Pluie de météorites sur l'Oural, des blessés - MAJ 24-02-13
Une pluie de météorites a provoqué des dégâts et a blessé plusieurs personnes dans l'Oural ce matin du 15 février 2013. Ce sont principalement les ondes de choc provoquées par des explosions dans la basse atmosphère qui ont fait s'éclater toutes les vitres et fenêtres de plusieurs immeubles...
Ce qui a causé dégâts et blessés sont les explosions dans la basse couche de l'atmosphère provoquées par une pluie de météorites au-dessus de l'Oural et des régions du centre de la Russie. Ce sont les ondes de choc qui ont soufflé toutes les vitres et des fenêtres d'immeubles.
Selon un porte-parole de l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence, "Un météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments du météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk".
Un météore photographié par l'ISS (NASA)
Cette chute a créé un vent de panique dans le secteur. Selon un premier bilan, beaucoup de personnes ont été blessées par des éclats de verre. Un premier bilan serait d'au moins 50 blessés dans 3 villes importantes de l'Oural.
Source : Reuters
MAJ 17h15 : Le bilan serait maintenant de 950 blessés dont 159 enfants, 110 hospitalisés dont 2 graves, surtout dans la ville de Chelyabinsk, 1 million d'habitants. D'après un rapport de la police, deux gros objets ont atteint le sol au niveau (quel hasard !) du Chebarkul Lake, à l'ouest de Chelyabinsk et un troisième à 80 km au nord-ouest de la ville, près de la ville de Zlatoust ... un cratère de 6 mètres de diamètre (18m de circonférence) a été découvert dans le lac de Chebarkul... certains parlent d'un évènement proche de ce qu'il s'est passé en 1908 en Toungouska.
Des débris incandescents auraient aussi provoqué plusieurs incendies. Voilà les premières photos :
La grosse météorite a été photographiée par un satellite météosat
Notons aussi que le complexe nucléaire de Mayak près de la ville proche de Ozersk n'aurait pas été affectée par l'incident selon les rapports. Mayak (nom interessant !) est l'une des plus grande usine au monde concernant la production de plutonium pour les réacteurs nucléaires et localisée à 72 km au nord-ouest (bonne direction de la méréorite donc !) de Chelyabinsk.
Source : http://www.huffingtonpost.co.uk/patrick-reevell/meteor-hits-chelyabinsk_b_2693156.html + http://rt.com/news/meteorite-crash-urals-chelyabinsk-283/
INFO ou INTOX ? : Sur Cuba et le Kasakhstan aussi ? :
MAJ 16-02-2013 : Encore plus étonnant, il y a eu également la veille, vers 1h00 du matin d'après la vidéo, un gros météore sur le Japon... mais plusieurs personnes ont remarqué un éclair se produisant avant l'explosion du rocher, et la décomposition des images révèlent éventuellement un autre objet près du météore... réflexion de lumière dans la lentille de la caméra ou OVNI/drone lançant un rayon ? A vous de décider. :
Assez surprenant tout de même, bien que le reflet soit possible : on voit tout d'abord le météore et 3 étoiles en configuration d'un triangle (une quatrième apparaît en haut à droite après). Subitement, un quatrième point lumineux apparaît en bas à gauche de l'objet et remonte sur sa gauche pendant que le météore descend toujours. Un rayon lumineux semble jaillir par instants du point lumineux jusqu'à ce qu'il atteigne un point en haut à gauche où un rayon plus lumineux semble 1 seconde illuminer le ciel et laisse apparaître une objet (ou réflexion ?) triangulaire. Immédiatement derrière, noir complet et on ne voit même plus les étoiles ni reflets juste après l'explosion... regardez attentivement toutes les vidéos suivantes de l'objet (plusieurs témoins) et on constate effectivement plusieurs éclairs lumineux (logiques vu la décomposition de la roche) bien avant la grosse explosion... de la logique donc mais ce reflet, si c'est bien un reflet, ne se reflète pas très logiquement et n'apparaît ni avant ni après bien que l'angle soit le même... un doute donc. Surtout qu'on rapporte également au moins un témoignage d'un météore sur Monaco en direction de l'Italie le soir du 15 février 2013 également, alors que celui de Cuba a été confirmé aussi. Les spécialistes ont beau dire qu'il s'agit d'évènements très rares au-dessus d'habitations, il semble tout de même y avoir des endroits très privilégiés (magnétisme à certains endroits qui attire ?, débouchés d'un ou plusieurs vortex au-dessus de certaines régions ? D'où viennent ces débris des 14 et 15 qui semblent orbiter à l'inverse (rétrograde ?) de la direction "classique" ? Satellite ou débris humains ou roches, queue de comète, qui reviennent par périodes de 105 ans (1908 Tunguska) ?
