Civilisations de l'Atlantique : connexions et traces
Portugal-celtes - The sanctuary of Ulaca, Ávila, was used during the Iron Age. Animal sacrifices took place there (Photo: J.R. Álvarez-Sanchís).
Ces
pages, faisant partie de la rubrique "Autre Histoire", se proposent de
regrouper les données, constituées de découvertes archéologiques, de
découvertes linguistiques et pictographiques, architecturales et
artisanales, de rituels spirituels ou naturels liés ou non à
l'environnement et à la vie, la mort, significatives quant à l'existence
d'une ou plusieurs anciennes civilisations puissantes, ayant marqué la
mémoire humaine via sa transmission orale et picturale, ayant dominé sur
l'océan Atlantique et ses pourtours, voir le monde à certaines
périodes. Nous savons déjà pertinemment que les Phéniciens, par exemple,
ont été bien plus loin et bien plus tôt qu'on ne le pensait encore au
20ième siècle à travers l'Atlantique. Les découvertes récentes aux
Açores sont sans appel et les découvertes dans les Caraïbes
"rassureraient" certains archéologues si elles étaient finalement
attribuées aux Phéniciens ou même aux Minoens, Egyptiens ou Mayas : il
s'agirait de civilisations identifiées, le problème essentiel serait
pour beaucoup leur ancienneté non attestée : des eaux 130 mètres plus
basses supposent une époque beaucoup plus lointaine que toutes les
civilisations citées... C'est une période où les glaces ont envahi une
grande partie de l'hémisphère nord et où les humains les plus civilisés
de l'époque en ont profité pour dominer l'espace vital hors des glaces
et tempéré reliant l'Amérique Centrale et la grande presqu'île
qu'étaient devenues les Caraïbes et la Floride à l'époque à l'Afrique et
l'Europe grâce aux nombreuses grandes îles émergeant de l'Atlantique,
sommet des hautes chaînes de montagnes dont il ne reste plus que
quelques sommets visibles de nos jours (et qui vont encore se
restreindre avec la montée des eaux qui se poursuit) comme les Açores et
autres îles.
Après une étude sur la submersion de l'île de Spartel,
en voici une sur celle, encore incomplète, des Iles Selvagens, qui
constituent un minuscule archipel portugais situé entre les Canaries et
Madère.
On
peut noter sur ces profondeurs reportées sur cette carte, qu'il est
assez facile de tracer les lignes de plages et érosions laissées par les
étapes entre les différentes montées des eaux, étalées dans le temps.
On s'aperçoit d'entrée que la première ligne se situe en de nombreux
endroits à des profondeurs atteignant aujourd'hui les - 180-190 mètres.
Soit nos estimations sur les reculs des eaux suite aux glaciations sont erronées par endroits, soit (comme je le pense), il faut ajouter au
retrait des eaux une élévation de certaines régions dans la Méditerranée et proche Atlantique à cause du poids des glaces plus au
nord à cette époque. Ces mêmes régions se sont ensuite ré-enfoncées à la
fonte des glaces, en plus de la remontée des eaux. Nous assistons au
même type de phénomène en Scandinavie, toujours en cours : disparition
d'un côté et apparition d'îles de l'autre suivant la fonte des glaces et
perte du poids correspondant.
La
carte maritime en haute définition, montrant les contours et
profondeurs des îles entre -20.000 ans et - 9.000 ans comme ci-dessus :
Autres données : http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/01/prehistoire-mystere-aux-acores
" Le Sanctuaire de Panóias
est classé comme monument national et est une zone de protection
spéciale. Elle est détenue par l'Etat du Portugal et affectée à la
direction régionale de la Culture du Nord. Depuis le VIe siècle, le
Sanctuaire de Panóias a été le sujet de plusieurs études par des
chercheurs nationaux et étrangers, en particulier du XVIIIe siècle à nos
jours.
Le
sanctuaire se compose d'une enceinte où des inscriptions et des cavités
de différentes tailles ont été sculptées en trois grands blocs et
plusieurs rochers plus petits. Trois inscriptions écrites en latin et en
grec restent sur le site, mais une quatrième inscription a été
détruite. Les inscriptions révèlent des instructions pour les rituels
qui ont été historiquement célébrés à Panóias. Les trois grands rochers
contiennent des traces de temples qui faisaient à l'origine partie du
sanctuaire.
Partial
view of the sanctuary of Ulaca, Ávila, in which a double staircase
leads to a platform with two hollows that are connected to each other
(Photo: J.R. Álvarez-Sanchís).
