante se situe à deux niveaux : celui de la véracité historique et celui de l'efficacité thérapeutique... On relève des récits dont Ies détails historiques sont, d'une part, vérifiables et vérifiés, et d'autre part, totalement ignorés des principaux acteurs susceptibles d'influencer le témoin.

Gwen McDonald raconte sa vie au XVIII- siècle

Quelques-uns des meilleurs exemples sont issus des recherches du psychologue australien Peter Ramster, qui n'a certainement pas bénéficié, en dehors peut-être de l'Australie, du renom qu'il mérite. Ramster était tellement intrigué par les mémoires de vies passées de certains de ses patients qu'il a décidé de les emmener en Europe, là où ces vies étaient sensées avoir été vécues, et où ces personnes ne s'étaient jamais rendues dans leur vie présente. Il a engagé en outre une équipe de tournage afin de réaliser un film documentaire dans des conditions bien contrôlées.

Gwen McDonald a alors été l'objet de la confrontation la plus troublante. Elle s'était souvenue d'un grand nombre de détails de la vie d'une jeune fille nommée Rose Duncan qui avait vécu à Glastonbury, en Angleterre, au XVIII siècle. Elle a donc été accompagnée sur place par des historiens locaux et des habitants qui ont pu vérifier tous les détails, y compris les noms peu connus de lieux et de personnes, du vocabulaire oublié du dialecte local et des détails de maisons et autres bâtiments tels qu'ils s'étaient présentés au XVIII' siècle.

Encore plus stupéfiant, Gwen McDonald a insisté pour visiter une petite maison dont les dalles du sol avaient été volées à l'abbaye de Glastonbury et dont une portait une énigmatique gravure, dont elle avait fait le croquis alors qu'elle était encore à Sydney. Elle a conduit le groupe vers un poulailler délabré et, après qu'on ait balayé des décennies de déjections, est apparue la dalle gravée exactement telle qu'elle l'avait dessinée !

Ramner et d'autres relatent de nombreux cas tout aussi impressionnants.

Les vertus des régressions découvertes par hasard

L'autre aspect qui confirme la valeur des régressions est celui des résultats thérapeutiques spectaculaires constatés. Parmi le thérapeute pionnier en matière de vies antérieures dans les années 60-70, nombreux étaient des psychologues et psychiatres de formation scientifique, mais la plupart étaient sceptiques ou athées. Il s'agit d'Alexander Cannon, Denys Kelsey, Morris Netherton et Edith Fiore (cf. The Book of the Soul).

La technique de régression était utilisée de manière sporadique depuis des décennies, mais il semble que ces thérapeutes l'aient découverte indépendamment ou par hasard, souvent en conduisant une régression dans l'enfance [de la vie présente]. Lorsqu'on leur disait, par exemple, de " reculer plus loin encore " dans le passé, les patients sous hypnose, interprétant à la lettre les injonctions imprécises, se mettaient à décrire des événements manifestement sans rapport avec leur vie présente.

Intrigués, les pionniers ont poursuivi les expérimentations et ont découvert, dans de nombreux cas, que de graves désordres psychologiques et psychosomatiques rebelles à des années de thérapie conventionnelle, pouvaient rentrer dans l'ordre, parfois après seulement quelques séances de régressions dans les vies antérieures.

Et cette thérapie était féconde que le patient ou le thérapeute croient ou non en la réincarnation. Cette découverte universelle a emporté chez tous ces pionniers la conviction qu'il ne s'agit nullement d'un effet placebo, et que la réincarnation est bien une réalité.

Explications paranormales

On a suggéré que les sujets pourraient puiser dans les mémoires ancestrales transmises par leurs aînés. Mais il s'avère que de nombreuses vies antérieures se trouvent assez proches les unes des autres, tout en impliquant des continents éloignés ou des races différentes, à des époques où les gens ne disposaient pas de la mobilité actuelle.

