Sumer : L'humanité n'est pas née sur Terre ?
Voici un résumé de l'hypothèse décrite par un spécialiste nommé Dr. Ellis Silver dans son livre « Les humains ne viennent pas de la Terre: une évaluation scientifique de la preuve», qui se base en partie sur des écrits sumériens, notamment la célèbre tablette de Kish, datée de 3500 avant JC (et l'un des plus anciens documents de l'Humanité) et d'autres recherches de spécialistes de la Mésopotamie, mais surtout sur le fait que les êtres humains affichent des problèmes inhabituels qui ne figurent pas parmi les membres du règne animal, ce qui laisse suggérer que le corps humain n’a pas évolué pour faire face aux conditions de la planète Terre comme les autres animaux.
C'est à Al-Uhaymir de l'Irak moderne, où se trouvait l'ancienne cité sumérienne de Kish qu'a été trouvé cette tablette millénaire en proto cunéiforme, et pour l'instant, les spécialiste disent que cet ancien document précède l'écriture cunéiforme des Sumériens et les hiéroglyphes égyptiens d'au moins cent ans. La liste des souverains sumériens (dont je parle ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-liste-des-rois-sumeriens-deconcerte.html ) déclare indirectement que Kish fut la première ville à avoir des rois après le déluge, alors que le tout premier roi de la fondation de la ville se nomme Jushur. Le successeur de Jushur s'appelle Kullassina-bel, mais il s'agit en fait d'une phrase en akkadien signifiant «Tous étaient seigneurs». Ainsi, certains chercheurs ont suggéré que cela pourrait avoir été destiné à signifier l'absence d'une autorité centrale comme un seul roi à Kish pendant un certain temps, entre Jushur et Etana, le premier roi après le "déluge-inondation".
Et il y a une étrange correspondance ici avec l'ancien testament de la Bible et le livre de Samuel : https://www.jw.org/fr/publications/bible/bi12/livres/1-samuel/9/#v9009001-v9009027
Et oui, le père du tout premier roi des Israélites, Saül, se nomme dans ce livre... Qish ! Et quand on sait que le site de Kish ("père" de Saül ?) porte aussi le nom d'un dieu sumérien, Kish, qui apparaît dans une légende sumérienne dont on a retrouvé des extraits sur des tablettes, il semble bien que la conjonction entre l'ancien testament (ou plutôt la Thora des juifs) et les écrits sumériens est flagrante... Et on peut même insister entre les correspondances entre écrits religieux (avec aussi les textes védiques de l'Inde) avec le texte de la-dite légende de Etana :
Que nous apprend en effet cette légende de Etana, le premier roi de Kish après le "déluge" ayant presque détruit la ville (fortes inondations attestées par l'archéologie sur place avec une large couche de boue datée de entre 2900 et 2750 Avant JC) ?
Étana est le premier roi après le Déluge, qui se désole de ne pouvoir avoir de descendant pour lui succéder... Le mythe d'Étana, qui date du IIe millénaire avant notre ère, est probablement issu d'une plus ancienne légende sumérienne. En effet, Étana fait parti de la liste royale sumérienne, un roi de Kish, réputé pour être monté au Ciel. Cette légende est partiellement connue par de nombreux fragments de tablettes venus de sites différents (Suse, Tell Harmal, Ninive, Assur) mais n'est pas complète malheureusement :
Tablette d'Etana I
Dans la première partie (tabl. I et II) du poème, "les dieux dessinèrent la ville" (il s'agit sans doute de Kish) les Anunnaki fixèrent les destins, les fêtes furent établies, mais il fallait trouver un roi, et Inanna/Ishtar se mit à sa recherche. Une grande lacune ne permet pas de savoir la suite de cette quête, à laquelle participe aussi Enlil.
Le récit commence par l'histoire d'un serpent et d'un aigle, liés d'amitié. Ils jurent par les Enfers de rester toujours amis, appelant les pires malédictions sur celui qui transgresserait le traité. Chacun à tour de rôle apporte de la nourriture dans l'ombre d'un peuplier sur une montagne où ils se sont installés et où ils ont chacun des petits.
Avant que le second ne mange les enfants du premier, celui-ci va demander conseil auprès de Uru / Shamash, le dieu-soleil, qui lui dit de piéger l'aigle en se cachant dans le cadavre d'un boeuf, et d'attendre que l'oiseau s'approche pour le capturer. C'est ce que le serpent fait, puis il jette l'aigle au fond d'un trou après l'avoir frappé pour l'empêcher de s'envoler; privé de nourriture il dépérit.
C'est alors qu'arrive Étana, le roi de Kish, premier roi après le Déluge. Celui-ci désire ardemment un fils pour lui succéder, et prie Shamash, qui est aussi prié par l'aigle au fond de son trou, de lui venir en aide. Faisant d'une pierre deux coups, Shamash dit à Étana que sa solution se trouve dans "une plante d'enfantement" qui se trouve au Ciel. Il lui conseille de sortir l'aigle du trou, de le soigner, et qu'alors celui-ci l'aiderait à la trouver...