On
estime que la construction du site sacré a commencé entre la fin du
deuxième siècle et le début du troisième siècle après JC (entre 180 et
210), le sanctuaire est équipé avec des structures et des ressources qui
permettent l'accès au public, y compris un centre de traduction où les
visiteurs peuvent voir un film détaillant l'histoire du sanctuaire, une
boutique de souvenirs, des guides imprimés et des audio-guides en
portugais, français, anglais et allemand. Des Visites guidées du
sanctuaire sont disponibles sur rendez-vous. "
Le Sanctuaire de Panóias - certains y voient une ressemblance avec certaines ruines visibles à Cuzco au Mexique.
Mais
d'autres découvertes et recherches feraient qu'aux origines, ce site et
sanctuaire pourrait être beaucoup plus ancien, avec un minimum se
situant du côté des Celtes de la culture des Vettones, c'est-à-dire vers 600 avant JC et la découvertes d’oppidum de cette période :
Carved stone walls from the Iron Age hillfort of Yecla de Yeltes, Salamanca. The image shows a group of men riding horses (Photo: J.R. Álvarez-Sanchís).
" Les vestiges les plus archaïques à Salamanque se trouvent sur une colline près de la rivière Tormes. Au tout début de l'âge du fer, un site couvrant 1,5 hectares y existait.
Cependant, vers le troisième siècle avant JC, l'endroit habité du site
s'était propagé à la colline voisine, telles que les découvertes de
poteries décorées et de plusieurs objets en fer le témoignent; la
colonie était devenue alors d'une superficie d'environ 20 hectares
(Martín Valls et al., 1991). Nous savons que la ville a été conquise par
Hannibal le Carthaginois au printemps 220 av. JC.
Les sources classiques se réfèrent à cet événement à plusieurs reprises
et un certain nombre de commentaires méritent une attention.
Initialement, ce site est décrit comme une "grande ville" ou une "grande ville dans la péninsule ibérique» (Polyène, 7, 48;. Plutarque, mul UIRT.); alors que sa situation est mentionnée lors de sa conquête, dans la référence de Plutarque en particulier à un quartier séparé du centre principal,
ce qui suggère qu'il était un grand site différencié; et enfin, la
référence de Tite-Live (21, 5) dans lequel il rapporte que la ville a
été prise d'assaut et que l'ensemble du site a été fortifié. Ceci est en
partie corroboré par le fait que sur l'une des collines, les
fondations d'un mur construit de gros blocs de granit ont été trouvés
(Martín Valls 1999: 215), qui a soutenu un gisement archéologique avec
des matériaux datant des troisième et deuxième siècles avant J.-C. "
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sites_d%27art_rupestre_pr%C3%A9historique_de_la_vall%C3%A9e_de_C%C3%B4a
"En
de nombreux points de la Terre on découvre des composés contenant des
isotopes radio-actifs à période relativement courte. Tel est le cas
particulier de ces masses semblables à du verre et appelées tectites qui contiennent les isotopes radio-actifs aluminium 26 et béryllium 10. Le premier a une période de un million d'années et le second une période de 2,6 millions d'années. Une période radio-active est la durée pendant laquelle la moitié d'une masse radio-active donnée se transmute spontanément.
Les périodes citées étant courtes par rapport à l'âge de la Terre et
les substances en question n'ayant pas de parents à vie longue, elles ont dû être créées récemment.
Les tectites ne sont pas d'origine volcanique. On les trouve dans des régions bien définies de la Terre et notamment en Libye, aux Indes et en Australie.
Les
tectites ont pu, soit être formées à la surface de la terre sous
l'action d'une source puissante de chaleur et de rayonnement
radio-actif, soit venir à nous des espaces cosmiques. Elles sont, en
tout cas, différentes des météorites; leur jeunesse
et leur distribution à la surface de la terre interdit d'admettre
qu'elles soient dues à des chutes d'essaims de météorites. On a proposé
diverses hypothèses: origine
interstellaire, collision de la Terre avec la tête d'une comète,
collision de la Lune avec une météorite géante et projection sur de
débris. (Voir à ce sujet la revue anglaise "Nature", tome 182,
année 1958, page 252; tome 179, année 1957, page 556; tome 181, année
1958, page 173).
Mais
l'énigme des tectites reste non résolue" . Voir
http://www.carionmineraux.com/meteorite.htm +
http://www.artivision.fr/docs/AstroArcheologie.html
A suivre sur ce vaste sujet
Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 03-08-2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ne pas hésiter à commenter, donner votre avis, faire part de votre propre expérience... Ce site et une sauvegarde ancienne, à mettre à jour, du blog https://www.sciences-faits-histoires.com/