OVNIs, paranormal, légendes et miracles : mon témoignage, mon expérience MAJ
nz-kaikouia-1978 - cet objet ressemble de par la couleur à la boule laiteuse que j'ai vue, mais tout à fait ronde
Introduction
Après mûre réflexion, j'ai décidé de révéler ici mon histoire, tout simplement. Ce sont des parties de ma vie réelle, pas de la fiction ni d'ajouts inutiles. Je ne faits pas ceci pour la gloire, je ne le faits pas pour l'argent, je ne le faits pas pour faire douter les hommes ni pour nier leurs croyances. Je témoigne, c'est tout, et je n'affirme être rien d'autre qu'un homme assez cartésien qui se pose des questions sur trop de choses non cartésiennes dans ce qu'il voit (et échange, discute) autour de lui... mais inutile de tergiverser, pour témoigner au mieux des enchaînements et phénomènes rencontrés, il va me falloir vous raconter d'assez longs passages de ma vie, et des témoignages de proches, témoins eux-mêmes , et souvent coi devant de tels faits surprenants. Dans la mesure où ces billets sont assez limités en caractères, je procéderai par Chapitres et je réunirai le tout comme page de thème par la suite. Voici donc le Chapitre 1 et évidemment pour commencer l'une de mes plus étranges rencontre/phénomène/hasard rencontré tout au long de ma vie, et qui s'est donc produit vers 1969, et finalement assez peu de temps après mon arrêt subi de toute activité spirituelle (voir plus bas).
Chapitre 1
Je vais donc commencer par le tout début : je dis tout de suite que je ne me souviens pas du tout de la date précise (mon père non plus) ni même de l'année à 100% : ce dont je suis sûr, c'est que cela c'est passé un soir très doux (probablement entre avril et juillet), vers 21 heures (nous avions fini de manger et mon père débutait une émission ou un match à la télévision pendant que ma mère était encore dans la cuisine - du classique !). Moi la télé ne m'intéressait pas trop ce soir-là, j'avais chaud et j'étais sorti sur le petit balcon que nous avions au 4ème étage de cet immeuble de 7 étages au 50 rue Balard, Paris 15ème. Nous avions une vue bien dégagée car au-dessus des arbres de la large rue et en face il n'y avait que les bas murs et entrepôts des usines Citroen (qui prenaient à l'époque une grande partie des deux rives de la rue Balard et du Quai André Citroen).
C'était probablement en avril ou mai 1969 (je me souviens de 1968 et de ses événements grâce à une belle vue de haut sur les usines en question et ce qu'on y voyait !) car il faisait déjà nuit, mais encore chaud alors que les infos de 20 h étaient finies depuis un petit moment : j'avais donc encore 9 ans (je suis né le 4-8-1959). Situé sur un balcon au 4ème d'un immeuble au 50 rue Balard avec une belle vue en direction de l'est et le sud de la capitale, je vois juste en face de moi, frôlant le haut des immeubles qui barrent l'horizon, une lumineuse boule blanche grossir. L'héliport de Paris, situé juste à côté du périphérique entre le 15ème et Issy-les-Moulineaux me permet de connaître depuis plusieurs années les bruits et lumières liées aux hélicos... rien à voir : aucun bruit et les hélicos ne survolent jamais le 15ème directement : mêmes les touristes sont obligés de faire le tour de Paris et à l'époque, il n'y a pas encore la montgolfière qui s'envole régulièrement de nos jours des quais André Citroen réaménagés... la boule grossi très lentement et se dirige tout droit vers moi, tout en abaissant son altitude : je la vois un moment devant les immeubles du fond, quand elle passe au-dessus du Cimetière de Grenelle qui est en face et des entrepôts des usines. Je la fixe et suis comme hypnotisé par sa vision : éclatante et en même temps pas aveuglante du tout : pas du tout un phare d'hélicoptère et toujours aucun bruit. D'ailleurs il y a un silence étonnant à cette heure et peu de trafic, mais l'endroit est assez tranquille quand les usines dorment (plus ou moins) : peu d'habitations à l'époque. Je me retourne rapidement pour taper aux carreaux de la fenêtre et faire venir mon père... celui-ci est en plein film et je l'ennuie manifestement... il me demande du geste ce que je veux, je lui faits signe de venir vite, excité, mais il m'envoie bouler et détourne son attention... je laisse donc tomber et reporte mon attention sur la boule blanche, qui est devenue assez grosse, autant que la Lune et même plus, avec une espèce d'aura blanche brumeuse autour, s'estompant dans la nuit. L'objet n'est pas haut et je me tord le coup pour le voir passer au-dessus de la rue, toujours identique, il s'est légèrement décalé par rapport à moi et je regarde un peu vers la gauche et à mon zénith. L'objet s'arrête soudainement 2-3 secondes juste au niveau du toit de mon immeuble et je me suis donc tourné sur la gauche pour lui faire face. Il disparaît soudainement en reprenant son chemin au-dessus du toit. Je me précipite de l'autre côté de l'appartement où 3 fenêtres donnent vers l'ouest et le sud. Ma mère encombrant la cuisine et n'osant pas trop entrer dans la chambre de mes parents, je me jette vers les WC, grimpe sur la lunette fermée (je précise :) ), et me penche pour surveiller la réapparition de la boule si elle a suivi la même direction... j'attendrai bien 15 minutes en vain... rien, aucun bruit. Vers le sud-est, très loin, un clignotement rouge signale un hélico en approche. C'est tout, soit la boule s'est volatilisée, soit elle est partie à la verticale du toit. Bien que ce soit difficile de se rappeler précisément la durée de toute l'observation, en tenant compte du fait que je me suis retourné vers mon père pour frapper au carreau, que j'ai fermé les yeux quelques secondes pour être sûr de ne pas rêver, je dirai qu'elle n'a pas dû durer plus d'une minute, deux maximum, ce qui est suffisamment long pour identifier un éventuel hélico, ou un simple gros ballon gonflé à l'hélium... d'autant plus que le souvenir de voir les bords de l'immeuble, en haut, être légèrement illuminés par l'objet lorsqu'il l'a frôlé est présent...
J'étais sur mon balcon (petite croix rouge) et l'objet est en blanc. Les immeubles que j'ai rayé en bleu n'existaient pas en 1969. D'ailleurs mon immeuble a aussi été rasé et remplacé par un autre depuis, et en face tout a été construit : je ne pourrai plus voir venir d'aussi loin cette boule de nos jours du 4ème étage. Le quartier a bien changé, exit la tranquillité des entrepôts a un étage, immeubles et commerces ont remplacé en grande partie des usines Citroën, la rue à même l'air à double sens maintenant...
A la vue de ce témoignage (les scènes précises n'ont jamais quitté mon esprit, même quand je suis passé à d'autres obligations, elles sont toujours revenues, en rêves ou en voyant juste un article parlant de certains sujets) d'un enfant de 9 ans, je pense que vous comprendrez pourquoi je n'en ai pas fait trop mention au cours de ma vie. Mon seul témoin indirect est mon père, qui m'a confirmé encore récemment se souvenir de cet incident, il m'a aussi d'ailleurs rappelé qu'il m'avait fait passer, tout enfant, un test de QI devant mes surprenantes soudaines aptitudes (et aussi à la demande d'un prof de français à priori).Je n'en ai pas trop parlé aussi jusqu'à présent car, maintenant, je commence seulement à réaliser à quel point certains événements étranges de ma vie l'ont influencés réellement, et d'une façon tellement subtile qu'une compréhension totale m'est encore impossible.
Je m'explique : avant cet événement, j'étais un enfant très calme et assez isolé : j'avais été élevé en grande partie par ma grand-mère et ma tante dans le Pas-de-Calais (ma famille est originaire du Nord et du Pas-de-Calais - un ancêtre aurait travaillé pour un roi d'après des recherches familiales, mais surtout des mineurs de charbon ou cultivateurs pour la plupart...), puis subi des déménagements entre Le Pas de Calais, La Ferté-Allais en banlieue parisienne et Paris 15ème : pas d'amis de mon âge avant mon arrivée dans le 15ème. Je passe mes loisirs entre le vélo et les batailles rangées de petits-soldats (les batailles pouvaient durer des semaines au désarroi de ma mère : elles prenaient les 3/4 de ma chambre ^^)... jusqu'à cet événement donc. Après, et aussi de l'avis de mes parents donc, je m'extériorise beaucoup plus, me retrouve assez vite avec de bons amis, etc... mais en même temps, mon imagination s'exacerbe et c'est l'idée de mon instituteur (Je crois me rappeler qu'il s'agissait de Mr Corneloup ou quelque chose de proche) de faire écrire un petit roman avec images qui sera un déclencheur de plus à cette époque. Enthousiasmé, je pond un assez long texte comptant les aventures d'une jolie jument nommée Bacara, aventure assez féerique d'ailleurs dont une partie seulement sera retenue (le professeur, avec raison avec le recul, a insisté sur la communauté de l'écriture). Cela se situe dans l'année scolaire septembre 69-juin 70, quand le livre est enfin complet avec tous ses dessins et peintures collés sur les 100 exemplaires fabriqués par la classe elle-même, nous faisons une petite émission tournée dans la classe (Ecole St Charles Rue St Charles à l'époque) pour la télévision régionale. Notre professeur est enthousiaste car sortir un tel livre fait entièrement par des enfants de 10 ans est assez exceptionnel. A partir de cette période j'alternais sans le vouloir des périodes d'écritures - en plus de mes devoirs donc - calmes et axées sur l'imagination et le futur à d'autres beaucoup plus nerveuses et déchaînées - dont deux fugues vers 12 ans avec le même ami). J'ai retrouvé ce petit livre miraculeusement échappé des méandres de ma vie, assez abîmé par le temps, avec la petite liste de ses auteurs et quelques mentions me confirmant la date. Par la suite, j'écrivais très vite (avant mes 15 ans) plusieurs romans (plusieurs ont disparus ou ont été détruits), tous sur des aventures et légendes se déroulant dans des endroits et temps inconnus pour la plupart. Le début d'un de mes romans que je décris dans une rédaction pour ma professeure de français de l'époque (72-73 ?) attire son attention dès le débuts de la classe : elle est étonnée par mes capacités au niveau de l'écriture et de l'orthographe, intérêt de ma lecture... et elle me demande si j'ai déjà lu un roman du scientifique Sir Fred Hoyle : le Nuage Noir. Ce nom ne me dit évidemment rien : seul mon père travaille depuis des années et je n'arrive en principe à acheter que quelques magazines Marvel par mois à l'époque avec l'argent de poche négocié ! Je découvre donc ce roman de science-fiction de l'inventeur de la théorie du Big-Bang à ce moment. En effet, mon roman, par tout à fait d'autre biais romancés, rejoint d'une certaine façon l'idée globale du célèbre physicien... bien qu'écrit par un enfant de 13 ans. Je pense que c'est cette professeure (et toutes mes rédactions de l'époque - avec des notes jamais inférieures à 18 en français) qui a demandé mon passage à des tests de QI... bien qu'il soit trop tôt d'ailleurs selon les normes. Le peu que je me souvienne de ces tests (mon esprit les a évacués rageusement pendant un moment), est que je ne voulais pas les faire, qu'ils m'ennuyaient et que j'avais pas fermé l'oeil de la nuit, tout comme chaque examen ou événements " spéciaux" connus à l'avance de ma vie d'ailleurs, y compris professionnels ! Je me souviens tout de même du moment où les choses se compliquent nettement dans les pages et la logique demandée et où je trouve les facilités ou difficultés de façon différentes, jusqu'à ce que mon attention se relâche au milieu de suites logiques assez aisées et me font tourner les pages vers l'avant de lassitude, en rempli quelques parties au hasard en me disant que c'est un peu idiot ces suites jusqu'à ce que le temps imparti soit fini... mon père me dira quelques jours plus tard que les résultats sont incomplets à cause de mon âge mais que je ne suis pas un "surdoué " (ouf pensais-je à l'époque) mais juste à la limite supérieure de la moyenne... je crois que mon père ou la prof me disait aussi que ces tests n'étaient basés que sur les aptitudes mathématiques ou géométriques, mais que mes aptitudes subites étaient plutôt d'ordre littéraire... mes tests reflétaient juste de bonnes aptitudes question orientation spatiale mais c'est tout à priori...
