dimanche 2 décembre 2012

Indonésie-Malaisie-Philippines : les mystères cachés vont-ils finir par réapparaître ?

Indonésie-Malaisie-Philippines : les mystères cachés vont-ils finir par réapparaître ?

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Ces trois Etats ou fédérations d'états sont constitués en grande partie de centaines d'îles habitées ou non. Situées dans les anciennes régions des "pirates" malais (qui existent en partie toujours d'ailleurs !) et dans des zones interdites à cause des conflits locaux sanglants... Cela n'empêchent pas les mystères d'y exister et de commencer à apparaître :

Un Temple véritable datant de milliers d'années trouvé dans le Détroit de Bali

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L'existence du temple sous la mer

Un plongeur a fait une découverte et des photos surprenantes. La vue sur le temple est en elle-même vraiment fascinante. Le temple et la porte se tenait fièrement dans les airs. Il a déclaré que le temple était situé dans les eaux entre Java et Bali Strait alias Bali.

L'information a été reçue par le Ministère de la Culture et du Tourisme (Kemenbudpar), qui a déclaré qu'elle irait immédiatement enquêter sur la véracité de l'information.

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Il existe plusieurs versions de photos qui montrent l'existence de ce site. La première photo montre un tas de pierres comme il sied à un temple. Bien qu'il ressemble à de la mousse ici et là, l'aspect original du temple est toujours vu très clairement. D'autres images ont montré une grande arche. Le bâtiment n'est pas sans rappeler que les arcs sont communs à Bali, mais que fait-il au font du Détroit ?


De plus en plus d'artéfacts préhistoriques ont été découverts dans les îles de l 'Indonésie

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Jakarta (ANTARA) - De plus en plus d'artefacts préhistoriques ont été découverts dans les îles de l 'Indonésie, de Sumatra à la Papouasie au fil des ans, attestant de très profondes racines de l' art de la civilisation du pays.

La découverte de restes fossiles d'Erectus Pithécanthrope ou «homme de Java", l'hominidé disparu sur l'île de Java, en Indonésie, prouve que la zone était déjà habitée depuis au moins deux millions à 500.000 ans.

Les restes fossiles comprenant calotte et fémur découvert par Eugène Dubois, un anatomiste néerlandais et géologue, début des années 1890, ont été les premiers fossiles connus de l'espèce Homo erectus.

L'Indonésie n'a développé de nombreux royaumes bien organisés que beaucoup plus tard. Construits par les indigènes Rajas qui ont embrassé les religions hindouistes et bouddhistes. La période des Royaumes bouddhistes et hindoux a duré de l'histoire ancienne jusqu'au 15ème siècle.

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L'un d'eux était le Royaume Sriwijaya à Sumatra qui a prospéré entre le 7e et le 13e siècle dans l'archipel malais. Il n'est donc pas étonnant que de nombreux objets historiques qui ont été trouvés à Sumatra, se trouvent datés du Royaume Sriwijaya.

Récemment, des chercheurs de l'Office d'Archéologie de Palembang ont trouvé des artefacts considéré comme datant de 1000 à 1.400 ans à Kotaraya Lembak et les villages Gunung de Kaya, Pajarbulan sous district, district Lahat, province au sud de Sumatra.

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Ils ont trouvé au moins 28 objets constitués, entre autres, d'un Kampong mégalithique ou d'un établissement, sept chambres en pierre, quatre mortiers de pierre, un menhir ou une pierre de grande hauteur debout, et 11 dolmens. Au même endroit, ils ont également trouvé quatre pierres empilables, l'image sculptée d'un éléphant avec des personnes sur l'argile, des fragments, des céramiques étrangères (pas de ces îles).

Au village Mingkik, sous-district Atungbungsu du Sud Dempo, également dans le sud de Sumatra, deux caves en pierre, une chaise en pierre, un mégalithe trimurti, et un kampong mégalithique ont été découverts récemment.

Le site du mégalithique Kotaraya Lembak, situé près d'une plantation de café à près de 250 km à l'ouest de Palembang, a été découvert en 1988Sept chambres de pierre trouvés sur le site auparavant sont considérées comme datées d'environ 2.500 ans.

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Toujours sur l'île de Sumatra, les archéologues ont trouvé des objets fabriqués par l'homme préhistorique, y compris une hache de pierre carrée daterait d'il y a 3500 ans, et une niche (ou abri sous terre), des morceaux de poteries et un squelette humain dans le village Mendale, sous-district Kebanyakan, District Takengon, la province d'Aceh, la plus à l'ouest d'Indonésie.

