vendredi 6 juillet 2018

Coïncidences, synchronicités, sérialités...

Coïncidences, synchronicités, sérialités...


Carljung

Carl Gustav Jung

J'en ai déjà parlé à titre personnel tellement ma vie (et à priori celle de mon entourage provisoire ou non !) est sujette à ce genre d'étrangetés récurrentes que sont les synchronicités et coïncidences douteuses, voir impossibles :

http://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/autobiographie-ma-vie-hors-normes.html

Mais je n'avais pas encore tellement abordé ce sujet vaste et épineux, étudié déjà avec certaines difficultés par des grands noms de la science, comme Albert Einstein, Carl Jung ou encore Arthur Koestler, sans oublier le prix Nobel Wolfgang Pauli. Une petite incursion informative donc, en considérant que le phénomène est très réel et pourrait bien un jour compléter ou conforter une ou plusieurs théories de notre physique moderne, qui n'a jamais trouvé de contour bien défini... bien que basée en grande partie sur les mathématiques, ce qui est un paradoxe en soit...



Absolument tout le monde, au cours de sa vie, est tôt ou tard confronté à une coïncidence, considérée alors comme "bonne" ou "mauvaise" selon les circonstances, que ce soient les causes ou les aboutissements d'ailleurs. En général, ces coïncidences, attribuées rapidement au "hasard", sont rapidement oubliées et "expliquées" inconsciemment... jusqu'à une autre. A moins que cette coïncidence ait prit des proportions hors normes ou encore qu'elle fasse suite à un enchaînement improbable de même nature, ou qu'elle laisse au fond de l'esprit un étonnement et une impression de surnaturel ou de surréalisme... Il semble que certains psychologues aient constaté que de telles coïncidences pouvaient mener au bord de la folie, tandis que d'autres chercheurs aient admis la probabilité d'un phénomène bien physique et explicable un jour selon nos progrès scientifiques...

Quoiqu'il en soit, les coïncidences paraissent souvent dénuées de sens, ou bien être l'oeuvre d'un « blagueur cosmique ». Mais dans "The Book of the Damned", Charles Fort décrivit les interconnexions qui s'établissent entre les choses et événements; il pensait qu'aucun événement n'est complètement dépourvu de sens, conception qu'il illustra de façon étonnante : « Chaque fois qu'une bouteille de ketchup tombe de I'escalier de secours d'un vieil immeuble de Harlem [...], cela affecte automatiquement le prix des pyjamas dans la ville de Jersey. »

En fait, de nombreuses histoires et témoignages attirèrent l'attention de nombreux chercheurs de toute sorte, et il y eut même récemment des films grand public reprenant ce thème des synchronicités étranges, d'un point de vue "horreur" ou "SF" selon (la série des "Destinations Finales" par exemple). Des histoires qui semblent bien trop troublantes pour s'être produites simplement par hasard ont bel et bien préoccupé quelques-uns des plus grands esprits du xxe siècle. Leurs recherches et leurs débats ont fait naître une impressionnante série de théories...

Albert Einstein, Carl Jung et Arthur Koestler, entre autres, ont été fascinés par les coïncidences. Selon Jung, qui fit équipe avec Ie prix Nobel Wolfgang Pauli, les coïncidences sont liées non par leur causalité mais par leur signification. Le psychanalyste pensait que tout événement qui se produit à un moment donné participe des qualités de ce moment, et que tous les événements sont donc liés. Pour expliquer sa théorie il inventa le mot « synchronicité », qu'il définissait comme " I'occurrence simultanée de deux événements liés par leur sens mais non par leur cause ». Selon lui, le sens de certaines prétendues coïncidences était parfois si clair qu'il aurait fallu un nombre astronomique pour exprimer la probabilité que leur concomitance ne soit due qu'au hasard. Jung pensait que nous devrions ouvrir notre esprit et nos vies à la synchronicité, et citait des exemples indiquant à quel point les coïncidences semblent souvent nous aider :

- Une femme possédait une pièce de six pence qui lui servait d'amulette et sur laquelle ses initiales étaient gravées. Elle la perdit un jour et en fut désespérée jusqu'à ce que, quelque temps plus tard, entrant dans un magasin pour acheter un article, on lui rendit son porte-bonheur avec sa monnaie !

- Un grand évêque fut révoqué de ses fonctions et forcé de reprendre une humble vie monastique. Mortifié, il jeta son anneau pastoral dans un lac. Une semaine plus tard, on servit du poisson aux moines pour dîner et ils tombèrent sur I'anneau ! L'ex-évêque fut triomphalement réintégré dans son ministère...