Je ne vais pas continuer plus en avant sur le sujet pour le moment, mais je voulais tenter surtout de vous faire comprendre que la suite de ma vie a été de la même sorte (sauf durant une assez longue période d'une dizaine d'années-et encore) parsemée de rencontres et coïncidences qui ont fortement influencé mes propres décisions (je ne dis pas que des décisions ont été "obligées", mais que l'existence même de l'événement qui provoque certaines prises de décision sont influencées, voir créées. Comme on dit, il y a un nombre de coïncidences qui fait que celles-ci n'en sont plus... mes autres preuves personnelles concernant le sujet sont beaucoup plus étoffées, mais elles incluent une relation (c'est très nettement perçu par moi) avec la religion (et oui j'ai dis le mot, mais comment faire autrement ?) au sens large du terme mais aussi avec les traditions, les légendes et les mythes. Et notamment les apparitions de Marie recensées ou les "anges" (les photos que j'ai vu et les descriptions correspondent à la même couleur et apparence "fantomatique" ou d'orb. Mieux, j'ai eu une forte confirmation personnelle sur l'existence du maintien de la conscience d'une personne décédée, plusieurs jours après son décès, très récemment... Tout ceci pour arriver à ma conclusion actuelle : certains des phénomènes OVNIs décrits sont issus de la même entité que ce qui se manifeste parfois sous l'apparence divine ou parfois sous l'apparence fantomatique. Et cette entité influence ou guide l'être humain, vers des prises de décisions qui l'envoient ou non dans une direction voulue... cette influence semble être complètement invisible à la plupart mais bien perceptible par d'autres, qui semblent être en augmentation dans le monde. Je pense que mon but actuel est de tenter de faire prendre conscience aux gens des influences sur leurs vies réelles de ces événements particuliers dans leurs propres vies que la plupart oublient ou rejettent d'instinct ou par... rationalisme. Inutile de vous dire que l'étude de certains témoignages paranormaux ou sur les OVNIs ont bien conforté mon impression d'ensemble sur les phénomènes...
Bon, juste deux phrases rapides sur une toute petite partie de ma "carrière" de 20 ans chez Thomson-CSF-Airsys, puis SODETEG (Thomson-SA), devenue Thomson-Engineering & Consulting avant d'être démantelée vers 2003 (?) suite à l'affaire de corruption sur les tramways de Nice (son PDG, parachuté d'Australie en 2001 avait précisément été appelé pour remplacer l'ancien PDG (un homme non prédestiné à être PDG et cité dans un livre interdit : Mr Barrabes ! - voir ici : http://www.liberation.fr/societe/0101342614-l-ombre-de-l-elysee-derriere-les-fregates)... que j'ai donc côtoyé plus ou moins quelques années, la Direction des Ressources Humaines où je travaillais étant à quelques mètres de la Direction Générale. Ce nouveau PDG s'est donc retrouvé en prison et l'entreprise démantelée, j'ai appris par hasard que l'un de mes anciens collègues, un comptable très gentil qui passait trop de temps au travail et négligeait de fait un peu sa famille aussi, s'était suicidé à l'époque... pas le seul suicide dans cette entreprise malheureusement d'ailleurs...
Il me faudrait tout un chapitre pour parler de tout ce que j'ai vu, entendu et expérimenté sur ce qu'il se passe dans une entreprise internationale détenue majoritairement par un Etat et ses pratiques, tout en laissant de côté tous les aspects militaires ou autres dont je ne pourrai trop parler. Un résumé : SODETEG par exemple était une très très grosse société d’ingénierie bâtiment dans les années 70 et 80, on peut même dire la 1ère de France. Elle a été très brutalement démantelée (occupation, grèves et manifestations n'ont rien empêché) et des milliers de techniciens et ouvriers se sont retrouvés au chômage à l'époque (+3000 employés à l'époque). L'entreprise avait été liquidée par Thomson-CSF, devenue principale actionnaire et intéressée par un gros trésor de guerre (SODETEG avait construit de nombreux hôpitaux bâtiments, casernes militaires, etc... : de gros marchés publics bien sûr...). Mais une poignée de cadres et d'employés ont décidé à l'époque de conserver ce trésor et de terminer les contrats en cours, voir d'en rechercher d'autres... Thomson se retirait de l'affaire et SODETEG redevenait une (maintenant petite!) entreprise privée... jusqu'à ce qu'un nouveau contrat (avec l'étranger-Le Qatar) fait revenir Thomson-CSF (et l’État intéressé derrière) qui arrive à reprendre le total contrôle de SODETEG ! Aussitôt la machine se met en marche et la société est avalée par la multi-nationale, tout en restant petite filiale avec son siège au Petit Clamart sur deux étages de l'immeuble de l'ancien siège de Bouygues, et le recrutement est lancé dans le Groupe car cette société est en défaillance sociale... quand j'arrive à Sodeteg (un collègue proche qui s'y est fait muté m'a réclamé et je décide de tenter le coup - d'ailleurs je signale ici que ma mutation s'est plutôt mal passée du côté de la DRH de Thomson-CSF-DSE Bagneux qui ne pensait pas perdre ses deux meilleurs assistants en l'espace de 6 mois...), c'est un peu la mauvaise surprise : il ne reste que 128 personnes sur les 3000, dont presque la moitié de CDD et d'intérimaires... pire, toute la DRH et une partie de la comptabilité sont tenues par des intérimaires et CDD. Et nous sommes donc deux employés de Thomson Bagneux mutés pour régler tout ça. C'est un peu l'anarchie, des dossiers du personnels et des pièces diverses ont même disparues... Thomson-CSF vient juste de reprendre l'édition des bulletins de paie et l'informatique de gestion a son compte... tout repart à zéro et on doit tout faire pour que ça fonctionne sans léser personne bien sûr... Beau challenge que nous réussirons puisque Sodeteg rachète même des petites filiales (documentations techniques, université Thomson pour la formation, SRTI Système pour ses brevets sur les usines à oxygènes pour sous-marins, entre autres et le bureau d'études s'étoffe avec de nouveaux architectes, commerciaux et techniciens peu d'années plus tard...
Pour réunir tout ça (Sodeteg-SRTI systeme-Thomson-CSF Cooperation), un gros mouvement des trois anciens lieux de ces sociétés est effectué sur des locaux loués à Thomson-CSF-immobilier à Meudon La Forêt... c'est ici que j’entends parler (presque immédiatement) à nouveau de Franc-Maçonnerie : un étrange aménagement - beau mais sortant de l'ordinaire - a été fait au niveau des tapis de sols, des murs entourant les entrées de la Direction Générale et de son ascenseur : un très ancien délégué syndical élu depuis des années me glisse : " tu voies la pyramide au sol et autour de l'ascenseur et les autres motifs géométriques : c'est des symboles des Franc-maçons, les architectes ont fait ça à la demande de la haute direction... ". Devant ma mine surprise, il ajoute : " oui mais c'est logique aussi : les architectes sont des francs-maçons pour beaucoup et mettent des symboles cachés quand ils peuvent... ". Soit, mais ne serait-ce pas plutôt le trésor de guerre de Sodeteg qui attirerait tout ce joli monde ?... la suite me donnera plus ou moins raison si je vois ce qu'est devenue cette entreprise après mon départ (+ 2000 personnes quand je suis parti après les rachats d'une partie d'une autre grosse société d'ingénierie spécialisée dans les transports (métro-tramways) avec 7 filiales en province ! D'autres courriers et conversations sur les franc-maçons m'ont confirmé certaines choses, mais je ne m'étalerai pas là-dessus... il suffit simplement de dire que ce "mouvement" de réflexion (c'est plus ou moins leur alibi) est en fait manipulé par des individus qui ont bel et bien des objectifs qui ne sont pas ceux affirmés officiellement...
Comme je le disais, il y aurait de quoi écrire un livre, mais ce n'est pas le but ici. Tout ceci pour parler de toutes ces rencontres successives (j'ai même revu récemment une personne rencontrée par hasard enfant vers cette époque dans le 15ème, ici en bas de chez moi, bien loin !). Je ne sais pas si ma fille et mon futur gendre ont bien réalisé que nous avons échappé il y a quelques mois miraculeusement à un accident mortel... je parlerai de cet accident et d'autres choses par la suite, je ne vais pas tout raconter d'un coup, vous devez vous en douter...
