Février 1974: des gendarmes et des atterrissages d'OVNI dans l'Aude
Il s'agit de la même période (et on retrouve ici dans un article une autre référence à cette affaire) que l'affaire des 24 et 25-02-1974 en Haute-Marne où des gendarmes sont aussi impliqués.
" Montréal (Aude, France) les 17, 21 et 24 février 1974. Références : coupure de presse, enquête personnelle auprès de la gendarmerie. Une étrange affaire, qui déclenche finalement l'envoi d'importants renforts de gendarmerie vers ce bourg de quelque 1.700 habitants, jusque-là sans histoire. A partir du 26 février - c'est-à-dire après le troisième atterrissage - pendant quatre nuits consécutives, une quarantaine de gendarmes - et presque autant de journalistes - vont rester en embuscade pour tenter d'élucider le mystère de ces apparitions répétées.
Celles-ci ont commencé le dimanche 17 février, à 22 heures environ. Un fermier, M. Calmet, rentre de son exploitation. Il est à cyclomoteur. Il pleut. Dans un champs, au lieu-dit " Le Domaine de Sainte-Marie ", M. Calmet aperçoit un gros engin, qui lui paraît étrange. Comme deux tracteurs accouplés " dos à dos ", avec des phares à l'avant et à l'arrière, d'une clarté presque insoutenable. Intrigué, M. Calmet s'arrête deux à trois minutes. Il n'entend aucun bruit. Comme il pleut il ne s'attarde pas. Cependant, rentré chez lui, il se rend compte que la scène à laquelle il a assisté était insolite : que peuvent faire des tracteurs, par un temps pareil, à une heure aussi tardive ?
Le jeudi 21 cependant, M. Calmet ne pense plus à cette étrange rencontre quand, vers 22 heures, il sort de sa cuisine pour emmener, comme chaque soir, le chien coucher dans une remise. A 1 kilomètre environ de la ferme, les lumières sont à nouveau là, à peu près au même endroit :
" Comme la première fois, on aurait dit un gros engin avec quatre phares. Il semblait glisser lentement sur le versant de la colline, comme une péniche sur l'eau. J'ai pensé à ce que j'avais vu le dimanche. Pendant que je regardais, tout s'est éteint. Je suis rentré me mettre à table, car nous n'avions pas encore soupé. Peu après, j'ai aperçu, à environ 500 mètres, ce que j'ai appelé deux "projecteurs" qui se baladaient dans tout le champ, en lançant de puissants faisceaux. Ma femme avait peur, tellement ça éclairait les murs et l'intérieur des pièces. J'ai pensé à des braconniers. Mais ces deux phares se séparaient fréquemment pour revenir l'un vers l'autre, à grande vitesse. Ça semblait glisser à 1 mètre du sol. "
Cette fois, M. Calmet a nettement l'impression qu'il se trouve en face d'événements qui sortent de l'ordinaire. Il n'est pas seul à en avoir été le témoin. L'un de ses voisins a observé, lui aussi, le manège des "projecteurs balladeurs". Les deux hommes décident de prévenir la gendarmerie. Il est convenu que si le phénomène se renouvelle, ils alerteront immédiatement la brigade.
Ça ne tarde guère : le dimanche 24 février, à 22 heures, comme les deux autres fois, alors que M. Calmet et son fils viennent de rentrer à la ferme et se préparent à passer à table, ils voient réapparaître les deux projecteurs. Ils sont toujours dans la même direction mais semblent plus proches. M. Calmet et son fils décident "d'aller voir" :
" Nous nous en sommes rapprochés à moins de 200 mètres, racontent-ils. Ils glissaient en tous sens au ras d'un champ de blé, en éclairant les alentours. C'étaient deux sortes de sphères de lumière, surmontées d'une espèce d'antenne en forme d'arc de cercle. Ça nous a fichu la frousse. Nous sommes retournés à la ferme. "
Les gendarmes de Montréal, qui avaient été alertés, arrivèrent au même moment. En venant, ils ont déjà aperçu les "projecteurs". Ils repartent en direction du champs, avec M. Calmet. Le gendarme Dévy m'a raconté la suite :
" Nous sommes arrivés à environ 300 ou 400 mètres des deux "phares". Ils évoluaient le plus souvent à raz de terre. Mais nous les avons vus aussi rester immobiles, puis s'élever soudain jusqu'à une centaine de mètres de hauteur et revenir au sol. Nous n'avons rien pu observer de matériel. Simplement comme deux gros phares de voiture. Nous n'avons entendu aucun bruit. Nous nous sommes éloignés pour rejoindre la brigade. A un certain moment, nous nous sommes trouvés sur une petite hauteur. De là, nous avons observé à nouveau le phénomène, que nous dominions. Nous avons vu un cercle d'environ un mètre de diamètre. Il était dentelé. Il continuait d'évoluer au ras du sol. "
Le lendemain, une quarantaine de gendarmes arrivent en renfort, sous les ordres du capitaine Abadie. Ils quadrillent toute la zone où se sont déroulés les différentes scènes. Trois voitures-radio participent aux opérations. Mais il ne se passe plus rien. Trop de remue-ménage ? Mission terminée ? Mais quelle mission ?