Publiée le 15 févr. 2013 : BREAKING NEWS: A meteorite has hit Cuba this evening. This is the second meteor to hit a communist country in the past 24 hours.
MAJ 17-02-13 : Autre vidéo montrant pour certains une intervention d'un objet non identifié bien réel sur le météore de l'Oural. Il est vrai que après les autres vidéos, les photos ci-dessus et en plus la déclaration du président de la Douma russe accusant clairement les Etats-Unis de provocation, on est en droit d'avoir des doutes, sans parler de complots ou autres... :
MAJ 18-02-2013 : Rapport de la NASA sur le petit astéroïde de l'Oural :
La Nasa a publié ses conclusions sur la chute et l’explosion d’une météorite vendredi 15 février, en Russie, qui a fait plus d’un millier de blessés : ce corps devait mesurer une quinzaine de mètres et peser entre 7.000 et 10.000 tonnes. Les premiers débris viennent d’être retrouvés.
Le matin du 15 février 2013, près de Tcheliabinsk, en Oural, une longue traînée lumineuse est apparue dans le ciel. Une énorme explosion a suivi, dont le souffle a causé de nombreux dégâts et des victimes, pour la plupart blessées par les éclats de verre projetés par les vitres brisées. L'objet était une modeste chondrite d'une quinzaine de mètres de diamètre. © Rickgobe, YouTube
Lorsqu’elle a explosé, la « météorite de l’Oural » a dégagé une puissance équivalente à 500 kT de TNT, soit une trentaine de fois la puissance estimée de la bombe atomique tombée sur Hiroshima en août 1945. C’est ce qu’a annoncé la Nasa après l’étude de la trajectoire de ce corps, alors que les premières estimations parvenaient seulement à 30 kT. Le souffle de l’explosion a détruit des bâtiments et brisé d’innombrables vitres, dont les éclats ont fait de nombreux blessés, légers pour la plupart. Les autorités russes parlent aujourd’hui de plus d’un millier de victimes. « Un tel évènement survient en moyenne une fois par siècle », a expliqué Paul Chodas, spécialiste des géocroiseurs au JPL.
La météorite est entrée dans l’atmosphère à 18 km/s (près de 65.000 km/h). Le petit astéroïde a ensuite parcouru le ciel pendant une trentaine de secondes avant de se désintégrer au-dessus de la ville russe de Tcheliabinsk (ou Chelyabinsk), à 1.500 km à l’est de Moscou, dans le sud de la chaîne de l’Oural. Sa trajectoire a pu être reconstituée grâce aux enregistrements en infrasons effectués en permanence en différents endroits du globe.
Premiers débris retrouvés : la météorite russe est une chondrite
Un débris de la météorite de l'Oural. On sait déjà qu’il s’agit d’une chondrite, c'est-à-dire une pierre contenant du métal, et provenant d'astéroïdes qui figurent parmi les plus anciens du Système solaire. © Photo Denis Panteleev, Ria Novosti
La taille de ce corps était de 15 à 17 m et sa masse comprise entre 7.000 et 10.000 t. Sa taille est donc le tiers de 2012 DA 14, l’autre astéroïde du 15 février qui, lui, atteint quelque 130.000 t. La proximité dans le temps de ces deux passages est une pure coïncidence, insiste la Nasa. Les trajectoires des deux corps sont en effet très différentes. L’astéroïde 2012 DA 14 venait grosso modo du sud et a frôlé la Terre à 28.000 km, presque perpendiculairement au plan équatorial avant de s’éloigner vers le nord. La météorite de l’Oural venait du secteur nord de notre ciel et suivait une trajectoire dirigée vers le sud-est.