Je vais vous indiquer ici les liens des quelques articles en relations directes avec mon sujet principal, puisqu'il me touche personnellement. Ils sont assez rares d'ailleurs mais je vais vous recopier ici, (et aussi pour mon archivage) mes commentaires accompagnant ces articles. Merci de lire aussi les articles en question pour faire le rapprochement avec mes commentaires, qui rejoignent mon "puzzle" composé de témoignages, de souvenirs frais ou non, de faits avérés et parfois tragiques ou heureux.
Lien de l'article : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-chef-des-plongeurs-d-ocean-x.html
Commentaires : " Étonnantes révélations donc du chef des plongeurs d'Océan X sur un objet gigantesque vu en 1996 et ayant les mêmes couleurs et apparences que l'anomalie 1 au fond du Golf de Botnie.
Une analogie entre un événement assez lointain et qui semble avoir légèrement modifié et orienté la destinée de Dennis Asberg : c'est tout à fait le sentiment qu'il ressent. Et c'est aussi très étrangement une analogie avec ce qui m'est arrivé à moi-même, lorsque j'étais enfant, et mon propre ressenti sur différents événements qui me sont arrivés tout au cours de ma vie (et celle de mon entourage obligatoirement). Tout comme lui, après avoir vu cette grosse sphère blanche à 15-20 mètres au-dessus de moi, je pense très sérieusement que ma vie n'a plus été celle d'un enfant ordinaire, et je m'aperçois même (tardivement) que la plupart de mes réactions (devenues négatives à mon sens) pendant une assez courte période (heureusement !), ont été engendrées par cette lutte inconsciente entre ma destinée "normale" et "l'autre", celle dont j'ai pu prouver l'existence par sa constance et répétition, au cours du temps et de celui de mon entourage. Que dire rapidement sans paraître fou ou "inventif", alors même qu'on ne tente pas de convaincre qui que ce soit ? Ces données et preuves ne concernent pas que mes propres expériences, mais aussi celles dont m'a témoigné mon propre père et plus largement par ma famille du côté paternel (ma mère étant de la DDASS, abandonnée enfant avec son frère, peu de données). Cela m'a donc prouvé qu'il existait déjà, avant même ma naissance, une interaction étrange et une certaine "protection", un peu aussi comme si "quelque chose" provoquait des événements violents ou évidents, tout en "réparant" ou empêchant des conséquences souvent néfastes évidentes. L'impression que "quelque chose" veut prouver son existence à ma famille paternelle (la seule que je peux "vérifier"), et ce depuis plusieurs générations ! Peu de rapport avec les OVNIs à priori, et pourtant... c'est bien un OVNI (dans le sens technique du terme) qui semble avoir déclenché en moi et autour de moi ces événements étranges... dont je suis en train de faire la longue synthèse, et qui fera l'objet d'une publication. " Yves Herbo
Autre article inspirant : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/sciences/deux-scientifiques-disent-prouver-l-existence-de-l-ame-humaine-quantique.html
commentaires : " Cette théorie coïncide très bien avec ma propre perception de la réalité et de mon expérience de vie, ainsi que plusieurs faits bien réels qui se sont produits encore assez récemment, y compris pour plusieurs personnes possédant des apports génétiques communs. J'affirme aussi qu'il existe en permanence (mais l'état matériel rend "sourd") des communications entre ces "informations-âmes" et les "informations-matérielles". J'affirme aussi que ces "informations-âmes" conservent la conscience de leur dernière "réincarnation" (et assistent donc (ou tentent de le faire) leurs "porteurs génétiques" - qui se multiplient avec le temps dans le monde physique jusqu'à ce qu'elles se réincarnent à leur tour). Autant en parler ici, voici l'un des derniers événements qui s'est ajouté à la liste des autres, et qui m'a apporté la confirmation personnelle que j'attendais :
Les faits et coïncidences étranges qui ont parsemé toute mon existence, y compris cette sphère blanche silencieuse qui s'est approchée de moi d'assez près lorsque j'étais enfant, ainsi que mes tentatives pour en trouver certaines explications (logiques car j'ai un esprit assez cartésien), m'ont amené a demander à mes parents, il y a une bonne vingtaine d'années, à tout faire pour me faire comprendre que la mort n'existait pas quand ça sera leur tour, s'ils le pouvaient... je sais, je ne pensais pas pouvoir oser le demander à l'époque, mais je l'ai fait... et oublié pendant 20 ans d'ailleurs car ce n'est pas le genre de chose à laquelle on pense (heureusement).
Malheureusement, ma mère est décédée ce 11 février 2012, des suites d'embolies pulmonaires à répétition sur plusieurs années. Le 15 février 2012, je me rends à son enterrement, dans le Pas-de-Calais (l'Artois pour être plus précis) prévu le lendemain matin. Tout va bien malgré le temps passé à faire le demi-tour de Paris par l'A86 pour rejoindre l'A1 (1h30) mais, peu de temps après être arrivé dans la Somme, et alors que je roule normalement en 5ème dans une circulation très fluide, je sent soudainement une odeur de brûlé âcre. Cela arrive pendant que je double l'un des nombreux camions se dirigeant vers le Tunnel sous la Manche ou la Belgique, la voiture n'accélère plus et reste sur sa lancée, ralentie. Je tente de modifier mon rapport de vitesse mais plus rien : mon levier de changement de vitesses n'accroche plus rien et semble se promener dans le vide... j'ai toujours eu de très bons réflexes en matière de conduite et, possédant mon permis depuis 1979, j'affirme n'avoir jamais causé ou provoqué un accident (mon assurance peut en témoigner), j'ai même reçu dans les années 90 un avis de "diplôme" de la Sécurité Civile émanant de la Préfecture m'octroyant un titre de "très bon conducteur" (que j'ai zappé à l'époque, pris par d'autres soucis). Voyant une autre voiture se rapprocher vite de moi par l'arrière (et roulant dans les 145 km/h comme la majorité de nos amis belges roulent), je freine légèrement pour laisser le camion me redoubler à droite, me rabat vite derrière lui (pendant que la voiture nous double à gauche sans ralentir) et juste devant un autre camion qui avait aussi décidé de suivre son dépassement d'un autre camion sur la 3ème voie de droite. Là je suis obligé de mettre mes warnings pour signaler au chauffeur du camion, à 3 mètres derrière moi et qui doublait aussi un plus lent poids-lourd, que je suis en difficulté, et que ma voiture ralenti naturellement, il s'agit d'un terrain assez plat. Heureusement, le routier comprend très vite et freine, prend de la distance. Pendant ce temps, le camion devant moi a prit le large, et celui de droite me double à son tour : je me rabat derrière lui puis laisse la voiture ralentir, tout en freinant par à-coups et en me mettant sur la bande d'arrêt d'urgence. La voiture finit par s'immobiliser et les camions la secouent régulièrement en la dépassant... Inutile de dire que tous mes efforts pour enclencher une vitesse demeura morte : la boîte de vitesse s'est comme auto-détruite et fondue à priori, sans que j'y touche.
Pour précision, c'était un très bon modèle Nissan Almera, avec absolument aucun problème mécanique notable et ayant passé tous ces examens de contrôle facilement, le dernier en 2011, quelques mois avant sa mise à la destruction... Bon, encore un coup du sort inattendu me dis-je, un de plus et évidemment au pire moment : mon père m'attend et de la famille est en route aussi... je passerai sur les détails de cette journée assez éprouvante... un taxi finira par me mener à un loueur de véhicule indiqué par mon assurance et j'atteindrai ma destination 4 heures plus tard que prévu... Cet incident avec cette voiture revêt un caractère particulier lorsque je le rapproche d'un autre incident, qui s'est produit deux années auparavant, mais ne mettant pas la voiture elle-même en cause... j'expliquerai un jour cet incident qui a failli mal se terminer, en compagnie de ma fille et de mon futur gendre.
C'est curieusement 7 jours après son décès que cet événement confirmatif est arrivé, 2 jours après l'enterrement, alors que j'étais rentré chez moi en région parisienne... c'était donc dans la nuit du samedi 18 au 19 février 2012, je n'arrivais pas à m'endormir (comme souvent) mais j'avais laissé reposé le livre que je lisais (je ne peux dormir que si je lis quelques pages) et fermé les yeux, sans éteindre encore ma lampe de chevet. Presque aussitôt, une image assez floue surgit devant moi, une silhouette sembla descendre une grande pente droit vers moi. Il y avait une sorte de luminosité "sombre", comme si je voyais tout à travers un voile, un tissu, mais les bords de l'image étaient sombres et ne montraient aucun détail. La silhouette s'arrêta devant moi et fit le geste d'embrasser l'univers en me regardant bien en face. C'était ma mère, indéniablement. Mais je ne l'avais jamais connu ainsi, ni même en photo : elle était jeune, presque adolescente, et ses yeux, son visage semblaient rayonner de ravissement. Un peu l'expression et rayonnement que j'ai déjà vu chez ma propre fille quand, petite, elle accueillait un cadeau inattendu qui l'émerveillait. Elle me dit simplement " Je n'aurai jamais pu imaginer que la mort, c'était ça... " Puis tout disparut d'un coup. Je me retrouvais, un peu perdu, à tenter de la ramener, de la rappeler. J'attendais un moment autre chose, mais je savais déjà que mon niveau de conscience était bien remonté, et que j'étais même "excité"... je me relevais donc dans mon lit pour méditer un peu sur cette surprenante apparition, je réalisais alors seulement que ma mère avait répondu à ma demande, qui datait de bien des années. Et je réalisais aussi qu'elle l'avait fait d'une manière telle que je ne pouvais avoir aucun doute : ce ne pouvait être une construction de mon propre esprit car je n'avais jamais pu voir ma propre mère ainsi, si jeune et telle qu'elle était bien avant ma propre naissance. Ma famille proche a toujours été assez pauvre en photos, et je n'ai vu de ma mère, de toute ma vie, qu'une photo d'elle vers ses 20 ans, alors qu'elle connaissait déjà mon père. Mais cette jeune fille brune, avec ses yeux gris-verts particuliers et son sourire, était bien la même, mais plus jeune de plusieurs pairs d'années.