En outre, de nombreux cas étudiés par Stevenson concernent des vies que seules quelques années séparent et dans lesquelles les deux familles en question ne sont manifestement par liées génétiquement. [N.D.T. ce qui explique que la petite Swarnlata, citée plus haut, ait pu rencontrer l'ex-mari encore vivant de la Biya qu'elle fut antérieurement].

Une autre explication paranormale propose que les sujets puisent dans une sorte de mémoire ou de conscience universelleet que les vies antérieures mises au jour de cette manière n'appartiennent pas aux individus concernés. Mais si c'était le cas, on n'obtiendrait pas de tels résultats thérapeutiques. En plus, la plupart des régressions dévoilent des liens karmiques évidents entre des vies personnelles et individuelles.

Les marques de naissance

Il suffit pour s'en convaincre de s'en tenir aux cas les plus extraordinaires étudiés par Stevenson : ceux d'enfants portant des nævi ou des marques de naissance. En enquêtant sur des rapports d'autopsie etc., il a découvert que, dans de nombreux cas, la marque de naissance correspondait exactement à la blessure qui avait tué la personne que l'enfant prétendait avoir été et pour laquelle d'autres données vérifiables avaient été obtenues.

Non seulement ces cas renforcent la thèse de la réincarnation de l'âme individuelle, mais ils apportent aussi la preuve la plus convaincante que le concept historique du karma est inadéquat, même si leur importance en tant qu'indicateurs de la dynamique karmique n'a jamais été souligné auparavant. Stevenson lui-même ne l'a pas fait, car, en tant que psychologue, il s'est toujours abstenu d'aborder la portée lointaine de sa recherche. Dans leur vie présente, les sujets semblent affligés d'une sorte de " châtiment physique ", alors que dans leur vie précédente, ils ne furent que d'innocentes victimes. Comment ces cas pourraient-ils expliquer un processus karmique d'action-réaction ? La réponse est qu'ils ne l'expliquent nullement !

La recherche actuelle sur l'intervie révèle que les âmes assez évoluées non seulement passent en revue les détails de leurs vies antérieures, mais établissent le programme des suivantes. Et même lorsqu'elles choisissent des conditions pénibles, tels que des handicaps physiques, des privations matérielles et des épreuves émotionnelles, ces choix sont faits le but de faire progresser le Karma par un processus d'apprentissage. Et la recherche montre aussi que les âmes moins avancées ignorent souvent toute évaluation et programmation durant l'intervie, ce qui se traduit par des schémas répétitifs de vie.

Toutefois, même lorsqu'à la suite de cela, les sujets se retrouvent dans des conditions de vie pénibles identiques, le but semble être de leur offrir l'occasion d'assimiler la leçon mal apprise la fois précédente, et non d'infliger une sorte de punition karmique ou d'obéir à une loi d'action et réaction.

L'épreuve cruciale étant l'assimilation correcte des émotions négatives fortes, telles que la haine, la peur, la jalousie, la vengeance, etc. soit pendant la vie incarnée, soit dans l'intervie, de manière à ce que ces émotions perdent leur charge karmique négative.

Il est possible que les infortunés porteurs de marques de naissance, n'ayant pas eu d'intervie féconde, aient conservé plutôt qu'assumé, de leur vie antérieure, des émotions d'une telle violence que le souvenir en ait été inscrit dans leurs corps; encore qu'il puisse s'agir de rappels qu'ils sont toujours porteurs d'anciennes émotions à évacuer.

Ainsi, ma ferme conclusion résumée de l'analyse des données modernes est que la progression karmique relève d'une question d'apprentissage et d'expérience des aspects tant négatifs que positifs des choses. Il n'y a pas de loi karmique d'action-réaction et cette philosophie propre à la sagesse révélée traditionnelle est non seulement trompeuse mais néfaste.