La recherche des débris a commencé ce weekend, notamment dans le lac de Tchebarkoul, juste à côté de la ville éponyme, où la couverture de glace a été perforée d’un trou de 6 m de diamètre. C’est à proximité qu’ont été retrouvés les premiers restes, d’après l’agence de presse Ria Novosti, qui publie ce matin les photos de petits cailloux attribués à la météorite. « [Elle] est de la classe des chondrites, c'est une pierre dont la teneur en fer est de près de 10 %. Elle devrait s'appeler "la météorite de Tchebarkoul" », selon Viktor Grokhovski, de l’université de l’Oural, interrogé par Ria Novosti.
MAJ 22-02-2013 : Dernier rapport sur le petit astéroïde qui s'est désintégré au-dessus de l'Oural le 15 février 2013 au matin. Des débris sont en en cours d'analyses en ce moment même. On note la création d'un nouveau système mondial de surveillance permanente du ciel : de quoi donc éventuellement détecter des OVNIs de toutes natures en approche (il serait temps) ... :
Reconstitution par Peter Brown (Nasa) de l'orbite de l'astéroïde autour du Soleil (en violet). L'image montre les orbites de Vénus, de la Terre (Earth) et de Mars. Sur ce schéma, ces planètes tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. L'astéroïde a donc rattrapé la Terre. Sa vitesse, relativement à notre planète, au moment de son entrée dans l'atmosphère était de 18 km/s. © Nasa
Les spécialistes des géocroiseurs à l’Agence spatiale européenneont examiné de près la trajectoire et l’explosion de l’astéroïde tombé en Russie au-dessus de Tcheliabinsk, dans la région de l’Oural. Ces informations sont d’une valeur cruciale pour le développement de stratégies de détection et d’observation d’astéroïdes. Décryptage avec deux services de surveillance de l'espace.
Le 15 février 2013 à 3 h 20 TU (4 h 20 en heure française métropolitaine), un objet naturel a pénétré l’atmosphère terrestre et s’est désagrégé dans le ciel de Tcheliabinsk, en Russie. Les nombreux enregistrements vidéo montrent une trajectoire allant du nord-est au sud-ouest avec un angle plat de 20° au-dessus de l’horizon. La vitesse d’entrée de cet astéroïde dans l’atmosphère est estimée à 18 km/s, soit plus de 64.000 km/h.
D’après les calculs de Peter Brown (University of Western Ontario, Canada) basés sur les relevés d’un réseau mondial, les fréquences des ondes sonores détectées étaient extrêmement basses et l’objet extraterrestre avait une taille estimée d’environ 17 m pour une masse comprise entre 7.000 et 10.000 tonnes avant d’exploser dans l’atmosphère.
L’explosion fut d’une puissance estimée de 500 kilotonnes de TNT – ce qui correspond à environ 30 fois l’énergie libérée par la bombe atomique d’Hiroshima –, et ceci à une distance de 15 à 20 km au-dessus de la surface terrestre.
Selon nos connaissances actuelles sur les objets géocroiseurs volant à proximité de la Terre, des événements d’une telle ampleur peuvent, statistiquement, se répéter après plusieurs décennies, voire tous les 100 ans.
Voici, sous forme de questions-réponses, l’analyse de l’équipe de l’Esa en charge de l’observation d’objets géocroiseurs à proximité de la Terre. Au micro, Nicolas Bobrinsky, chef de projet du programme de surveillance de l’espace (Space Situational Awareness, SSA) de l’Esa et Detlef Koschny, responsable des objets géocroiseurs au bureau de surveillance de l’espace.
Y a-t-il un lien entre cet événement et le passage prévu de l’astéroïde 2012 DA 14 qui a survolé la Terre à 19 h 27 TU ce même jour à seulement 28.000 km ?