Il s'agit pour moi, vous vous en doutez, d'une preuve ultime. Mais je ne veux ni ne peux obliger quiconque à "croire" ou "assimiler" ma propre expérience. Comme je l'ai dis ailleurs, j'étais plutôt enclin à penser que ce genre de "message" était plus personnel éventuellement, mais quelques enchaînements surprenants et réflexions (dont ceux de cette année 2012) m'ont amené à envisager l'inverse. D'en parler au moins autour de moi (et là j'ai eu des surprises provenant de ma famille plus lointaine) et éventuellement à d'autres, sans tenter de convaincre mais juste de témoigner et de tenter d'expliquer ce que mes méditations ont (pour l'instant) retiré de ces expériences. Je sais qu'il existe déjà plusieurs témoignages et informations sur ce sujet important qu'est la survivance de la conscience après la mort, mais je ne m'y suis pas consacré du tout jusqu'à présent, je l'avoue. J'ai entendu parler d'un Moore je crois qui a des théories sur le sujet, mais je n'ai rien lu ni vu à ce sujet réellement depuis la fin des années 1970... il m'est arrivé de voir et d'entendre parler d'histoires de fantômes, de chasseurs de fantômes, comme presque tout le monde je pense, mais j'ai toujours préféré m'intéresser plus (même de très loin) au phénomène ovni ou aux mystères scientifiques et à l'archéologie. Mais, et encore à ce jour, j'ai préféré m'abstenir de connaître une théorie précise sur le sujet. Même si d'autres approches, comme les ovnis d'ailleurs, m'ont amené à lire et comprendre les théories dites "Gaïa" par exemple, ce ne sont que des lignes générales (qui rejoignent souvent d'ailleurs mes propres réflexions) de ces théories, avec une influence minime.
Je m'arrêterai là sur cet article dont j'ai largement profité étant donné son sujet, qui confirme effectivement scientifiquement mon ressenti et, comment dire, "assemblage de données" et d'idées (reçues ou non) pour tenter de trouver une raison à tout ça... Je pense qu'il me faut encore remettre à plat toutes ses données éparpillées (ou déjà regroupées) dans ma mémoire, y ajouter les nouvelles données issues d'autres mémoires (famille) et écrire un (long) récit de cette mini-biographie familiale, tout en respectant la décence, vérité simple et mémoire de cette même famille.
Voici une anecdote familiale qui a été tenue "secrète" au sein de la famille, principalement tant que les parents concernés étaient vivants, mais je n'ai vraiment découvert cette histoire véridique que l'année dernière, issue de ma cousine et marraine Janine, fille de l'une des sœurs de mon père donc, auxquelles cette histoire est arrivée, et de mon père qui a aussi découvert tardivement l'ensemble de l'histoire. Mais commençons par le début.
Août 1944, Pas-de-Calais-Artois. Contexte : les alliés ont débarqué bien sûr en juin 1944 et sont en train de libérer Paris. La région Pas-de-Calais, très tôt envahie par les nazis, est toujours occupée par des allemands de plus en plus nerveux. Les attentats se multiplient et les grèves des mines n'arrangent pas les choses : le couvre-feu est décrété et il est interdit de sortir ou même de se montrer à la fenêtre (mon père a d'ailleurs perdu un camarade d'école de 15 ans car il a commis la bêtise d'ouvrir sa fenêtre au moment où une patrouille allemande passait : une balle dans la tête...). Toute personne prise dehors après l'heure limite est immédiatement fusillée sans autre procès...
Cinq jeunes filles finissent un peu plus tard leur travaille que prévu (elle s'occupe de personnes âgées dans un hospice) ce jour-là, et elles n'ont pas été prévenues du couvre-feu décrété dans la journée par l'autorité allemande (pas de radio, pas de visites...). Parmi ces cinq jeunes femmes, les deux sœurs de mon père, Janine et Marcelle, (c'est là que mon père n'a pas su la vérité non plus à l'époque, comme leurs parents : ils ne savaient pas que c'étaient les deux qui ont subi ce qui est arrivé, les filles ont minimisé les choses pour ménager leurs parents : l'une des deux, plus jeune, n'était pas censée accompagner sa grande sœur...), une nonne en civil et deux autres collègues qui habitent aussi vers leur ville. Pas de transports à cette heure et époque, elles ont plusieurs kilomètres à faire à pied pour rentrer, comme tous les jours. Leur chemin leur fait traverser une forêt, comme il y en a encore beaucoup dans la région à l'époque (une forêt domaniale qui existe toujours d'ailleurs) et, manque de chance pour elles, une patrouille allemande les croise et les interpelle immédiatement. Elles ont affaire a un sous-officier nerveux et soupçonneux, qui ne parle ni ne comprend le français bien sûr. En examinant les papiers des jeunes filles, il s'énerve en voyant une carte d'identité avec une photo de nonne dessus et, apparemment, soupçonne la nonne en civil d'être une espionne ou une terroriste (ne pas oublier que les résistants français étaient bien appelés terroristes par le gouvernement franco-allemand au pouvoir, bien sûr). Il prend vite sa décision, les cinq jeunes filles sont placées devant des arbres, au bord de la route, et le sous-officier ordonne à ses hommes de les mettre en joue...
C'est à ce moment précis, celui où le sous-officier va ordonner aux soldats de tirer, qu'une voiture arrive à toute vitesse vers eux, s'arrête et qu'un officier allemand en descend et ordonne au sous-officier d'arrêter la procédure. Il examine a son tour les papiers des jeunes françaises et, comme il parle et comprend mieux le français, interroge rapidement la nonne et ses "complices" pour finir par être convaincu de l'innocence des jeunes femmes et leur demande d'aller passer plutôt la nuit au château propriétaire de la forêt, tout proche, pour éviter le risque de rencontrer d'autres patrouilles... ce qu'elles feront d'ailleurs, trop effrayées de rencontrer à nouveau de simples soldats fébriles...
Bon, coïncidence heureuse, coup de bol dirons-nous. Oui, bien sûr, je suis d'accord pour dire ça quand ce genre de petit "miracle" (ou "catastrophe" suivant le cas, se produit exceptionnellement et rarement dans l'entourage d'un homme. Précisément on y fait attention et on le retient parce que c'est rare. Mais que dire quand ce genre de chose se produit, et on le verra par la suite, de façon assez récurrente, voir systématique ?
Un autre exemple qui, cette fois, à profondément marqué mon père (en dehors de son adolescence passée sous la domination allemande) :
Après la guerre et comme la plupart de la région, il a rejoint la seule entreprise qui a besoin de main-d'oeuvre : les Grands Charbonnages de France et les Puits de mines de la région, là où il habite avec sa mère, son père étant décédé d'ailleurs de silicose (maladie du mineur) vers ses 50 ans...
Divion, Artois, 1954. Mon père a 24 ans, encore célibataire et, cette nuit du 19 au 20 juin 1954, il y a ducasse (fête foraine) dans le centre-ville de Divion. Peu d'occupations dans ces petites villes de province et la moindre petite fête regroupe du monde tard, bien que le temps soit plutôt orageux. Mon père est avec son meilleur ami, Henri Drouvin, du même âge, et ils sont également collègues de travail comme mineurs de fond. Curieusement, alors que cela ne lui était jamais arrivé jusqu'à présent, mon père s'amuse trop bien à la fête et décide de passer son tour de travail exceptionnellement cette nuit : il doit en effet prendre le relais avec une équipe de mineurs vers 3 heures du matin (les mines ne s'arrêtent jamais) en principe. Mais cette nuit-là, il n'a jamais vraiment su pourquoi, il n'avait pas envie d'y aller (il ne m'a rien dit mais peut-être une rencontre ?...), et il s'y est tenu. Il a tenté de convaincre son ami Henri de "sécher" aussi et de se faire remplacer (les volontaires ne manquaient pas) mais ce dernier avait peut-être besoin de cet argent ou n'a pas tout simplement voulu passer son quart...
" Ce jour-là, à 4 heures du matin, le feu du ciel a déclenché la catastrophe souterraine. Un orage déchire le ciel au-dessus de l'Artois. Le chef d'équipe Thelliez pense que le travail des 14 mineurs de l'étage 875 du puits de La Clarence est bientôt terminé. Au même instant, une flamme énorme s'abat sur lui, il est projeté à 40 mètres, la foudre vient de tomber. Elle provoque l'arrêt de la ventilation. Une poche de grisou se forme et, probablement avec le concours d'une étincelle d'outil, s'enflamme. C'est la déflagration du coup de grisou, suivie du redoutable coup de poussier. Immédiatement, les équipes de secours de La Clarence et d'Auchel accourent. A 7 heures, la première victime est remontée au jour. Il faudra 3 jours pour dégager les 8 tués et les 6 survivants. Deux d'entre eux succomberont ensuite à l’hôpital. "
C'est l'équipe de mon père, mais ce dernier ne l'apprendra que quand il rentrera à l'aube, un voisin surpris de le voir lui apprend la catastrophe et que sa famille se fait un sang d'encre, puisqu'il est censé y être descendu dans la nuit... sa mère et ses sœurs, tout le monde, pensaient qu'il était aussi au fond, porté disparu... Imaginez le choc pour mon père d'apprendre que, pour une fois qu'il ne veut pas aller au fond, une catastrophe se produit et surtout, que son meilleur ami Henri (le plus jeune sur la photo) fait partie des victimes... :
J'ai retrouvé ici un autre témoignage de cette époque et de voisins directs de ma famille de cette époque (moi j'étais loin d'être né encore), dont aucun n'y habite plus maintenant, puisque ma grand-mère et également mon oncle et tante, habitaient l'un en face de l'autre dans la Rue D de Divion... (et oui, les corons des Mines... qui existent encore ici et sont toujours habités !) :
Bon, encore un hasard extraordinaire pourrais-je penser, si ça s'arrêtait là... mais il y a fait indéniable pour moi : le même genre de chose m'est arrivé également, et pas qu'une fois (sans compter les autres" détails" que je dois décrire), à moi et aussi à ma fille et à son fiancé Mathieu, mais aussi à ma cousine, et à l'un de mes neveux il n'y a pas si longtemps.