Cela dit, dans une perspective plus large, la notion historique selon laquelle l'objectif de toutes les âmes est d'avancer suffisamment pour " échapper au cycle karmique terrestre " me parait juste; à ceci près que la recherche sur l'intervie indique qu'il ne s'agit que d'une étape préliminaire, et que même au-delà de ce cycle, il y a encore beaucoup d'apprentissages et de progrès à faire dan les domaines éthérés.

Des régressions aux progressions

Certains hypnothérapeutes ont tenté de conduire leurs clients dans une progression. Cette recherche a été entreprise pour la première fois par la psychologue californienne Helen Wambach et poursuivie après sa mort par Chet Snow, son protégé.

Celui·ci a continué ce travail d'avant-garde dans la régression simultanée de groupes en conservant le même protocole de progression.

Soulignons d'abord que Wambach et Snow étaient émules de Edgar Cayce, le " prophète endormi " qui, dans ses communications en transe, avait prédit des " changements terrestres catastrophiques " dans diverses parties du monde entre 1958 et 1998. Cela a été confirmé par les propres progressions personnelles que Snow a fait sous la guidance de Wambach en 1980, où il était question des prédictions de Cayce dont on peut se demander d'ailleurs si elles sont réalisées ou non... L'idée d'une catastrophe globale se produisant vers la fin du XX° ou au début du XXI' siècle a resurgi au cours des séances de groupe qui ont eu lieu par la suite et dans lesquelles Ies participants ont été invités soit à régresser, soit à progresser dans une vie future située entre 2100 et 2300. Mais ces progressions évoquent bien d'autres événements, y compris des contacts extraterrestres...

Progression en l'an 3015

Autre hypnothérapeute californien ayant exploité la progression individuelle : Bruce Goldberg.

Certains de ses cas fournissent des détails au moins aussi remarquables que dans les régressions les plus impressionnantes, mais il a conduit parfois ses consultants beaucoup plus loin, comme cette femme qu'il a fait progresser jusqu'en l'an 3015 !

Selon lui, chaque vie future n'est pas entièrement prédestinée et peut se dérouler selon une de cinq " fréquences possibles ", décrites comme allant de... très mauvaise à excellente. D'un point de vue thérapeutique, il souligne que lorsqu'un patient connaît une mauvaise progression, il le reprogramme vers une version plus agréable. Chaque alternative implique cependant la même personne avec globalement le même ensemble de circonstances.

Les progressions dans les vies futures sont-elles tant soit peu fiables ? Les arguments sont manifestement assez minces, et à en juger par les prédictions de Snow, elles sont peu précises, particulièrement en ce qui concerne la situation dans le temps. Mais après tout, c'est aussi le cas pour beaucoup de régressions susceptibles d'inclure des éléments imaginaires entremêlés à des souvenirs authentiques. Cependant, vu la somme importante de détails qui surgissent dans certaines progressions, nous aurions tord de les rejeter d'un revers de main sans autre considération. Car que peuvent-elles nous apprendre sur la contradiction entre prédestination et choix et, dans la foulée, sur la nature du temps ?

Le temps n'est pas linéaire

Snow et Goldberg font partie de ceux qui remettent en question notre conception conventionnelle du temps et se réfèrent à la théorie de la relativité d'Einstein, suggérant que le temps n'est pas un phénomène à écoulement linéaire s'écoulant depuis le passé, à travers le présent et vers le futur. Je dirais pour ma part que l'interprétation de cette théorie est inadéquate, tant chez Snow que chez Goldberg.