Detlef Koschny : La trajectoire et le lieu d’entrée dans l’atmosphère, ainsi que le fait qu’il y ait beaucoup de temps entre ces deux événements, indiquent que l’objet qui a explosé en Russie n’est pas lié à l’astéroïde 2012 DA 14.
Quelles sont les causes des dégâts au sol ? Des personnes ou des bâtiments ont-ils été touchés par des fragments de l’objet en Russie ?
Detlef Koschny : De nombreux médias ont indiqué que l’onde de choc avait causé l’explosion de fenêtres et quelques dégâts aux infrastructures du centre-ville de Tcheliabinsk. Normalement, les premiers dégâts apparaissent quand la pression d’air est cinq fois supérieure à la pression normale au niveau de la mer. Un grand nombre de fenêtres peuvent se briser lorsque cette valeur est dépassée de 10 à 20 fois.
Comme l’explosion et la boule de feu se sont propagées le long d’une trajectoire basse sur l’horizon, l’onde de pression cylindrique s’est certainement étendue avec intensité directement sur le sol. La partie finale de l’explosion s’est probablement située directement au-dessus de Tcheliabinsk. Cela a probablement été la principale raison des dégâts causés par l’onde de choc.
Nous attendons encore la confirmation des autorités russes que des morceaux de la météorite ont été trouvés dans la région. Nous ne disposons pas actuellement d’informations de médias confirmant qu’une personne ou une infrastructure aient été touchées par les débris de l’objet lui-même.
Y a-t-il eu des cas similaires dans le passé ?
Detlef Koschny : Oui. Le cas récent le plus connu est probablement l’événement de la Toungouska qui a eu lieu en 1908. Une grande météorite ou un grand fragment de comète avec un diamètre estimé à 40 m a explosé à une altitude de 5 à 10 km. Ce fut le plus grand « caillou spatial » ayant pénétré l’atmosphère terrestre enregistré à ce jour, bien qu’il y ait eu des impacts beaucoup plus importants d’un point de vue géologique.
L’impact de Sikhote-Aline dans l’ex-Union soviétique avait été causé par un objet ferrugineux ayant une énergie équivalente à 10 kt de TNT. Il fut alors enfoui en grande partie dans le sol le 12 février 1947 au lieu d’exploser en l’air, comme cela fut le cas la semaine dernière.
Le 8 octobre 2009, l’entrée d’un objet dans l’atmosphère avait provoqué une boule de feu et une onde de choc au-dessus des îles indonésiennes comparables au cas russe la semaine dernière. L’énergie libérée à l’époque était d’environ 5 kt.
Quels sont les risques associés à un tel événement ?
Detlef Koschny : Les objets géocroiseurs (Near-Earth Objects, NEO) se réfèrent à des astéroïdes ou comètes d’un diamètre allant de quelques mètres jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres qui tournent autour du Soleil et dont l’orbite est proche de celle de la Terre. Actuellement, il y a plus de 600.000 astéroïdes connus dans notre Système solaire, dont 9.000 NEO. Dès qu’un objet est détecté, son orbite peut être calculée et un profil individuel de risque peut être développé. Une liste publique contenant ces objets géocroiseurs est régulièrement mise à jour par l’Esa.
Comment l’Esa contribue-t-elle à détecter des astéroïdes qui pourraient entrer dans notre atmosphère ?
Nicolas Bobrinsky : Notre programme de surveillance de l’espace soutient déjà des équipes d’astronomes en Europe afin de permettre des observations continues du ciel. Bien que ces observations soient complexes et demandent des équipements de grande qualité ainsi que des astronomes ayant l’expérience nécessaire, tout revient en fait à un processus assez simple : il faut assembler des images du ciel et vérifier s’il y a des points lumineux qui se déplacent.
Ces dernières années, l’Esa a soutenu plusieurs équipes qui travaillaient dans différents observatoires et qui ont détecté plusieurs objets dont on ne connaissait pas l’existence auparavant, dont l’astéroïde 2012 DA 14 qui a survolé la Terre vendredi dernier à une distance de seulement 28.000 km. Cette participation de l’Esa n’est qu’un début, car nous devons vraiment nous concentrer sur des stratégies de détection à long terme en augmentant nos capacités d’observation.