Carljung

Ci-dessus : Carl Jung pensait que les coïncidences étaient reliées entre elles non par leur cause mais par leur signification. L’exemple classique présenté par le père du concept de synchronicité (1946), Carl Gustav Jung, est celui d’une patiente ayant tendance à trop rationaliser ce qui lui arrive, rendant ainsi son analyse inefficace. Un jour elle raconte un rêve à Jung dans lequel elle reçoit un scarabée d’or. Au même moment, elle entend un bruit à la fenêtre et Jung va l'ouvrir puis saisit l'insecte qui s'y trouve et le montre à sa patiente: « Le voilà votre scarabée » dit-il, attrapant l’insecte qui vient de se cogner contre la vitre. Le choc ressenti par elle à cette vue eu alors pour effet de générer chez elle un déblocage mental qui aida grandement à la poursuite de sa thérapie.

Évidemment, de telles coïncidences sont extrêmement plaisantes et nous poussent à croire qu'il existe une force puissante, bienveillante, qui façonne nos vies. Que nous essayions de faire du bien ou du mal, nous ignorons toujours les conséquences à long terme de nos actions, exactement comme le poisson qui avala l'anneau de l'évêque...

Le biologiste Paul Kammerer croyait en I'existence d'un principe fondamental dans l'univers, principe qui tendait vers I'unité : une force d'attraction, comparable à la gravité. Mais, alors que cette dernière agit sur toute masse sans discrimination, la force universelle de Kammerer agit de façon sélective, et rassemble des choses similaires dans I'espace et le temps. Selon Kammerer, l'étude de ce qu'il appelait la " sérialité " devrait changer Ie sort de I'humanité, dans Ia mesure où elle est " continuellement omniprésente dans la vie, la nature et le cosmos ". Einstein remarqua un jour que la théorie de Kammerer n'était " nullement absurde ".

Au début du XXe siècle, Kammerer rassembla exactement cent exemples de coïncidences. La plupart d'entre elles étaient insignifiantes, avec seulement un ou deux "-paramètres " de coïncidence, mais certaines étaient remarquables. Son dixième cas concernait deux jeunes soldats allemands qui, en 1915, furent admis séparément dans le même hôpital militaire en Bohême. Ils ne s'étaient jamais rencontrés. Tous deux étaient nés en Silésie dix-neuf ans auparavant, souffraient de pneumonie, avaient choisi de servir dans les transports et s'appelaient également Franz Richter - au moins six paramètres de coïncidence en tout !

Beaucoup d'entre nous se sont déjà trouvés dans la situation exaspérante où deux versions des mêmes événements diffèrent, et où les deux parties sont convaincues que la leur est la bonne. Si I'on peut avoir recours à une source irrécusable, le différend se règle habituellement sans trop de difficulté. Mais parfois, étonnamment, les deux parties ont raison et les deux versions sont confirmées :

Un astronome écossais, le Pr Archie Roy, reçut un jour un appel téléphonique d'un inconnu qui portait un nom inhabituel :

M. Melchisedech. Ce dernier affirma qu'il avait découvert une nouvelle étoile - peut-être une nova. Le Pr Roy lui recommanda de contacter l'Observatoire royal à Édimbourg et lui-même téléphona à I'un de ses collègues universitaires pour lui annoncer la nouvelle.

- Un certain M. Melchisedech vient de m'appeler à propos d'une nova qu'il a découverte, dit le Pr Roy.

- C'est impossible, lui répondit son collègue. Ce monsieur se trouve depuis une demi-heure dans mon bureau Pour me parler de nova et il n'a donné aucun coup de fil...

Après une discussion un peu longue et confuse, les deux universitaires découvrirent qu'il existait bien deux M. Melchisedech, qui n'étaient pas parents et ne se connaissaient pas. lls avaient tous deux parlé au même moment de novas - I'un d'une étoile, I'autre d'un ordinateur de cette marque...

En automne 1994, un Hollandais de soixante ans, Cor Stoop, fit une croisière en mer du Nord. Hélas, il eut le mal de mer pendant son voyage et, comme si ce malheur ne suffisait pas, son dentier tomba par-dessus bord. Trois mois après, un pêcheur attrapa une morue qui avait avalé un dentier. Ayant entendu cette histoire à la radio, M. Stoop put récupérer son bien, car c'était bien son dentier !

L'une des histoires les plus anciennes et absurdes dans lesquelles la coïncidence joue un rôle marquant concerne le poète français Émile Deschamps, et un dessert anglais traditionnel, le plum-pudding.