Il est vrai qu'Einstein a montré l'interdépendance du temps et de l'espace et que, puisque la lumière met du temps à franchir de grandes distances, les événements ne peuvent être décrits avec exactitude que moyennant la connaissance des coordonnées temporelles et spatiales de l'observateur. L'illustration en est donnée par les énormes distances existant dans l'espace et l'exemple le plus extrême est fourni par les galaxies situées aux confins de l'univers, qui peuvent aujourd'hui être observées par les télescopes en orbite. Etant donné la distance et le temps qu'il faut à la lumière pour les atteindre, ce que nos astronomes observent, c'est l'état de ces systèmes tels qu'ils étaient il y a des milliards d'années lumière, c'est-à-dire beaucoup plus près du moment de la naissance de l'univers physique. Mais cela n'implique pas que le temps ne s'écoule pas linéairement; cela indique simplement qu'on ne peut le mesurer que relativement à la position de l'observateur. [N.D.T.: Bien que l'establishment scientifique demeure discret sur cette question, on sait maintenant qu'Einstein se trompait en affirmant que la lumière avait une vitesse constante qui était aussi une limite. Il paraît que, dans l'espace cosmique, la vitesse de la lumière peut varier et n'a pas de limite; ce qui modifie complètement la notion de temps linéaire et remet en question les modèles cosmologiques conventionnels].

Quoi qu'il en soit, cette théorie laisse supposer que nous ne pouvons objectivement définir ce qu'est " maintenant ", car cet instant est en effet relatif à l'observateur. Ces digressions sont cependant de nature à brouiller les pistes dans l'analyse qui nous concerne; en particulier parce que la science moderne, notamment par le biais de l'expérience EPR (Einstein - Podolsky - Rosen) et du théorème de Bell, a aussi démontré sans le moindre doute que d'autres formes de communication non lumineuses se produisent, non seulement plus vite que la lumière, mais même instantanément.

Si, par exemple, il m'était donné d'entretenir une communication télépathique avec un extraterrestre habitant une planète à 10 000 années-lumière d'ici, et que je lui demandais ce qu'il était en train de faire maintenant, il ne me traduirait pas sa réponse en termes de temps de lumière visible et ne tenterait pas de me dire ce qu'il faisait il y a 10000 ans. En vérité, une telle expérience mènerait à la plus extrême épreuve sa mémoire des vies passées. Simplement il comprendrait que, dans le monde instantané de la communication télépathique, son " maintenant " est exactement le même que le mien. Il est donc parfaitement licite que, lorsque nous abordons des domaines qui sont manifestement en dehors des limites du monde physique visible, nous adoptions le concept d'un " maintenant " universel.

Sur cette base, je propose que nous envisagions que le temps fonctionne de la manière suivante. Le passé, le présent et le futur existent en tant que concepts linéaires liés, ce qui rend viable la relation de cause à effet. Il est cependant possible de dire que l'avenir s'est déjà produit. Ou mieux, qu'un nombre virtuellement infini d'avenirs à déjà été envisagé, sans que toutefois ceux-ci se soient produits au sens physique.

Pour comprendre ce que j'entends par là, il faut s'en référer à une notion qui semble émerger constamment de la recherche sur les régressions; à savoir que les âmes assez avancées choisissent et planifient leur vie future de manière à se donner les meilleures chances de faire progresser leur karma. Les visions instantanées que certaines âmes perçoivent de cet avenir n'ont en aucun cas la fixité d'une prédestination. Elles représentent des probabilités majeures, ou peut-être les meilleures alternatives pour la vie future.

Des âmes " maîtres du temps "

Imaginons pouvoir " geler le temps " sur un maintenant particulier et qu'une âme perçoive sa vie future possible ainsi que certaines probabilités majeures de cette vie, comme si elle se déroulait déjà. Ces images représentent les suites les plus probables d'un plan de vie suivi intuitivement lorsque sont reconnus les déclencheurs qui seront proposés pour les activer. Mais ce plan de vie va souvent en interaction étroite avec ceux d'autres âmes, particulièrement celles qui font partie du même " groupe " d'âmes. Et les plans de vies d'âmes plus éloignées interagiront avec des groupes d'âmes complètement différentes qui devront alors être intégrées dans cette version du futur.

