Mystères de la vie et extra-terrestres
Voici un article de France-Info assez "Terre à Terre" et très figé dans le présent-passé d'une grande partie de la science officielle, coincée par des dogmes datant de plusieurs dizaines d'années et offrant peu de perspectives de développements futurs : elle cherche toujours sa "nouvelle physique" depuis les années 70 et même les successeurs de Darwin ne sont pas parvenus à compléter et expliquer les manquements de l'Evolution à ses propres "lois". De plus, trop d'éléments prouvent que des artefacts ou des données "ne convenant pas" ont été et sont systématiquement détruits, cachés, ignorés ou dénigrés par les mêmes tenanciers de ces dogmes qui participent aux mensonges d'une institution qui tient avant tout à garder ses prérogatives et pouvoirs. D'un autre côté, le débat radio est plus ouvert que cet article et moins "années 80" avec le "prête à sourire" de Mathusalem et le questionnement sur le mystère de la vie est intéressant, bien que l'aspect spirituel éventuellement intimement lié à la vie même ne peut être abordé sereinement par des astronomes ou même biologistes "purs et durs"...
" Il y aurait près de mille milliards de planètes dans la Voie lactée, notre galaxie. Dernière découverte en date, un petit système planétaire constitué de planètes recouvertes d'eau. De quoi alimenter espoirs et fantasmes d'y trouver les cousins extraterrestres de nos dauphins, marsouins et autres pingouins. Un institut de recherche américain a même orienté les antennes de son radiotélescope vers ces planètes, juste au cas où ces créatures, si elles existent, chercheraient à communiquer avec nous...
L'information peut prêter à sourire, et pourtant elle est vraie : l'institut américain SETI, qui vise à rechercher d'autres formes de vie dans l'Univers, a "écouté" les planètes du système Kepler 62 avec le radiotélescope de Hat Creek, en Californie, dans l'espoir que peut-être, si des formes de vie y existent, elles ont développé une technologie identique à la nôtre pour tchater avec les autres civilisations de la Galaxie... Oh, surprise, les antennes de Hat Creek n'ont rien entendu... Il est vrai qu'aux États-Unis, plus qu'en Europe où la rationalité fait encore barrage, la croyance en d'innombrables civilisations peuplant l'Univers est communément admise, au point que nombre d'Américains pensent que leur pays est régulièrement visité par les extraterrestres. On baigne encore là-bas dans l'Age d'Or de la SF, on surfe encore sur la vague de soucoupes volantes des années 1960, l'hyper optimisme techno-scientifique qui veut que demain, tout sera possible et, à chaque nouvelle planète découverte, un communiqué de presse est publié s'interrogeant le plus sérieusement du monde sur l'habitabilité de ladite planète.
Alors, forcément, quand le satellite Kepler a découvert les planètes du système Kepler 62... Qu'on en juge, autour de cette étoile ressemblant un peu au Soleil, située à 850 années-lumière, tournent cinq planètes, dont deux situées dans cette fameuse " zone habitable " comprendre dans une zone où l'eau peut exister, comme sur Terre, à l'état liquide. D'après les chercheurs, ces deux planètes seraient recouvertes d'un océan de plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur... Une planète, de l'eau liquide, des extraterrestres, bien sûr ! Cela dit, ne caricaturons pas : cette recherche naïve, vertigineusement anthropocentrée – l'écoute de civilisations comparables à la nôtre – fait plutôt sourire la communauté scientifique, d'ailleurs, le SETI Institut fonctionne sur des fonds privés...
Reste que les savants cherchent des traces de vie ailleurs... Et que détecter des dauphins, des marsouins ou des pingouins sur les " planètes-océans " de Kepler 62, ce n'est pas une mince affaire... Constatons déjà que la planète Mars, située dix milliards de fois plus près, est grattouillée par des robots depuis des décennies sans que personne ne parvienne à décider si la planète rouge a un jour accueilli une forme de vie... Alors à 850 années-lumière...
Aujourd'hui, la technologie n'existe pas pour détecter des " traceurs biologiques " sur d'autres planètes... Les exoplanètes découvertes jusqu'ici ne sont que des points virtuels sur des courbes sinusoïdales, des ombres passant devant leurs étoiles, ou des taches floues... Détecter sur ces mondes lointains des gaz qui signeraient la présence de formes de vie exigerait des télescopes d'une puissance inconcevable aujourd'hui. D'ailleurs, une détection de ces traceurs biologiques ne donnerait pas de résultat univoque, comme pour Mars, l'incertitude pourrait perdurer des décennies, des siècles.
Pour en savoir plus sur la vie – personne ne sait encore la définir – ses conditions d'émergence sur Terre – inconnues – et la possibilité qu'elle existe ailleurs, il est bon de se plonger dans De l'inerte au vivant, une enquête scientifique et philosophique, paru aux éditions La ville brûle. Autour du journaliste Sylvestre Huet, des astronomes et des biologistes – Patrick Forterre, Louis d'Hendecourt, Christophe Malaterre et Marie-Christine Maurel échangent sur le mystère du vivant. Un ouvrage passionnant mais très exigeant parce que technique, d'où il ressort surtout l'extraordinaire complexité du phénomène vie, une complexité qui contraste avec la simplicité des objets manipulés par les astronomes – galaxies, nébuleuses, planètes. Biologistes et astronomes ont pourtant fondé une discipline commune, l'exobiologie. Cette science, qui vise à étudier les formes de vie dans l'Univers a au moins un objet d'étude à sa disposition : la planète Terre.
Source : France Info
Yves Herbo-SFH-05-2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ne pas hésiter à commenter, donner votre avis, faire part de votre propre expérience... Ce site et une sauvegarde ancienne, à mettre à jour, du blog https://www.sciences-faits-histoires.com/