Lorsqu'il était lycéen, Deschamps eut I'occasion de déguster un plum-pudding offert par un ami de ses parents, M. de Fortgibu. ll n'en avait jamais goûté auparavant, et ce gâteau lui laissa une impression inoubliable. Dix ans plus tard, il passait devant un restaurant à Paris quand il remarqua dans la vitrine un plum-pudding qui avait l'air délicieux. Il pénétra dans l'établissement, mais la serveuse lui déclara que la dernière tranche de ce gâteau était réservée au monsieur assez àgé assis dans un coin de la salle.

ll s'agissait de M. de Fortgibu, que Deschamps n'avait pas revu depuis son enfance !

De nombreuses années passèrent, durant lesquelles le poète ne revit jamais ni M. de Fortgibu ni aucun plum-pudding. Un jour, il fut invité à un dîner, où on lui annonça qu'on lui servirait le pudding en question au dessert. Aussitôt Deschamps raconta aux autres invités son anecdote, qui les amusa, et il conclut : " Maintenant il ne manque plus que M. de Fortgibu. "

À ce moment, la porte s'ouvrit et un vieux et frêle gentleman entra: M. de Fortgibu avait été invité à un autre dîner et s'était trompé d'adresse !



Jumelles jumeaux

Ci-dessus : Des jumeaux séparés à la naissance et qui se retrouvent des années plus tard découvrent bien souvent d'incroyables similitudes dans leurs existences...

ll existe de nombreux récits de vrais jumeaux séparés à la naissance et réunis plusieurs années plus tard. lls découvrent alors des similitudes extraordinaires entre eux, y compris dans les plus petits détails de leur vie. L'une des plus remarquables anecdotes concerne deux jumeaux monozygotes, adoptés par deux familles différentes peu après leur naissance en 1940.

Près de quarante ans plus tard, ils se retrouvèrent et constatèrent qu'ils avaient tous les deux été baptisés sous le prénom de James. Chacun avait épousé une femme nommée Linda et avait eu un fils - I'un s'appelait James Alan et l'autre James Allan. Tous deux avaient divorcé et s'étaient remariés à une femme du nom de Betty. Et tous deux avaient un chien qui s'appelait Toy...

Des facteurs biologiques peuvent expliquer certaines similitudes entre des jumeaux, même si ceux-ci sont séparés. Cependant qu'en est-il des personnes qui n'ont aucun lien de parenté entre elles, mais mènent des vies parallèles ? Tel était le cas de M. Armstrong et de M. Riesneren, deux individus qui ne se connaissaient absolument pas.

Un jour, ils se rencontrèrent et découvrirent que non seulement ils se ressemblaient beaucoup mais qu'ils étaient nés le même jour. Quelques années plus tard, leurs chemins se croisèrent de nouveau, mais malheureusement dans des circonstances beaucoup plus tragiques. Leurs deux voitures entrèrent en collision et tous deux furent tués dans l'accident...

Dans le film Le Monde selon Garp, Robin Williams achète une maison sur laquelle un avion s'est écrasé, parce qu'il est convaincu qu'elle résistera à toutes les catastrophes. ll n'a certainement jamais entendu parler du "blagueur cosmique"... :

- Aux Bermudes, un homme à vélomoteur fut renversé et tué par un taxi. Un simple fait divers, mais exactement un an plus tard, son frère conduisait la même mobylette quand le même taxi descendit la même rue en transportant le même passager - qui prenait rarement des taxis. De nouveau une collision se produisit et de nouveau le motocycliste fut tué...

- En 1784, Daniel Spicer de Leyden, Massachusetts, mourut à la suite d'une embuscade au cours de laquelle il fut abattu de deux coups de revolver. Trois ans plus tard, son frère, qui portait le même manteau, reçut deux balles qui le blessèrent mortellement, exactement aux mêmes endroits que Daniel...

Cependant, ces tristes coïncidences ne peuvent se comparer avec les événements terribles qui se déroulèrent à Tokyo en 1657. Un kimono avait appartenu tour à tour à trois adolescentes, et chacune d'elles était morte avant d'avoir eu I'occasion de le porter ! On appela un prêtre pour qu'il brûle ce vêtement qui semblait porter malheur, mais, au moment où il le faisait, un vent énorme se leva, attisa les flammes et le feu se répandit d'une manière incontrôlable. Résultat : les trois quarts de la ville furent détruits et cent mille personnes moururent...