En fait, à notre époque de voyages intensifs et de communication globale, il est presque certain que nous pourrions étendre les connections du plan de vie original de notre âme vers n'importe quelle autre âme sur Terre. Mais ces connections ne seront pas interrompues par la fin de cette vie future : elles se poursuivront plus loin à l'infini. Et cet avenir de vie sur Terre comportera certainement de fortes probabilités de voyage spatiaux, de visites d'autres mondes, ce qui dans le futur mettra en relation toutes les planètes de l'univers.

On voit l'étendue et la complexité de cette version d'un futur supposé. À mon avis, cela signifie que, dans un certain sens, ce futur existe déjà selon les détails exacts envisagés à un "instant " précis par les âmes " maîtres du temps " qui, comme le déclarent les sujets en régressions, coordonnent et supervisent le processus de planification de la vie future. Mais cela devient complexe dès que l'on s'écarte de l'" instant " particulier pour aller vers un autre. Il est évident que, dans les fractions de seconde qu'il vous a fallu pour lire ces derniers mots, des millions de décisions ont déjà été prises, dans le monde, qui ne faisaient pas partie du plan de vie initial de nombreuses personnes.

Ces adaptations infinies et continues au futur le plus probable dépassent complètement les capacités de nos cerveaux, mais à en juger par les témoignages que nous ont rapportés les chercheurs d'avant-garde, il nous faut conclure que ce pouvoir est bien à la portée des maîtres du temps qui dirigent le processus. Telle est peut-être la meilleure approche que nous puissions faire de l'idée que tous les futurs possibles se produisent dans des univers parallèles.

Que conclure de cette analyse ? Le passé est fixe et ne peut être modifié; tout au moins dans le contexte d'un plan physique entièrement interactif ( Ce n'est pas le cas du futur. A n'importe quel point. Maintenant est unique, il n'existe qu'une version du futur qui soit la plus probable, elle change quasi instantanément en fonction des décisions prises par les âmes individuelles, cela d'instant en instant.

Par conséquent personne ne fera jamais l'expérience, dans le domaine physique, de cette version particulière du futur, parce qu'elle ne se produira jamais exactement ainsi. Mais il existe cependant à notre point fixe dans le temps en tant que concept des maîtres du temps.

Un instantané du futur le plus probable

Je soutiens donc la thèse qu'à n'importe quel instant, il serait au moins théoriquement possible d'amener un sujet en hypnose à progresser de sorte qu'il perçoive, avec un degré variable de précision, la version la plus probable du futur qui est conçu par les maîtres du temps à un instant précis. Mais le sujet verrait-il son propre futur individuel, ou seulement une image générale instantanée ? Si les progressions sont tant soit peu fiables, et voilà un bien grand " si ", alors le niveau de détail fourni dans certains cas nous porte à conclure que les sujets perçoivent leur propre futur individuel tel qu'il se présente à cet instant-là, même si la vision va loin dans l'avenir.

J'espère avoir montré qu'une vision spirituelle du monde fondée sur le double concept de réincarnation et de karma peut être considérée comme la plus logique, vu la quantité et la qualité des données dont nous disposons. D'autre part, le karma n'implique certainement pas la prédestination ni la réaction au passé, mais est bien plutôt une question de choix et d'apprentissage et c'est précisément pour cette raison que nous ne sommes pas prêts d'accepter que la progression d'une personne vers son futur puisse avoir une réelle valeur. Plus prosaïquement, quelle valeur serait-on en droit d'accorder à des progressions dans la vie future lorsque l'on constate l'imprécision des prédictions tentées sur la vie présente ?
Du point de vue philosophique, si l'on pouvait prédire l'avenir avec certitude, le libre choix karmique serait à mettre au rancart, et avec lui tout ce que nous savons des régressions modernes et les témoignages qui les étayent.