Mais j'en reparlerais plus tard, mes souvenirs et conversations avec mon père l'année dernière m'ont en effet depuis éventuellement éclairé sur une origine plus lointaine (en ce qui me concerne en tout cas !) des phénomènes ou tout au moins un début d'explication, un signe...
Je suis depuis des années assez athée et même anti-religions en général à une période, plutôt humaniste et internationaliste, probablement utopiste un peu comme tout le monde... mais ma mémoire (et confirmation de mon père) me dit aussi que dans mon enfance, ma famille était tout de même assez religieuse... surtout ma grand-mère et tantes paternelles, pratiquantes et ma mère, croyante mais plus pratiquante par la suite...
Je n'ai pas été vraiment élevé par mes parents mes premières années mais par ma grand-mère, veuve, et sa fille et mari (Tante Marcelle, la sœur de mon père donc), tous décédés depuis. Ceci posé, je n'ai pratiquement évidemment plus de souvenirs de cette période, mais j'ai débarqué en région parisienne vers 6 et 7 ans (à priori) pour rejoindre mes parents et entamer l'école officielle... là, je me souviens avoir participé aussitôt à des offices chrétiens, catéchisme (je devais être emmené aussi à toutes les messes du dimanche matin je suppose à Divion !) et figurez-vous que mon père m'a même confirmé il n'y a pas longtemps que j'ai faits partie des "Chanteurs à la Croix de Bois" du 15ème arrondissement ! Chose que j'avais évacué de mon esprit apparemment ! Mais par contre, je me suis souvenu d'autres détails plus étonnants : la lecture de certains passages donnés par le prêtre-ouvrier du caté m'éblouissaient vraiment et me troublaient assez profondément... je m'en souviens parfaitement... un peu quand on est surpris brusquement (frayeur) et qu'on découvre quelque chose de beau...
Je me souviens que le prêtre avait remarqué mon bouleversement devant certains écrits par rapport aux autres, mais je me souviens aussi que d'autres passages me révoltaient soudainement, et je disais alors au prêtre : mais comment cela peut-il être aussi contradictoire avec ce que j'ai lu hier ? lui demandais-je ? Il me regardait alors avec soit un sourire mystérieux, soit avec de la peine, et me répondait invariablement : " je ne suis qu'un prêtre ouvrier et je ne comprends pas toutes les Écritures... "
Pour vous décrire ma sensation, j'ai eu l'impression d'un contact étroit, comme quand deux personnes ont en même temps une même réaction, compréhension... et très rapide. Ou comme quand deux complices se comprennent à la seconde sans rien dire... ça juste en lisant quelques passages de la bible... vous avez du déjà avoir cette sensation aussi quand vous regardez quelqu'un que vous aimez dans les yeux et que votre esprit "part" vers le sien... une complicité instantanée... je ne sais pas trop comment décrire ça mais c'est tout ça à la fois... comme un coup de foudre de quelques millisecondes qui, au lieu d'envoyer mon esprit vers un regard aimé ou complice, l'a envoyé tout droit vers le ciel... c'est le mieux que je puisse pour décrire ce sentiment puissant.
Je sais que le catéchisme et le chant se sont arrêtés assez brutalement car mon père a trouvé que je passais trop de temps avec le curé ! Je sais qu'il ne s'est rien passé du tout avec le prêtre-ouvrier et qu'il ne s'était rapproché de moi que parce que j'avais été touché par certains éléments spirituels... mais je sais aussi que mon père a été voir les supérieurs du curé pour se plaindre de ses intentions... et m'a retiré sans autre procès de toute activité religieuse...
Est-ce le réel point de départ de toute ma vie, qui est finalement la conséquence indirecte d'un événement précis décrit ci-dessus ? Tout pourrait me le faire penser maintenant, après tant de temps de passé, et pourtant encore plus présent maintenant. Car, encore aujourd'hui et malgré mes tentatives pour rejeter toujours cette possibilité, je n'ai pas de doute que ce qu'il m'est arrivé ensuite est tout aussi extraordinaire que cet OVNI, probablement plus incroyable et digne pour certains de faire partie des "un peu dérangés", voir beaucoup... tant pis pour eux s'ils pensent ça, ils font juste preuve de préjugé, ou de frayeur...
Quand vous luttez contre un bailleur de logement qui manipule des dizaines de familles en leur faisant croire qu'ils sont seuls à n'avoir pas été augmentés depuis x temps par exemple par rapport à un quartier fictif et des comparaisons fictives, vous ne pouvez être tenté de dire les vérités simples et ressenties par vous-même, sans risque d'offrir une faiblesse ou un faux motif aux adversaires. Je me suis abstenu donc jusqu'à présent de continuer cette "autobiographie" concentrée sur les expériences que je juge moi-même comme sortant de l'ordinaire. Mais dans la mesure où dire les vérités et même les prouver ne sert à rien dans l'immédiat de cette société dirigée par des gens qui n'ont pas la même vie que leur peuple, qui sont dans leurs riches illusions, et dont tous les rouages sont tirés au bénéfice de quelques-uns, je sais que je suis parmi ceux qui peuvent semer des graines qui peuvent mettre longtemps à germer, mais qui germent toujours. Je vais donc reprendre mes souvenirs du mieux possible et je me moque éperdument des mauvaises pensées ou préjugés d'éventuels lecteurs : qu'ils aillent ailleurs !
Je répète par contre que, surtout pour les périodes les plus lointaines, les scènes décrites ne sont pas obligatoirement dans leur ordre chronologique, même si elles sont relativement proches temporellement. Je peux par contre dire que tout à certainement débuté de toute façon quand je suis arrivé définitivement à Paris moi-même, et après avoir continué mes études dans le 15ème arrondissement donc, dans un collège pour garçons Rue St-Charles, assorties d'heures de Catéchisme et de chorale ! J'avoue avoir très peu de souvenirs de cette époque (commencée vers 7-8 ans ?), sauf vers la fin, plus marquante. Je crois par contre me souvenir que je suis passé par plusieurs postes dans la chorale : d'une belle voix limpide et angélique, ma voix a mué assez rapidement, à tel point que je me souviens qu'un prof de chant a été surpris de devoir me "classer" parmi les voix les plus graves et placé parmi les plus grand malgré mon âge et ma corpulence (je suis resté longtemps assez petit en taille - et d'ailleurs je ne suis pas bien grand maintenant, tout juste dans la moyenne !).
Aujourd'hui, je suis quasiment certain que tout s'est produit la première fois lors de cette sorte d'émerveillement subi, d'émotions serrant à la fois la gorge et libérant le coeur, de larmes de bonheur. Une chose que je n'ai jamais revécue de ma vie avec une telle intensité. L'impression aussi d'un souvenir dans un souvenir, comme si cette espèce d'extase immense m'était déjà connue, loin, loin dans les brumes de la mémoire. Et l'impression d'être au bord de la compréhension totale de tout ce qui m'entoure... un peu comme quand on a un nom d'objet sur la langue, et qu'il ne veut pas sortir... et puis plus rien. Seule l'émotion reste, indéfiniment, et heureusement. C'est ce qui me maintient en vie ici, alors que je sais qu'il y a un ailleurs. Mais mon raisonnement envers tout ce qui va suivre, est que cette connexion, si j'ose dire que cela en était une, la première, ne s'est jamais rompue en réalité, ou encore que cette connexion a attiré l'attention plus ou moins permanente de force(s) étrange(s) autour de moi. Et pour ceux qui commenceraient éventuellement à décréter qu'il y a peut-être des tendances parano dans tout ça, sachez que non, car je n'ai pas peur d'autrui ni de grand chose, je ne me sens pas persécuté : cela fait plus de 10 ans que je n'ai pas quitté le même endroit et je suis "trouvable" par tout un chacun, voir encore plus par autre chose. Mon seul soucis a été jusqu'à présent de protéger ma fille en priorité et de tenter de faire en sorte qu'elle puisse faire ses propres choix d'adulte (30 ans cette année 2014, ma fille !), avec celui qu'elle aime tant qu'à faire !
Peu de temps après cette forte émotion ressentie à la simple lecture d'un passage du Nouveau Testament, je me souviens que notre appartement a reçu une visite inattendue : un vulgaire pigeon s'est écrasé contre la fenêtre de ma chambre et est tombé sur le balcon, groggy et l'aile fortement luxée. Je convainquais ma mère de pouvoir le soigner, et même mon père le soir, puisqu'il est resté plusieurs jours dans ma chambre. Les deux premiers assez calmement, car je l'avais mis dans une grosse boite à bottes remplie de coton, et ma mère avait aidé à lui bander les ailes, surtout celle qu'il n'arrivait plus à refermer tout seul. Il semblait avoir été empoisonné aussi d'après son comportement mou et maladif. Mais au bout de trois jours, des soucoupes de lait avec du pain et quelques graines, son aile au repos forcé ne l'empêchait plus de vouloir se dégourdir les pattes et sortir de la boîte. Un pigeon parisien bien nourri n'a pas trop l'habitude du respect d'une chambre, et bien qu'il ait semblé vouloir comprendre que le papier journal était un bon endroit pour évacuer tout ça, il reçu rapidement l'ultimatum d'un départ dès le lendemain.
Et je me souviens avoir été un peu triste de voir ce nouveau petit compagnon partir, mais en même temps heureux de l'avoir aidé et soigné.
Chapitre 2
Quand vous luttez contre un bailleur de logement qui manipule des dizaines de familles en leur faisant croire qu'ils sont seuls à n'avoir pas été augmentés depuis x temps par exemple par rapport à un quartier fictif et des comparaisons fictives, vous ne pouvez être tenté de dire les vérités simples et ressenties par vous-même, sans risque d'offrir une faiblesse ou un faux motif aux adversaires. Je me suis abstenu donc jusqu'à présent de continuer cette "autobiographie" concentrée sur les expériences que je juge moi-même comme sortant de l'ordinaire. Mais dans la mesure où dire les vérités et même les prouver ne sert à rien dans l'immédiat de cette société dirigée par des gens qui n'ont pas la même vie que leur peuple, qui sont dans leurs riches illusions, et dont tous les rouages sont tirés au bénéfice de quelques-uns, je sais que je suis parmi ceux qui peuvent semer des graines qui peuvent mettre longtemps à germer, mais qui germent toujours. Je vais donc reprendre mes souvenirs du mieux possible et je me moque éperdument des mauvaises pensées ou préjugés d'éventuels lecteurs : qu'ils aillent ailleurs !