En 1944, le haut commandement allemand était probablement trop occupé pour s'intéresser aux mots croisés du Daily Telegraph. Mais, si les responsables de la Wehrmacht y avaient pensé, ils auraient pu découvrir les noms de codes top secrets concernant I'invasion alliée de l'Europe. Voici les définitions des mots croisés qui parurent à l'époque dans le quotidien, plusieurs semaines avant le fameux Jour J du débarquement en Normandie :

- Ce buisson est au centre d'une ronde enfantine. - 8. (Allusion à la chanson Here we Go round the Mulberry Bush qui parle d'un buisson de mûres)

- Britannia et lui sont attachés à la même chose - 7. (Neptune)

- Une grosse légume dans ce genre en a volé beaucoup parfois. - 8. (Overlord, suzerain)

" Mulberry " (mûre) était le nom de code des ports artificiels utilisés pour ravitailler les têtes de pont ; " Neptune ", celui des plans navals ; et " Overlord ", celui donné à toute I'opération. D'autres noms de code comme Omaha et Utah (noms de code de plages du débarquement) firent aussi leur apparition dans les mots croisés. Les services secrets de I'armée britannique firent une descente dans les bureaux du Daily Telegraph, car ils s'attendaient à y trouver un espion allemand ; ils ne trouvèrent qu'un prof de lycée ahuri qui rédigeait des mots croisés depuis vingt ans et ignorait totalement qu'il était en train de violer le secret défense...

L'Allemagne ne récolta aucun bénéfice de cette extraordinaire coïncidence. D'ailleurs, il y en eut d'autres, tout aussi étonnantes, durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant les deux semaines précédant le bombardement de Pearl Harbor, deux publicités pour un nouveau jeu de dés parurent dans le New Yorker. Sous le slogan « Achtung - Warning - Alerte » se trouvait une photo de plusieurs dés, montrant les chiffres 12, 7 et 5. Le bombardement de Pearl Harbor eut lieu le 7/12 à 5 heures de I'après-midi (aux USA : 12/7 5h PM). Une fois de plus, il s'agissait seulement d'une coïncidence - mais, alors, personne ne la remarqua avant l'attaque...

En 1973, l'acteur britannique Anthony Hopkins fut engagé pour tourner dans une adaptation filmée d'un roman de George Feifer, The Girl from Petrovka. ll fouilla dans toutes les librairies de Charing Cross Road à Londres pour trouver un exemplaire de cet ouvrage, en vain. Finalement, il alla prendre le métro à la station Leicester Square pour rentrer chez lui et trouva un exemplaire du livre, abandonné sur un banc. Quelques jours plus tard, il rencontra l'auteur lui-même, George Feifer, qui lui avoua qu'il ne possédait même pas son propre bouquin. ll avait prêté son exemplaire personnel annoté à un ami à Londres et quelqu'un I'avait dérobé dans la voiture de ce dernier. " Serait-ce par hasard celui-ci ? demanda Hopkins. Les marges sont bourrées de notes ". ll s'agissait effectivement de l'exemplaire de I'auteur !

L'astronome français Camille Flammarion écrivait un chapitre sur le vent pour son livre L'Atmosphère, quand une bourrasque emporta son manuscrit par la fenêtre. Quelle ne fut pas sa surprise quand, quelques jours plus tard, il reçut les épreuves du chapitre manquant. ll demanda des explications à son imprimeur, et celui-ci lui déclara que son coursier avait retrouvé les feuilles dans la rue et les avait fait composer comme il en avait l'habitude.

Où passe la frontière entre coïncidence et voyance ? Tous les cas de" précognition " peuvent-ils être ramenés à des coïncidences ?

Quand le roi Louis XVI était jeune, un astrologue lui conseilla de faire très attention le 21 de chaque mois. L'enfant fut terrifié, et refusa donc par la suite d'exercer toute activité ou de prendre des rendez-vous importants ces jours-là. Mais, bien qu'il eût essayé de maîtriser le cours de sa propre vie, il découvrit qu'il ne pouvait contrôler les événements. Le 21 juin 1791, lui et Marie-Antoinette furent arrêtés à Varennes alors qu'ils tentaient d'échapper à la Révolution. Le 21 septembre 1792, la France abolit la Monarchie. Et le 21 janvier 1793, Louis XVI fut décapité. Si I'astrologue avait vu l'avenir plus en détail, il aurait pu donner au roi des conseils plus précis et plus utiles...



Louis16

Ci-dessus : Louis 16 avait été prévenu de se méfier du 21e jour de chaque mois...


ll existe de nombreuses histoires de voyageurs qui, pour telle ou telle raison, ratent un avion qui ensuite s'écrase en ne laissant aucun survivant. Leur chance doit être mise en balance avec la malchance de ceux qui ont effectivement pris l'avion. Mais, le 1er mars 1950, une série d'événements fortuits retarda les participants à une réunion, pour le plus grand bénéfice de tous.