Joan Grant fait écho à cette opinion dans son autobiographie d'une vie passée, Winged Pharaoh (publié en 1937), et cela dans un élan poétique auquel je ne pourrais prétendre : " Le passé est figé; ce qui fut ne peut être changé. Mais chaque action modifie un futur malléable et tout peut être modifié dans un passé durable. Le jour prochain, la vie prochaine qui vous verra naître comme le reflet de votre visage dans l'eau : vous pouvez à tout moment contempler l'étang de votre futur, mais votre libre arbitre vous autorise à y faire souffler la tempête ou à lever des vagues sur sa surface paisible. C'est pourquoi se réalisent si peu de prédictions. "

Choix karmique et libre arbitre

Enfin, il ne serait pas hors de propos de considérer tout ce que cela implique pour l'humanité. Si nous comparons notre futur collectif à l'arbre de vie omniprésent, un des chemins qui le parcourent peut nous mener plus ou moins directement à l'existence spirituelle que beaucoup considèrent comme notre ultime destinée. D'autres chemins, plus tortueux et détournés, peuvent néanmoins finalement déboucher dans la lumière du Soleil. Mais je ne pense pas qu'on puisse être assez sot pour ignorer que certaines branches, prisonnières de l'ombre trop dense du feuillage, puissent sécher et mourir avant d'atteindre la lumière. Grâce au choix karmique et au libre arbitre, tels sont tous les possibles pour l'avenir de l'humanité.

Si nous devions aboutir dans l'impasse et détruire notre magnifique planète, ce serait la négation de notre droit à une naissance physique. Mais même dans ce cas, la plupart des âmes liées à la Terre seraient probablement transférées sur d'autres planètes habitées afin d'y poursuivre la quête de l'évolution transcendante de toutes les âmes, où que se situe leur demeure physique temporaire...

Traduction : André Dufour - Extrait de Nexus N°43 mars-avril 2006

À propos de l'auteur :

lan Lawton est né en 1959. Initialement expert-comptable et conseiller en informatique, il se consacre depuis de longues années à l'écriture et la recherche sur l'histoire ancienne, l'ésotérisme et la philosophie spirituelle. Ses deux premiers livres, Giza: The Truth (1999, co-écrit avec Chris 0glivie-Herald) et Genesis Unveiled (2002) ont été publiés cher Virgin et ont été vendus à plus de 30 000 exemplaires dans le monde. Il a donné de nombreuses conférences au Royaume-Uni et aux État-Unis. Son troisième livre, The Book 0f the Soul (Lawton Publishing. 2004.), l'a conduit à fonder le Rational Spifitual Mouvement [Mouvement Spirituel Rationnel]; voir http ://www.rsmovement.org.

pour plus de détails ou pour commander le livre, voir le site web de Lawton : http://www.ianlawton.com.

Références :

" Lawton, Ian. The Book of the Soul : Rational Spiritualily for the Twenty-First Century (lawton Publlshing, 2004); voir particulièrement les chapitres 3 à 8. Dans un autre article, je traite de l'idée de " boucles de feed-back " psychospirituelles, mécanismes par lesquels le temps est conceptualisé comme se déroulant à la fois simultanément et consécutivement. À lire sur mon site : http://www.ianlawson.com/bosmisc2.htm.

" Stevenson, lan, Twenty Cases Suggestive of Reincarnation University Press of Virginia. 1967), Children Who Remember Previous Lives (University Press of Virginia, 1987) et Where
Reincarnation and Biology lntersect (Plaeger, 1997).

" Newton, Michael, Joumey of Souls (LleweIyn, 2002) et Destiny of Soul (LleweIyn. 2003).

" Ramster, Peter, The Truth about Reincarnation (Rigby. 1980) et The Search for Lives Past (Somerset Film & PubIishing,1992).

" Snow, Chet, Mass Dreams of the Futur. (McGraw-HiI, 1989).

" GoIdberg, Bruce, Past Lives, Future Lives (Ballantine, 1993).

Ian Lawton explique lui-même ses recherches et avis en VO malheureusement :


Données possédées à intégrer à ce sujet vaste :













A suivre...

Yves Herbo, Sciences, F, H, 28-06-2014

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