Dans le futur, l’Esa a pour objectif de coordonner une vaste étude au sein de son programme de surveillance de l’espace qui s’appuie sur un réseau de télescopes automatisés d’un mètre de diamètre. Ce système permettrait un balayage complet du ciel toutes les nuits afin de détecter d’éventuels objets mobiles. Il serait capable de détecter des objets ayant la taille de celui qui a explosé en Russie la semaine dernière, et cela quelques jours avant leur entrée dans l’atmosphère – à condition que leur approche soit visible dans le ciel noir.
Ce futur système utilisera aussi des observations faites dans l’espace pendant des missions de l’Esa, comme Gaia. Les responsables du programme de surveillance de l’espace de l’Esa peuvent déjà assurer le financement du prototype d’un tel télescope et ont obtenu le mandat des États membres de l’Esa pour commencer son développement. L’étude complète nécessite quatre à six télescopes au total.
A suivre éventuellement pour les résultats d'analyses des fragments trouvés.
Recalcul des données pour Apophis :
Une étude récente a mis à jour l'évaluation du risque d'impact pour 99942 Apophis. Cet astéroïde géocroiseur de 325 mètres de diamètre a fait l'objet d'une attention particulière après qu'il ait été constaté une probabilité significative d'impact avec la Terre en avril 2029. Bien que l'impact potentiel de 2029 ait été écartée en quelque jours, la possibilité d'un impact potentiel survenant après 2029 continue d'être difficile à écarter.
Selon de vastes mesures de positions effectuées avec des télescope optiques et des radars de 2004 à 2012, Apophis passera près de la Terre en 2029 à une altitude de 31 900 + / - 750 km (environ 5 + / - 0,1 rayons-Terre au-dessus de la surface de la Terre). Cette altitude est suffisamment proche pour que la gravité de la Terre détourne l'astéroïde sur une trajectoire qui le ramène vers la Terre et qu'il y ait un risque d'impact avec notre planète. Les trajectoires d'impact nécessitent qu'Apophis passe à une altitude bien précise lorsqu'il est proche de la terre. Cette altitude est connue sous le nom de "trou de serrure".
Des observations récentes du télescope Pan-STARRS PS1 à Hawaï ont réduit l'incertitude orbitale actuelle par un facteur de 5, et début de 2013, les observations radar de Goldstone et Arecibo permettront d'améliorer encore la connaissance de la position actuelle d'Apophis. Cependant, l'état actuel des connaissances est maintenant suffisamment complet pour que l'incertitude dans la prédiction de la position en 2029 soit complètement dominée par le soi-disant effet Yarkovsky. On appelle effet Yarkovsky une perturbation subtile non-gravitationelle due au re-rayonnement thermique de l'énergie solaire absorbée par l'astéroïde. Il dépend de la taille de l'astéroïde, de la masse, des propriétés thermiques et est critique sur l'orientationde l'axe de rotation de l'astéroïde, cette orientation étant actuellement inconnue. Cela signifie que les prévisions pour une possible rencontre en 2029 avec la Terre ne va pas s'améliorer de façon significative jusqu'à ce que ces caractéristiques physiques soient mieux déterminées.
Le nouveau rapport, qui ne tient pas compte des mesures radar de 2013, identifie plus d'une douzaine de trous de serrure se situant a proximité du passage de 2029. Notamment, l'impact potentiel en 2036 qui avait déjà occupé la plus grande probabilité a été exclu. Depuis sa probabilité est tombée bien en-dessous d'une chance sur un million. En effet un seul des impacts potentiels a une probabilité d'impact de plus de 1 million. Il y a un trou de serrure large de 2 mètres qui mène à un impact possible en 2068, avec une probabilité d'impact d'environ 2,3 sur un million.
Pour plus d'information voir la rapport complet (en anglais): http://arxiv.org/abs/1301.1607
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