L'incident se produisit dans la ville de Beatrice au Nebraska, où une chorale religieuse devait répéter à 19 h 20 ce soir-là. Mais, fait extraordinaire, tout le monde arriva en retard :

la femme du pasteur avait eu beaucoup de mal à repasser la robe de sa fille ; deux choristes voulaient écouter une émission à la radio ; une jeune fille essayait désespérément de terminer son devoir de mathématiques pour le lendemain ; la voiture d'une des familles ne voulait pas démarrer. Chacun avait une raison différente pour arriver en retard et, par conséquent, aucun des membres de la chorale ne se trouvait dans l'église, ni à proximité, quand à 19 h 25, ce jour-là, elle fut complètement détruite par une explosion de gaz...

Dans un épisode de la série télévisée Le Cirque volant des Monty Python, un homme à bicyclette qui se trouve au milieu de nulle part tombe en panne. ll pousse son engin laborieusement jusqu'au prochain village, où un habitant I'informe qu'il n'y a dans cette localité qu'une seule boutique : un magasin de vélos...

L'auteur de Jonathan Livingstone le GoélandRichard Bach, eut encore plus de chance quand son biplan cassa un des supports de son train d'atterrissage en arrivant dans un coin perdu du Midwest américain. ll n'existait dans le monde que huit avions de ce modèle et toute réparation lui semblait impossible. Un homme se présenta à lui pour I'informer qu'il possédait tout un lot de vieux moteurs et de pièces détachées. Bach était naturellement très sceptique mais, chose étonnante, la pièce dont il avait besoin se trouvait là, à trois mètres de I'endroit où ils se

tenaient. Comme Bach l'écrivit plus tard, la probabilité d'un tel événement était si minime qu' " il aurait été absurde d'estimer qu'il s'agissait d'une coïncidence "...

En 1967, un policier anglais nommé Peter Moscardi donna à I'un de ses copains le nouveau numéro de téléphone de son commissariat : le 40166. En fait, il avait mal noté le numéro, mais aucun des deux amis ne s'en rendit compte, jusqu'au jour où le gardien de la paix passa en patrouille devant une usine dont les portes étaient restées grandes ouvertes et où toutes les lumières étaient allumées. Alors qu'il inspectait les locaux, le téléphone sonna et Moscardi, sans réfléchir, décrocha. À l'autre bout de la ligne se trouvait son ami qui I'appelait, au commissariat, au " mauvais " numéro : le 40166...

Dans son livre Daimonic Reality, Patrick Harpur décrit comment, lorsqu'il était un petit garçon, il voulait absolument se procurer une canne à pêche. Après avoir fait toutes sortes de petits boulots pendant des semaines, il fit ses comptes, mais malheureusement, il lui manquait encore une demi-couronne. Un jour qu'il était assis sur une pelouse et se demandait quand il pourrait enfin atteindre son objectif, il commença négligemment à arracher des mauvaises herbes. L'une d'entre elles était particulièrement résistante, mais Harpur réussit finalement à

l'extirper: il trouva alors une pièce d'une demi-couronne, enchevêtrée dans ses racines et devenue verdâtre à la suite d'un long séjour dans la terre...

Harpur croit que les coïncidences apportent souvent l'exaucement d'un vœu. À I'appui de sa théorie, il relate l'histoire d'un homme, F.C.Taylor, qui prenait des photos aériennes des cercles dans les champs de blé. Un jour, il pensa à un assemblage de cinq cercles qu'il avait récemment photographiés. Ce serait vraiment merveilleux si ces cinq cercles pouvaient être reliés ensemble par un anneau afin de former une sorte de croix celtique. Volant au-dessus du même champ le lendemain, il découvrit que l'anneau était apparu, alors qu'il n'avait parlé à personne de ses pensées...



Cropcircle

Ci-dessus : un photographe aérien, F. C. Taylor, fasciné par les cercles qui se forment dans les champs de blé britanniques, se dit un jour qu'il serait vraiment extraordinaire de trouver un  cercle en forme de croix celtique. Le lendemain, il en trouva un...



Sources, références : Encyclopedia of the World's Greatest Unsolved Mysteries (extraits 1992) John and Anne Spencer

http://kitsuke.e-monsite.com/pages/divers/legendes/le-kimono-maudit.html





Yves Herbo et traductions, Sciences-Faits-Histoireshttp://herboyves.blogspot.com/, 02, 06-07-2018









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