Toutes ces questions sont restées sans réponse. M. Calmet, qui ne s'est jamais intéressé aux histoires de soucoupes volantes, n'a pas le temps de lire, et ne possède pas la télévision, a pourtant avancé une explication qui lui est venue tout simplement, et que j'approuve entièrement :
" Ces trucs lumineux, avec leurs antennes, étaient sans doute téléguidés depuis le gros engin que j'ai vu le premier soir. La preuve : au cours de leurs évolutions dans le champ, ils n'ont pas heurté un seul arbre, ni un seul obstacle. "
Dans la presse (cliquez sur l'image pour mieux lire) :
Dans Le Parisien du 27-02-1974
Nouvel atterrissage d'OVNI le 26-02-1974 à 50 kilomètres de Montréal, à Esperaza près de Carcassonne, toujours dans l'Aude ! :
Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.
Autre référence et archive presse de Patrick Gross sur la même affaire ici :
http://ufologie.patrickgross.org/press/midilibre26feb1974f.htm
http://ufologie.patrickgross.org/press/varmatin27feb1974f.htm
Dans Le Midi Libre, page 5, le 26 février 1974 :
" DES O.V.N.I. DANS L'AUDE A MONTREAL?
Les gendarmes ont été alertés à temps pour observer l'objet qui mesurait "deux tracteurs de haut"
Carcassonne. -- Un agriculteur de Montréal (Aude), M. Louis Calmet, exploitant du domaine de la Gatète, a observé dimanche soir vers 22 h. - et pour la troisième fois en une semaine - d'étranges phénomènes lumineux sur une colline surplombant sa ferme à 500 m. de distance.
Mais il n'a pas été le seul. Le phénomène a été assez lent pour qu'il puisse aller l'observer avec son fils à 200 m. de distance, rebrousser chemin et aller quérir les gendarmes.
Lorsque les deux gendarmes sont parvenus sur les lieux, deux boules lumineuses éclairaient toujours cette partie de la plaine de la Maleterre dont elles s'éloignaient au ras du sol. Ils n'en tirent aucune conclusion. Mais la gendarmerie a ouvert une grande enquête.
La "colline aux O.V.N.I." comme l'appellent déjà les habitants de Montréal, a été soigneusement passée au peigne fin par un groupe de gendarmes auxiliaires et de spécialistes d'engins de détection de la radio-activité.
Nulle trace de mauvais plaisant, malgré le sol boueux, d'engin quelconque, de phénomène de chaleur, rien. Ce qui confirme le caractère anormal du phénomène lumineux. Il est à noter que le radar de la base de la marine de la Lansette n'a rien décelé.
Comme en plein jour
M. Calmet et son fils Jean-Paul, lycéen de 17 ans, ont approché "l'indéfinissable chose" à une distance qu'ils estiment d'environ 200 mètres.
De là, l'objet semblait mesurer 1 mètre ce qui fait dire à M. Calmet qu'il devait mesurer "deux tracteurs de haut". La chose se présentait sous la forme de deux boules lumineuses émettant une lumière intense, surmontées chacune d'une sorte d'antenne phosphorescente. Père et fils ont pu en faire un dessin relativement précis.
Les gendarmes n'ont pu distinguer ce qui ressemble à une antenne car "la chose", au moment de leur arrivée, avait "ripé" d'un kilomètre vers l'ouest, se déplaçant toujours à l'horizontale. Les deux boules flottaient au ras du sol très lentement ou à une vitesse fulgurante. Elles s'écartaient parfois l'une de l'autre ou se superposaient. Alors, on n'en voyait plus qu'une.
Le témoignage de M. Calmet, jugé comme un modèle de pondération et de sérieux par le maire de Montréal et par toute la population, revêt une grande valeur, tout comme celui des deux gendarmes assermentés.
Mme Calmet, de la ferme, a également observé le phénomène lumineux "la maison était éclairée presque comme en plein jour, ou comme un projecteur extrêmement puissant" a-t-elle affirmé.
Le dimanche précédent vers 20 h., les habitants d'une ferme voisine avaient observé, mais de beaucoup plus loin, une apparition semblable. Il pleuvait. Ils ont pensé à une promenade d'amoureux ou à un braconnier. Le halo lumineux s'est brièvement manifesté jeudi vers 20 h. à nouveau observé par la famille Calmet et M. Bréchet.