Sceau cylindre d'Étana
Mais l'aigle ne veut pas l'aider, et il ne cède qu'après qu'Étana l'ait longuement imploré. Dans la tablette IV, l'aigle invite Étana à se placer sur sa poitrine. Celui-ci s'envole donc sur le dos de l'aigle (on rejoint aussi ici un mythe de l'Inde). Après un long vol, il ne voit plus la Terre, et s'approche du Ciel, où résident les dieux. Mais l'altitude l'effraie, et il prie l'aigle d'arrêter leur ascension. Il tombe alors du dos de l'aigle, qui réussit à le rattraper in extremis avant qu'il ne touche le sol.
La suite de la tablette est malheureusement brisée. La liste royale sumérienne indiquant que Étana a eu un fils comme successeur semble indiquer que la fin de ce mythe a dû être heureuse pour son héros...
Bon, vous l'avez compris, le principe est bien sûr que dans la majorité des textes et mythes ayant aboutis à toutes les religions de l'Humanité, les Dieux habitent le Ciel (l'espace) et l'espèce humaine en vient ou a été créée par ces "dieux" de l'espace (ou s'est croisée avec eux selon les versions) et y retourne même régulièrement, pour divers motifs... dont la mort fait partie... mais que dit en plus ce Dr Ellis Silver, que l'on pourra même associer à un autre chercheur, Robert Sepehr, qui ajoute en quelque sorte une "couche supplémentaire" à cette hypothèse, qui demeure bien sur une hypothèse jusqu'à preuves plus évidentes...
Dans son livre, l'écologiste de premier plan, le Dr Ellis Silver, passe en revue une évaluation de treize hypothèses principales et de dix-sept facteurs qui suggèrent que les humains ne sont pas issus de la terre.
Tout d'abord, l'humanité est supposée être l'espèce la plus développée de la planète, mais elle est étonnamment inadaptée et mal équipée pour l'environnement terrestre: endommagée par la lumière du soleil, ayant une forte aversion pour certains aliments naturels, des taux ridiculement élevés de maladies chroniques et d'allergies...
Pour le Dr Ellis Silver, les humains pourraient souffrir de maux de dos en nombre parce que notre espèce a initialement évolué sur une autre planète avec une gravité plus faible, ajoutant aux mystères, Dr Ellis indique également qu'il est étrange que les nouveau-nés aient de grandes têtes et rendent difficile le simple fait de donner naissance, ce qui peut entraîner des décès pour la mère et l'enfant.
Alors d'où venons-nous ? Selon le Dr. Silver, les Néandertaliens étaient très probablement croisés avec une autre espèce, peut-être du système stellaire Alpha Centauri - qui est l'un des systèmes solaires les plus proches de la Terre - dans un passé lointain, donnant naissance aux humains modernes. Yves Herbo : Je faits ici une aparté car je ne vois pas trop le rapport entre les Néandertaliens et l'Homme Moderne (à part le fait que nous nous sommes croisés sexuellement et qu'il reste, pour le plus grand pourcentage connu, environ 4% des gènes de Neanderthal dans le génome de l'être humain moderne) car les Néandertaliens ne sont en aucun cas nos ancêtres, mais bien une branche parallèle de l'humanité, des cousins...
Toujours selon le chercheur, il y a des millions de personnes dans le monde qui «sentent» qu'elles n'appartiennent pas à la Terre. " Ceci suggère (du moins pour moi) que l'humanité a peut-être évolué sur une planète différente, et nous avons peut-être été amenés ici comme une espèce hautement développée. Une raison à cela ... c'est que la Terre pourrait être une planète-prison car nous semblons être une espèce naturellement violente et nous sommes ici jusqu'à ce que nous apprenions à nous comporter "...
Dr. Ellis Silver conclut que l'humanité n'a pas évolué à partir de cette souche particulière de la vie, mais a évolué ailleurs et a été transportée sur Terre (en tant qu'Homo sapiens entièrement évolué) entre 60 000 et 200 000 ans (Yves Herbo : Notez bien que ce livre date d'avant la découverte de fossiles d'hommes modernes au Maroc, datés de 300.000 ans, ce qui tendrait à prouver au moins sa présence sur Terre a des périodes bien plus lointaines...).
Sur les spéculations portant sur la façon dont les êtres humains se sont retrouvés sur cette planète, après une évolution quelque part ailleurs dans l’univers, le Dr Silver suggère que l’espèce ne s’est pas déplacée volontairement. Il a suggéré que les humains ont été bannis d’une autre planète et confinés à la Terre qui a été utilisée comme une planète-prison.