Je répète par contre que, surtout pour les périodes les plus lointaines, les scènes décrites ne sont pas obligatoirement dans leur ordre chronologique, même si elles sont relativement proches temporellement. Je peux par contre dire que tout à certainement débuté de toute façon quand je suis arrivé définitivement à Paris moi-même, et après avoir continué mes études dans le 15ème arrondissement donc, dans un collège pour garçons Rue St-Charles, assorties d'heures de Catéchisme et de chorale ! J'avoue avoir très peu de souvenirs de cette époque (commencée vers 7-8 ans ?), sauf vers la fin, plus marquante. Je crois par contre me souvenir que je suis passé par plusieurs postes dans la chorale : d'une belle voix limpide et angélique, ma voix a mué assez rapidement, à tel point que je me souviens qu'un prof de chant a été surpris de devoir me "classer" parmi les voix les plus graves et placé parmi les plus grand malgré mon âge et ma corpulence (je suis resté longtemps assez petit en taille - et d'ailleurs je ne suis pas bien grand maintenant, tout juste dans la moyenne !).
Aujourd'hui, je suis quasiment certain que tout s'est produit la première fois lors de cette sorte d'émerveillement subi, d'émotions serrant à la fois la gorge et libérant le coeur, de larmes de bonheur. Une chose que je n'ai jamais revécue de ma vie avec une telle intensité. L'impression aussi d'un souvenir dans un souvenir, comme si cette espèce d'extase immense m'était déjà connue, loin, loin dans les brumes de la mémoire. Et l'impression d'être au bord de la compréhension totale de tout ce qui m'entoure... un peu comme quand on a un nom d'objet sur la langue, et qu'il ne veut pas sortir... et puis plus rien. Seule l'émotion reste, indéfiniment, et heureusement. C'est ce qui me maintient en vie ici, alors que je sais qu'il y a un ailleurs. Mais mon raisonnement envers tout ce qui va suivre, est que cette connexion, si j'ose dire que cela en était une, la première, ne s'est jamais rompue en réalité, ou encore que cette connexion a attiré l'attention plus ou moins permanente de force(s) étrange(s) autour de moi. Et pour ceux qui commenceraient éventuellement à décréter qu'il y a peut-être des tendances parano dans tout ça, sachez que non, car je n'ai pas peur d'autrui ni de grand chose, je ne me sens pas persécuté : cela fait plus de 10 ans que je n'ai pas quitté le même endroit et je suis "trouvable" par tout un chacun, voir encore plus par autre chose. Mon seul soucis a été jusqu'à présent de protéger ma fille en priorité et de tenter de faire en sorte qu'elle puisse faire ses propres choix d'adulte (30 ans cette année 2014, ma fille !), avec celui qu'elle aime tant qu'à faire !
Peu de temps après cette forte émotion ressentie à la simple lecture d'un passage du Nouveau Testament, je me souviens que notre appartement a reçu une visite inattendue : un vulgaire pigeon s'est écrasé contre la fenêtre de ma chambre et est tombé sur le balcon, groggy et l'aile fortement luxée. Je convainquais ma mère de pouvoir le soigner, et même mon père le soir, puisqu'il est resté plusieurs jours dans ma chambre. Les deux premiers assez calmement, car je l'avais mis dans une grosse boite à bottes remplie de coton, et ma mère avait aidé à lui bander les ailes, surtout celle qu'il n'arrivait plus à refermer tout seul. Il semblait avoir été empoisonné aussi d'après son comportement mou et maladif. Mais au bout de trois jours, des soucoupes de lait avec du pain et quelques graines, son aile au repos forcé ne l'empêchait plus de vouloir se dégourdir les pattes et sortir de la boîte. Un pigeon parisien bien nourri n'a pas trop l'habitude du respect d'une chambre, et bien qu'il ait semblé vouloir comprendre que le papier journal était un bon endroit pour évacuer tout ça, il reçu rapidement l'ultimatum d'un départ dès le lendemain.
Et je me souviens avoir été un peu triste de voir ce nouveau petit compagnon partir, mais en même temps heureux de l'avoir aidé et soigné.
Et
bien, le lendemain, vers la même heure, il est revenu se poser sur la
rambarde du balcon, bien reconnaissable pour moi, et m'a fait la fête en
tournant autour de moi comme un fou pendant un bon quart d'heure, dès
que j'ai ouvert la fenêtre. Il est revenu comme ça plusieurs jours,
régulièrement, puis un jour, il a été suivi par un compagnon, et à
commencé à partager sa petite soucoupe au lait-pain sur le balcon. Mais
ça s'est gâté : ils sont venus un jour trop nombreux d'un coup, une
vraie nuée de pigeons en train de se poser sur mon balcon et ceux des
voisins, partout sur la façade de l'immeuble ! Je me souviens que ma
mère était effrayée et avait pris un balai. Moi, je claquais brutalement
des mains et leur criait de partir, ce qu'ils firent tous très
rapidement. Je les vis tous partir dans le ciel comme une colonne
allongée et bruyante. Le pigeon ne revint plus après, c'était peut-être
un adieu pour dire qu'il s'était trouvé une bonne bande !
Je
pense que c'est aussi à peu près vers cette période qu'un étrange rêve
est apparu, que j'ai refait à plusieurs reprises à l'époque et aussi
plus tard. Un rêve difficile à décrire car nous ne possédons ni les
couleurs, ni les textures que j'y ai vu. D'abord, c'est assez sombre,
avec des endroits complètement noirs et insondables et c'est assez flou.
C'est en même temps très coloré et visible par endroits, et tout bouge
mollement, comme dans un fluide trouble où je flotte. J'ai une forte
impression de paix et de contentement. Il y a des petites choses qui
bougent parfois devant mes yeux, de différentes couleurs et formes, et
je suis comme heureux de les voir et de les sentir me toucher, Comme si
ces petites choses amicales prenaient soin de moi continuellement et que
je sentais leur amour envers moi... Cela peut sembler peu réaliste,
mais j'ai la forte impression qu'il s'agit d'un souvenir d'avant même ma
naissance, comme foetus dans le ventre de ma mère.
Ce
qui suit s'est déroulé durant un été, probablement un été où je passais
les journées au "patronage" ou à me promener dans les rues avec de
nouveaux compagnons de jeux. Je ne connaissais pas encore mon ami
Thierry ni mon ami Claude, il y a ça de certain, donc très proche
encore, ou peut-être même juste après ma "rupture" d'avec la Chorale, le
Catéchisme et donc même la religion chrétienne, suite aux détails
racontés plus haut. J'ai connu une petite bande cet été, mais c'est un
petit garçon, plus jeune que moi de 2 ans je pense, qui m'a le plus
marqué, avec le second événement que je n'ai jamais pu oublier. Et
pourtant, je suis incapable de retracer le visage de cet enfant
pleinement, ainsi d'ailleurs que de nos 3-4 autres "copains" d'été, ni
même du père de cet enfant, présent lors de la scène.
Je
pense avoir connu ce petit garçon au moins deux à trois semaines,
chaque jour pratiquement, y compris le week-end où nous nous rejoignions
vers la fin vers chez lui. C'était mon premier vrai copain, en fait
quand j'y repense. Très intelligent et vif pour son âge, je me souviens
que nous passions des heures à jouer gaiement ou à discuter de ce qu'il
se passait chez les adultes. Nous avions une curiosité égale et nous
posions souvent les mêmes questions. Cela s'est gâté lorsque nos 3-4
compagnons de jeux (foot, courses éperdues dans les collines de parcs ou
vers des bassins, billes et quelques bêtises classiques de gamins de 7 à
9 ans) se sont vraiment avérés être stupides et ont commencé des jeux
plus violents du style "tu te moques d'une tête de turc" ou " tous
contre un "... il est possible aussi que j'ai refusé de participer à
l'une de leur bêtise encore plus stupide que les autres, mais ils s'en
sont pris à moi un beau jour sans réelle raison, et mon jeune copain a
préféré (je peux le comprendre maintenant !) les soutenir plutôt que
moi... fâché, je rentrais chez moi. Le lendemain, je suis encore fâché,
et plus encore contre ce que je considérais comme un fidèle ami. C'est
probablement là qu'une "certaine" chose a basculé, sinon le destin, car
j'avais soudainement l'idée de récupérer un des jouets préféré du petit
garçon, qu'il m'avait montré caché sous une brique ôtable d'un vieux
mur, juste en face de son domicile... cela faisait des jours que ce
jouet dont je ne me souviens même pas dormait à cet endroit en
permanence, mais je ne pouvais résister d'y aller en plein après-midi.
J'étais à pied à l'époque et je me souviens qu'il habitait assez loin au
milieu d'une impasse, vers la rue Lecourbe je pense. Je me souviens
mal, peut-être une maison ou un petit immeuble avec une grande porte de
cour toujours ouverte et un grand mur à gauche de l'entrée.
C'est
alors que je me rapprochais enfin et que j'avais quitté la rue
principale pour des petites rues menant à son impasse que cela se
produisit. D'un seul coup et alors que j'étais en plein mouvement, en
route pour aller "punir" le petit. Oui, je sais, pas très gentil et
revanchard, mais vers 9 ans, on hésite rarement... malheureusement ! Là,
une puissante voix cria à l'intérieur de mon crâne " NE FAIT PAS ÇA !
". Je me figeais, surpris, écarquillais les yeux et regardais partout
autour de moi, me retournais et reculais même pour voir si une fenêtre
ou une porte ouverte laissait entendre quelque chose. Rien du tout, tout
était d'ailleurs très très calme et silencieux : ce devait être en
plein mois d'août, même pas de voitures. Et la voix résonnait encore en
moi, impérieuse et en même temps amusée, comme un père qui surprend un
petit enfant qui va faire une bêtise ! C'est l'impression qui me revient
maintenant, mais je peux me tromper. Là, je vous rappelle que vous
n'êtes pas obligé de me croire, mais je n'entendrais en tout cas plus
jamais cette énorme voix à l'intérieur de moi jusqu'à présent, mais je
l'ai bien entendue, et très distinctement.