L'O.V.N.I. donc - si O.V.N.I. il y a - est apparu à trois reprises en une semaine. Rien toutefois, en l'état actuel de l'enquête, ne peut expliquer logiquement le phénomène observé en tout par huit personnes toutes dignes de confiance. "
Le 23 février 1974 à Alès :
" Alès: encore une étrange boule lumineuse
Alès. -- Encore un phénomène étrange observé près d'Alès: samedi 23-02-74 vers 20 h., à Deaux, trois employés de l'établissement "Rock'n'roll" ont eu leur attention attirée par une boule lumineuse, se déplaçant dans le ciel en direction du nord.
Cet objet émettait une couleur bleue à intervalles réguliers. Chose très curieuse, la boule bleue disparût de la vue des observateurs pour ressurgir quelques secondes plus tard, suivant une trajectoire à angle droit, par rapport à la première, c'est-à-dire dirigée vers l'ouest.
On se perd en conjectures sur le caractère de ce phénomène. "
Dans le quotidien Var-Matin - République, le 27 février 1974 :
" Dans l'Aube, renforts de gendarmerie pour traquer les OVNI
Nouvel épisode dans le feuilleton des OVNI, dans l'Aube, cette fois entre Brames et Montréal, où les gendarmes prennent la chose très au sérieux: deux d'entre eux ont été témoins d'une des apparitions que leur signalaient plusieurs de leurs administrés.
Le 17 février dernier, vers 22h, M. Calmet apercevait une masse ovoïde avec deux phares à l'avant et deux autres à l'arrière se déplaçant à quelques centaines de mètres de sa ferme [un véhicule ordinaire?].
Une heure plus tard, les mêmes sources lumineuses étaient remarquées cinq kilomètres plus loin, par n autre cultivateur, M. Bécre.
M. Calmet et son fils s'en allèrent aussitôt quérir les gendarmes qui, quelques minutes plus tard, devenaient également témoins du phénomène.
Des renforts ont été acheminés vers Brames où les gendarmes équipés de radio patrouillent et surveillent la région dans l'éventualité d'une réapparition. "
dans le quotidien Le Midi Libre, page 5, le 27 février 1974.
" DES O.V.N.I. A TOUT VA...
DANS L'AUDE, C'ETAIT HIER DANS LE CIEL D'ESPERAZA
Carcassonne. -- Un nouvel O.V.N.I. a été observé sur une colline près d'Espéranza (Aude), par trois habitants du secteur lundi soir vers 21 h 30, alors qu'ils sortaient d'une maison voisine où ils regardaient la télévision. M. et Mme Toscano et leurs fils de 15 ans, ont aperçu sur la colline, 100 mètres devant eux, une lueur orange en forme de croissant. Un instant ils ont cru voir la lune puis se sont rendus à l'évidence. Cette source lumineuse ne pouvait nullement s'expliquer.
Cette apparition n'est pas sans rappeler celle observée la veille au soir par plusieurs habitants de Montréal, et même d'un gendarme appelé à la rescousse (voir "Midi Libre" de ce mardi 26 février), M. Calmet notamment, avait parfaitement distingué le croissant phosphorescent mais dans son cas cette forme surmontait une boule lumineuse.
L'observation de Montréal a été d'une rare durée, près de 2 heures. Celle d'Espéraza, moins de 10 minutes. Il n'est pas exclu que les deux phénomènes lumineux observés à 30 km de distance et un jour d'intervalle aient la même origine.
Comme à Montréal, les recherches et les analyses de terrain sont restées vaines à Espéraza.
Les ufologues audois - de plus en plus nombreux - ont maintenant du pain sur la planche.
... et lundi dans le Lodévois
Montpellier. -- Les O.V.N.I. se manifestent également - ce n'est pas nouveau - dans l'Hérault. C'est ainsi que lundi matin, à 6 h. 40, entre Lunas et Lodève, un employé des P.T.T. de cette ville, M. Louis Granier, demeurant à Graissessac, a pu observer pendant une vingtaine de minutes un phénomène lumineux d'une forte intensité.
"Il s'agissait d'une boule rouge grosse comme quatre fois la planète Vénus, raconte ce témoin. Elle se déplaçait par une succession de bonds à une allure tantôt très lente, tantôt extrêmement rapide. L'O.V.N.I. s'est immobilisé au-dessus de Villecun et j'ai vu alors quatre faisceaux lumineux. Il m'a semblé que sa couleur changeait et devenait plus blanche mais sur ce point je ne puis être aussi affirmatif que sur mon observation."
Demain jeudi à Nîmes (M.J.C. chemin bas d'Avignon), vendredi à Montpellier (Pavillon populaire) et samedi à Béziers (Palais des congrès), M. Jimmy Guieu donnera une conférence sur le thème "Les O.V.N.I. ont atterri".
Jimmy Guieu, chef des services d'enquête de la C.I.E.S.O (commission international d'enquêtes scientifiques Ouranos) est un spécialiste des questions sur les "soucoupes volantes."
Voilà assurément une conférence qui vient à point et qui sera sans doute, ici et là, suivie avec beaucoup d'intérêt. "
Yves Herbo Archives, Sciences, F, Histoires, 21-11-2014
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