Il a ajouté qu’il est peu probable qu’une race extraterrestre très avancée tolérerait les dispositions naturellement violentes des êtres humains. Peut-être que les êtres humains retourneront à leur milieu naturel, après que leurs propensions pour la guerre et la destruction auront cessé et que des extraterrestres plus puissants auront jugé cette espèce comme enfin pacifiée. De même, il pourrait être vrai aussi que les êtres humains se soient révélés être irrémédiablement violents et problématiques et que l’espèce doit être exclue du monde extraterrestre avancée de façon permanente...
En outre et pour accentuer les choses, comme l'a noté Robert Sepher, selon le séquençage moderne de l'ADN, il est démontré que l'humanité telle que nous la connaissons n'est pas une seule «race» descendante du même ancêtre en Afrique, mais une "espèce hybride", avec une vérité plus énigmatique derrière tout cela.
De nombreuses questions ont été soulevées dans la discussion sur le sang Rh négatif. Si l'humanité a effectivement évolué à partir d'un ancien ancêtre africain mutuel, les théories affirment que le sang de tout le monde serait compatible, mais malheureusement, ce n'est pas le cas. Cela soulève de nombreuses questions que la science seule n'a pas été en mesure de répondre pleinement. D'où vient le sang Rh négatif ? Et pourquoi une mère Rh négative qui porte des enfants Rh positifs essaie-t-elle de rejeter sa propre progéniture ? Est-il possible que cela puisse s'expliquer par une théorie plutôt controversée ? Une théorie qui suggère que l'humanité n'est pas en fait une race, mais une espèce hybride.
Un autre livre a été écrit par Robert Sepehr, Species with Amnesia: Our Forbidden History, qui nous en dit plus sur le type de sang énigmatique Rh négatif. Non seulement Sepehr suggère que l'humanité est, en fait, une espèce hybridée, mais l'auteur suggère aussi que des civilisations très avancées ont été sur terre avant nous, juste pour être détruites par une grande catastrophe mondiale, aussi très mystérieusement, comme l'histoire nous le dit...
Sepehr fait valoir que pour chaque race qui s'est éteinte, une autre a pris sa place, avec un petit nombre "retenu" ou "sauvé" pour les souvenirs et la connaissance sacrée de la race passée (des survivants devenus élites). Dans notre vanité, nous pensons avoir découvert quelques-unes des grandes vérités de la science et de la technologie, mais nous ne faisons que commencer à redécouvrir la sagesse profonde des civilisations passées. À bien des égards, nous sommes comme une espèce qui s'éveille avec une amnésie, aspirant à récupérer notre passé oublié...
Le peuple basque d'Espagne et de France a le pourcentage le plus élevé de sang Rh négatif. Environ 30% ont un Rh négatif (rr) et environ 60% portent un gène négatif (r). Yves Herbo : j'en fait partie avec un Rh O négatif, mais sans être basque...
" Il y a 612 espèces et sous-espèces de primates reconnues par l'Union Internationale pour la Conversation de la Nature (UICN), et aucune n'a de sang Rh négatif " continue Sepehr
Yves Herbo : Bon, j'en ai un peu profité pour montrer certains liens (mais il y en a beaucoup d'autres !) entre des textes sumériens et des textes de religions plus tardives, afin entre autres de démontrer encore que toutes les religions participent de la même origine, quels que soient les lieux et époques, tout est dans notre conscience (collective ou génétique)... Notons tout de même que le docteur Silver pourrait très bien ajouter dans une mise à jour de son livre que l'être humain partage tout de même son ADN avec l'ensemble des animaux connus et meme des végétaux (30% avec la banane !) et donc que cela pourrait signifier que des "dieux" ou "extra-terrestres" très évolués aient en fait terraformé la planète Terre (mais c'est bien ce qui est dit dans la Bible de la Genèse, remarquez...) et y ont amené tout simplement la Vie, faisant de l'environnement terrestre une adaptation parfaite pour un test en grandeur nature ?... Certes, les sceptiques de tout poils se sont empressés de jouer leur rôle d'inquisiteurs ne supportant pas d'avoir parfois tord, avec raison parfois en ce qui concerne la récupération par Silver de certaines théories "conspirationnistes", alors que d'autres ont admis, avec certains médecins et vétérinaires, que l'être humain supporte en effet plus de problèmes physiques que la majorité des animaux au sujet de son environnement. Mais qui a dit de toute façon que l'être humain était une bonne évolution, réussie en tous points ? On est bien obligé de constater que l'être humain a perdu toutes ses branches anciennes et qu'il se retrouve bien seul dans son arbre généalogique... est-ce un signe d'une réussite évolutive ou l'inverse ?...
Sources : les livres et annonces : Dr. Ellis Silver « Les humains ne viennent pas de la Terre: une évaluation scientifique de la preuve», Robert Sepehr, " Species with Amnesia: Our Forbidden History ".
Yves Herbo et traductions, Sciences-Faits-Histoires, http://herboyves.blogspot.com/, 13,19-11-2017
bjr :)
RépondreSupprimerQue pensez-vous des travaux d'Anton Parks?