Je
me reprenais tout de même assez vite et, comme un enfant de neuf ans
sans trop de compréhension et doutant de beaucoup de choses, je haussais
les épaules et reprenait mon chemin avec les mêmes objectifs...
j’atteignis rapidement le mur au jouet, enlevait la grosse brique
descellée et prenait le jouet visible et là, je me figeais à nouveau,
repensais subitement à cette grosse voix et hésitais. Je reprenais le
jouet de ma poche en m'approchant pour le reposer lorsque d'un seul
coup, le petit, accompagné de son père, apparurent dans l'ouverture de
leur porte. Je compris instinctivement qu'ils étaient déjà sûrement là
depuis un moment, derrière le mur de leur maison cachant la cour. Le
petit garçon s'approcha de moi et me dit " je sais que tu m'as pris mon
jouet ". Là, évidemment, j'éclatais en sanglots en disant que je ne
savais même pas pourquoi je l'avais pris, que je me moquais de ce jouet
et que j'allais le reposer. Sur ce, je le reposais sous la brique, et
lui le reprenait aussitôt dans ses mains, en me disant " oui mais quand
même...", là, je commençais à reculer, plein de chagrin, de regrets mais
aussi de rancœur envers une sorte de trahison que je ressentais... Là,
j'entendis son père lui dire avec un soupir " Je te l'avais dis de ne
pas faire ça avec lui ! ". Comprenant qu'il m'avait lui-même manqué de
confiance et se jouait de moi, j'étais encore plus déçu et honteux de
m'être fait "avoir" et commençais à partir quand le petit sembla
commencer à regretter aussi son "piège" ou "test" à moitié loupé et me
cria qu'il me pardonnait et s'excusait aussi, que je pouvais reprendre
et jouer avec son jouet. Mais j'étais en larme et peu écouteur, déjà
fâché du tour avec l'autre bande et je partais donc en courant.
J'entendais encore le petit dire à son père " mais je veux pas qu'il
parte, c'est celui que je préfère comme ami...". " Je te l'avais dis,
pas lui, mais c'est trop tard..." .
J'étais
probablement très rancunier et conservais un plutôt mauvais souvenir de
cette dernière scène : je ne reverrai plus jamais (à priori, quoique !)
ce petit garçon, ni son père. Et pourtant, ma mère pourrait vous le
dire si elle était encore parmi nous, il a tenté de revenir. Un
après-midi de fin août probablement, ma mère répond au téléphone ou à la
porte (je me souviens mal), et c'est mon jeune ex-copain. La bande a
fini par se moquer de lui aussi et il se retrouve tout seul aussi, et
ils l'embêtent. Je ne répond même pas moi-même (et je le regrette
encore), mais par l'intermédiaire de ma mère, je lui dis que c'est bien
fait, comme il voit ce que cela fait... point. Je suis têtu à l'époque
et, malgré ma mère qui insiste pour que je lui parle et me traite de
méchant, je refusais définitivement de le revoir. J'ai manqué de le
pardonner à la seule occasion possible.
Plusieurs
questions évidemment me taraudent encore au sujet de toute cette scène,
bien gravée dans mon esprit. Cette voix énorme entendue, m'était-elle
bien destinée ? A moi seul, à nous deux avec l'enfant ou seulement
destinée à l'enfant à l'origine. Lequel de nous deux ne devait pas faire
sa "bêtise" ? Les deux probablement, avec le recul...
A
la rentrée de septembre qui suivie, je pense que j'ai rencontré le
meilleur ami de ma jeunesse (avec Claude qui disparu), Thierry. Et il n'est pas impossible que cet OVNI qui m'a visité un doux soir silencieux, l'ait peut-être
fait en ce même mois d'août (69 ou 70 à priori)...
Chapitre 3
C'est
à cette période d'été 70 je pense, juste après ces quelques semaines
demeurées assez étranges dans mon esprit (ce petit enfant - plus petit
que mes 11 ans pile de l'époque - est demeuré comme un extraordinaire
esprit brillant, savant sur des sujets d'adultes, hypnotiseur, amical
et... farceur, espiègle, gai, bébé...), que je commençais à écrire. Les
quelques amis de classe que j'avais n'étaient pas revenus ou disponibles
et mes soucis avec la bande du patronage faisaient que je restais
enfermé à écrire jusqu'à la rentrée (mi-septembre à l'époque)...
C'est
probablement également à cette période où j'ai jeté à la poubelle la
majorité de mes jouets "guerriers" - finies mes batailles de petits
soldats, au grand désarroi de ma mère à l'époque pour qui c'était
probablement des souvenirs de cadeaux et de petits moments qui
disparaissaient avec... quoiqu'il en soit, j'ai profité de la rentrée
scolaire pour obtenir des blocs de papier et des stylos et j'ai commencé
à écrire un peu de tout au début, à commencer par des poèmes-chansons
et puis des textes fantastiques et SF.
La
plupart de ces premiers textes ont été perdus au cours des années
suivantes, malheureusement, mais j'ai retrouvé quelques feuilles éparses
dans des vieux dossiers, et ce petit texte ci-dessous fait partie de
ces premiers textes :
"
Thaïf s'inquiétait énormément. On l'avait arraché à sa terre natale et
on l'avait emporté dans un endroit sec et pauvre. Où il était avant, il
se portait bien, on prenait soin de lui et l'endroit était humide à
point.
Le
plus incroyable était qu'on lui avait coupé toutes ses substances
nourricières. Comment l'être qui prenait soin de lui voulait--il que
Thaïf reprenne vie ?
Les
nourrisseurs- ainsi les Guers appelaient les êtres qui prenaient soin
d'eux - étaient des choses gigantesques et répugnantes, qui leur
procuraient la nourriture, l'eau et le site d’implantation.
Thaïf
savait qu'il avait changé de nourrisseur, et il sentait bien que ce
dernier était beaucoup moins amical. Il regrettait son ancien
nourrisseur. Thaïf savait également que des Guers mourraient par la
faute de certains nourrisseurs. Cela allait-il lui arriver ? Jamais il
ne s'en aurait douté, auparavant. Thaïf avait un peu peur. Si il aurait
pu se déplacer, il se serait enfuit. Mais les Guers avaient perdu le
pouvoir de se mouvoir depuis de nombreuses générations.
Les
Guers étaient des êtres frêles, qui n' n'esquissaient plus aucun
mouvement. Leur civilisation était fondée sur la spiritualité, et ils
correspondaient entre eux par télépathie. Les Guers pouvaient vivre
longtemps, ou mourir dès leur naissance. Cela dépendait exclusivement
des nourrisseurs, et de nombreux Guers regrettaient cet état "de chose.
Les
Guers n'étaient entrés qu'une fois en contact avec les nourrisseurs, il
y avait des quantités immenses de générations auparavant. Mais les
Guers se transmettaient leur histoire depuis toujours, et ils
n'oubliaient pas.
Et
la seule fois que les Guers ont pris contact avec les nourrisseurs,
cela avait été pour sceller un contrat. Les conditions étaient simples,
et à l'avantage des Guers. Les nourrisseurs devaient éternellement
prendre soin d'eux, et de leur coté, les Guers devaient faire profiter
les nourrisseurs de leur beauté. Car les Guers étaient beaux, et ils le
savaient.
Et
les Guers se laissèrent faire, ils s'implantèrent partout sur la
planète et procréèrent. Mais les Guers devaient rester immobiles, afin
de toujours montrer leur beauté aux nourrisseurs. En effet, si les Guers
partaient après avoir été nourris, le contrat était faussé, cassé. Mais
les êtres frêles, à force de rester immobiles, perdirent le pouvoir de
se mouvoir et ils procréèrent sur place, donnant toujours aux
nourrisseurs de nouveaux Guers à soigner.
Les
Guers regrettaient aussi de n'avoir rien d'autre à offrir que leur
beauté aux nourrisseurs. Il existait des Guers sauvages, qui
s'implantaient d'eux-mêmes et qui se nourrissaient naturellement et
comme ils pouvaient. Ces Guers-là étaient beaucoup moins beaux que les "
civilisés ".
Parfois,
Thaïf regrettait de ne pas être un Guer sauvage. Maintenant, les Guers
étaient les esclaves des nourrisseurs, ils ne pouvaient plus rien contre
eux, et si les nourrisseurs voulaient les laisser mourir, ils
mourraient.
Les
Guers regrettaient leurs grands pouvoirs télépathiques de jadis, ceux
avec lesquels ils avaient pris contact avec les nourrisseurs.
Maintenant, les Guers étaient contrains de se laisser faire, ils ne
pouvaient plus entrer en contact avec leurs protecteurs. Ils étaient
abaissés au niveau des animaux asservis.
Thaïf
sentit que son nourrisseur arrivait. Allait-il enfin être bien soigné ?
Il suffirait de bien peu pour qu'il reprenne vie. De l'eau, tout
simplement.
Thaïf
sentit soudainement l'humidité du sol. Son nourrisseur lui donnait
enfin de l'eau ! Thaïf étendit doucement ses antennes nourricières.
Elles se rétractèrent aussitôt. Il y avait bien de l'eau, mais il avait
détecté des substances chimiques néfastes dans cette eau. Il ne pouvait
pas se réhydrater. Son nourrisseur voulait-il sa mort, ou bien ne
s'était-il pas rendu compte que son eau était polluée ?
Soudain,
Thaïf sut qu'il allait mourir. Il dit adieu à ses congénères, leur
expliquant son cas, et laissa sa beauté se flétrir. Il avait résisté
très longtemps, trop longtemps. Il sentit sa parure tomber, son corps se
courber.
Le
nourrisseur allait-il le laisser ainsi ? N'avait-il pas de pitié ? Que
faisait-il du contrat ? Ses minuscules cellules cervicales atrophiées se
désagrégeaient. Il essaya de faire un mouvement, comme il l'avait si
souvent tenté, mais il n'eut pas plus de succès que les autres fois. Il
sentit un être reproducteur se poser sur l'un de ses organes sexuels,
mais il s'envola aussitôt, probablement déçu. Les êtres reproducteurs
étaient des choses minuscules, à l'inverse des nourrisseurs. Ils
n'étaient pas intelligents, ils faisaient ça par besoin.
Les
Guers étaient hermaphrodites, mais ils ne pouvaient plus se reproduire
directement. Alors, de petits êtres transportaient les gènes d'un organe
sexuel à l'autre, ensemençant ainsi. Les Guers aimaient bien les
reproducteurs, car en définitive, c'était grâce à eux qu'ils pouvaient procréer maintenant. Plus aucun être ailé de se posera sur Thaïf, maintenant...
Thaïf
sentit ses pointes organiques se hérisser, uniques et pauvres défenses
contres les attaques. Ses membres protecteurs se flétrissaient. Soudain,
une atroce douleur monta en Thaïf, partant des organes nourriciers et
implanteurs. Thaïf sut aussitôt que c'était la fin. Des centaines de
Guers entendirent le cri déchirant de Thaïf. On commença une cérémonie
d'adieu et de tristesse...
Jamais
les Guers n'auraient imaginé que les nourriciers auraient pu oublier
leur contrat, pendant ces millénaires. En effet, quand les Guers les
avaient connu, ils n'étaient encore que des idiots primitifs. Les Guers,
eux, restaient toujours au même niveau, et ne pouvaient comprendre 1'
évolution, c'est ce qui les perdait...
* * *
Manuel
Cortega cracha à terre et jeta sur le sol le massif d’orchidées qu'il
venait d'arracher. Il avait volé cette plante il y a quelques jours,
dans une belle propriété de la ville. Il aurait voulu qu'elle reprenne.
Quel chic cela aurait fait, parmi les cases des voisins du bidonville !
Manuel
haussa les épaules et rentra dans sa case en tôle, où ses six enfants
l'accueillirent en un bruit infernal. Agacé, il ressortit, regarda en
passant les restes du beau massif d’orchidées. Mais les racines
pourrissaient, les fleurs étaient flétries et les feuilles déchiquetées.
Il haussa à nouveau les épaules. Drôle d'idée, qu'il avait eu de
replanter une plante de riche dans un bidonville. Hier, il avait eu son
jour de succès. Tout le monde venait voir son orchidée. Aujourd’hui,
c'était fini.
Bah,
soupira-t-il, cela avait égayé un peu sa vie de pauvre. Il se tourna
vers la mer et contempla le paysage grandiose d'un air outré. Il se
demanda pourquoi tant de monde venait voir Rio, capitale des bidonvilles
!
Le
même jour, des milliers d’orchidées moururent à Rio de Janeiro. C'était
le premier geste de protestation des Guers. Mais personne n'y fit
attention…
Le
jour où les Guers mourront tous le même jour, par leur désespérance,
peut-être les humains se souviendront-ils de leur contrat ? Qui sait
?... " - © Yves Herbo
La
rentrée me réservait une surprise, mais est-ce vraiment un hasard ?
L'instituteur principal Monsieur Corneloup (un nom que je n'ai pas
oublié !), en cette classe de la rentrée 1970-1971 et fin de cycle, et
professeur de français, avait décidé d'appliquer un nouveau programme
d'éveil à la littérature qui consistait à faire écrire tout un petit
livre illustré par l'ensemble de la classe. Toutes les matières
pratiques participaient au programme, avec la professeure de sciences
naturelles et de dessin, qui était d'ailleurs en couple avec le
professeur de français si je me souviens bien (nous avons tous été
invités à l'époque par les deux professeurs a une fête dans le jardin de
leur maison qui se trouvaient... au Plessis-Robinson ! C'est la toute
première fois que je mettais les pieds dans cette ville donc, au
Plessis-Robinson dans le 92, en 1970... et je ne me doutais pas que le
destin m'y ramènerai des années plus tard, comme d'ailleurs dans
d'autres endroits où le sort s'est acharné à me faire revenir.
J'ai
dit que j'avais probablement rencontré mon ami Thierry vers cette
époque. Mais je pense que je ne l'ai pas connu tout de suite dans ma
classe, mais plutôt au niveau de l'étude, puisque nous restions tard en
classe pour finir nos devoirs un maximum avant de rentrer... Thierry
n'avait pas de père et sa mère travaillait dans un café-restaurant de
Denfert-Rochereau, avec des horaires assez élastiques : Thierry était
récupéré par une "nounou" qui l'emmenait dans son appartement déjà
rempli par ses enfants et d'autres qu'elle gardait. Un endroit où il
pouvait rarement terminer ses devoirs... nous devenions assez facilement
amis quelques mois plus tard quand il est arrivé (il a rejoint l'école
en cours d'année je pense) et nous entraidions du mieux que nous
pouvions sur les devoirs.
Durant
cette année, je me souviens avoir eu de bons souvenirs avec des gamins
très sympathiques dont les visages me reviennent parfois, et dont j'ai
retrouvé certains derrière la couverture du petit livre que nous avons
écrit ensembles à l'époque : les frères jumeaux S, le costaud D entre
autres, ... je me souviens qu'à une période donnée, nous avons formé une
petite bande de gamins curieux qui avions entrepris de visiter les
sous-sols et parkings du 15ème arrondissement, les mercredis ou samedis
selon les opportunités. Sans toucher à rien, attention, nous ne faisions
aucun mal... à part crier pour provoquer des échos et jouer aux voleurs
et aux policiers, comme beaucoup d'enfants...
Bon, nous avons
probablement réveillé un gardien ou deux endormi et déclenché quelques
alarmes de magasins, mais rien de remarquable... à part la toute
dernière escapade qui nous a valut une chaude entrevue avec la Mère
principale d'une école religieuse de jeune filles dans laquelle nous
avons pu pénétrer par les sous-sols, presque par hasard... le problème
étant bien sur que certaines salles n'étaient pas vides du tout et que
nous nous sommes faits courser dans les couloirs par une énorme sœur, en
robe noir et blanc qui a réussi à nous rabattre vers une voie sans
issue. Vous devinez le reste : alors que deux de mes compagnons de
visite avaient réussi à s'échapper, je me retrouvais avec un autre dans
le bureau de la Mère Supérieure en colère et nous menaçant des pires
maux et punitions... mais je me souviens avoir réussi à la faire sourire
en coin en lui expliquant avec honnêteté nos escapades sans mal et en
ne touchant à rien, juste un jeu. Elle nous fit peur et nota nos noms et
école et nous relâcha... nous rejoignions nos amis embêtés mais
moqueurs qui attendaient plus loin et nous décidions alors d'arrêter ces
visites, rompant aussi un peu le groupe au passage si je me souviens
bien. Je n'entendis jamais parler de cette histoire par la suite,
contrairement à nos craintes envers nos parents et l'école : la Mère
Supérieure avait du juger qu'elle nous avait suffisamment fait peur sur
le coup je pense ! Mais je me rappelle encore les rires et regards
admiratifs des petites filles qui nous avaient vu dans cette école...
c'est étonnant d'ailleurs comme il ne reste souvent, dans les bons ou
mauvais souvenirs, que ces petits détails qui résument tout... un rire
éclatant, un regard éclairé, un sourire ou une grimace, une expression
généreuse ou méchante...
Les Aventures de Bacara
Il
s'agit ici de ma toute première participation officielle à la société
publique en tant qu'auteur, et aussi à un travail collectif littéraire,
dès mes 11 ans donc. Ce petit livre écrit et illustré par des enfants de
10 à 11 ans est évidemment en assez mauvais état mais je vais tenter de
le sauver déjà en scannant les pages, bien que certains textes
commencent à devenir illisibles, sans compter les dessins flous et
peintures passées. Il est possible que l'un de mes co-auteurs de
l'époque reconnaisse aussi ses travaux, qu'il possède aussi encore son
unique exemplaire et qu'il va me contacter... on peut toujours envisager
le meilleur et tenter de sauver une œuvre unique née de l’Éducation
Nationale... j'en rajoute peut-être un peu trop... quoique... c'est tout
aussi bien un hommage à ce bon instituteur, Mr Corneloup, et au hasard
de cet exercice passionnant pour moi, probablement un "révélateur" qui
tombait au bon moment après mon éveil subit à l'écriture (éventuellement
initiée à l'origine par ma rencontre quelques mois auparavant, que
j'estime entre 9 ans et 10 ans, avec ce qu'on ne peut appeler que
"OVNI"...). J'ai retrouvé l'un de mes petits textes écrit vers 9-10 ans -
pas très bon ni bien construit évidemment, et j'avais également écrit
plusieurs pages pour ce petit livre des Aventures de Bacara, malheureusement toutes gardées par le professeur et perdues pour moi.
En
attendant mieux, voici déjà la couverture, les pages de présentation et
des co-auteurs et quelques dessins (pas dans l'ordre), le début du
texte. Tout le livre a été numérisé (le livre a dû être décortiqué et
chaque page et dessin mis à plat) et le tout reste encore assez lisible.
Si une société d’Édition de livres pour enfants est intéressé par un
vrai livre vraiment écrit par des enfants, qu'elle me contacte pour
examiner les possibilités. :
(...)
© Herbo Yves et co-auteurs (1970-1971)
Ce
petit livre commun ne relève pas des faits mentionnés comme faisant
partie de mon témoignage global sur le paranormal et tous ses effets
connexes, mais est utile à mentionner dans le processus qui a accompagné
la suite des événements. Je publierai l'intégralité de ce petit livre
d'enfants dans une prochaine page car celle-ci atteint déjà ses limites.
Cet article va d'ailleurs rejoindre prochainement le Menu Écrits afin
de constituer une première publication (Ebook ?) en plusieurs volumes à
cause du poids des écrits encore à venir.
A suivre, Yves Herbo (c) 2013-2014
Yves Herbo-Sciences-F-Histoires-05-2013/03-2014.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ne pas hésiter à commenter, donner votre avis, faire part de votre propre expérience... Ce site et une sauvegarde ancienne, à mettre à jour, du blog https://www.sciences-faits-histoires.com/