Source: Nouvelles Antara )

Cette photo du mur du Temple Prambanan à Java montre de colossales pierres très ajustées et taillées spécifiquement, bien visible en haut à gauche, et extrêmement semblables à celles des murs Mayas ou Incas :
http://album.aufeminin.com/album/see_624327_84/Java-Bali-2009.html

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Les Philippines semblent occupées par l’homme depuis au moins 50 000 ans, comme en témoignent des découvertes archéologiques réalisées dans le pays. Selon H. Otley Beyer, éminent archéologue et anthropologue américain spécialiste des Philippines, les premiers hommes à avoir colonisé l’archipel venaient d’îles proches du continent asiatique. La vallée de Cagayan au nord de Luçon témoigne de cette présence humaine par la présence de nombreux outils préhistoriques de pierre, laissés par des hominidés chasseurs de grand gibier tels le stégodon (éléphant préhistorique), le rhinocéros, le crocodile, la tortue, le sanglier et le daim. Les pétroglyphes d'Angono, à Rizal, sont une autre preuve de cette ancienne présence humaine. Les grottes de Tabon, situées sur l'île de Palawan, montrent des traces d'installation qui remontent à plus de 30 500 ans ; ces chasseur-cueilleurs utilisaient des éclats de silex comme outils. Sur Mindanao, ces outils préhistoriques sont en abondance, ce que le héros national José Rizal remarque lui même dans les années 1880, grâce à ses nombreuses connaissances scientifiques et à ses contacts avec la communauté archéologique espagnole et allemande. Le plus ancien fossile humain découvert aux Philippines est un morceau de crâne de 22 000 ans, appartenant à un homme de l’âge de pierre, découvert en mai 1962 dans la grotte de Tabon, à Palawan, par le docteur Robert B. Fox, un anthropologue américain du National Museum.

Après la dernière ère glaciaire (vers -14000 ans -à -12000 ans), le niveau de la mer s'élève d'environ 35 mètres submergeant ainsi l'isthme reliant les Philippines au continent, tout en donnant naissance aux mers peu profondes situées au nord de Bornéo. Les flux de populations ne deviennent alors possibles que grâce à l'utilisation de pirogues de type prao, construites à partir de troncs d'arbres évidées par des piochons (NdT adze en anglais). Il y a 5 000 ans, des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan... N'oublions pas que les Philippines est un pays constitué d'un archipel de 7 107 îles dont onze d'entre elles totalisent plus de 90 % des terres et un peu plus de 2 000 seulement sont habitées, alors qu'environ 2 400 îles n'ont même pas reçu de nom. Détenues très longtemps par des confréries de pirates (sans compter les "guerrieros" indépendantistes rendus célèbres pour leurs enlèvements), nombre d'îles n'ont jamais été visitées par un oeil d'archéologue, et cela n'est pas prêt de changer malheureusement...

Penablanca, Philippines – Des archéologues ont mis à jour un os vieux de 67.000 ans qui prouverait que l’archipel était habité 20.000 plus tôt que ce qu’ils pensaient.

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L’os de pied a été découvert à la suite de fouilles dans des grottes situées à Callao près de Penablanca.

Selon les archéologues, celui-ci serait antérieur de 20.000 ans à l’homme de Tabon, le premier homme qui aurait vécu aux Philippines. Cette découverte archéologique apporterait également de nouveaux renseignements sur l’histoire des Philippines. Ainsi, l’homme de Callao ou ses ancêtres aurait atteint l’île par radeau à une époque où les experts ne pensaient pas que les capacités de l'homme à naviguer étaient si avancées.

Des coupures sur des os d’ours et de biches trouvés à proximité indiqueraient aussi qu’il s’agissait d’un chasseur émérite, bien qu’aucun outil n’ait été retrouvé lors des fouilles. Il aura fallu près de trois ans à l’équipe d’archéologue pour parvenir à dater l’os découvert. Aujourd’hui l’équipe de scientifiques espère obtenir l’autorisation d’effectuer des fouilles plus importantes pour corroborer leurs théories.

Découvrez l'os de Callao en vidéo : http://www.zigonet.com/philippines/un-os-humain-vieux-de-67-000-ans-decouvert-aux-philippines_art14322.html

A suivre, Yves Herbo

SFH 11-2012

samedi 1 décembre 2012

Réchauffement : la montée des océans largement sous-estimée ?

Réchauffement : la montée des océans largement sous-estimée ?

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Le réchauffement climatique suivrait actuellement les tendances prévues par le Giec, mais pas la hausse du niveau des mers. Des populations pourraient se retrouver les pieds dans l’eau avant l’heure !

Depuis 1988, un groupe intergouvernemental d'experts, le Giec, se charge de récolter des informations scientifiques sur l’évolution passée et future de notre climat. Régulièrement, leurs données sont compilées puis présentées par le biais de rapports. Quatre éditions ont déjà été publiées (1990, 1995, 2001 et 2007), et une cinquième devrait voir le jour en 2014.

Ces documents se veulent prospectifs puisqu’ils fournissent des résultats de projections. Ainsi, selon les 3e et 4e éditions (respectivement nommées TAR et AR4), la Terre serait amenée à se réchauffer d’environ 0,2 °C par décennie d’ici 2027, sur la base de plusieurs scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. Simultanément, la montée du niveau des mers devrait se poursuivre à la vitesse de 2 mm par an, d’après des projections dites « centrales ». Mais qu’en est-il réellement ?

Avec le recul, il est maintenant possible de confronter ces résultats avec des données concrètes. C’est en substance ce qu’ont fait des chercheurs duPotsdam Institute for Climate Impact Research (Allemagne), du Tempo Analytics (États-Unis) et du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (France). Globalement, le réchauffement climatique suivrait relativement bien la tendance définie dans le passé. En revanche, le niveau des océans s’élèverait 60 % plus vite que prévu !
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La courbe rouge caractérise l’augmentation mesurée par satellite du niveau des mers en cm en fonction du temps. Elle est comparée aux données récoltées par des marégraphes (en orange). Les traits bleus et verts correspondent aux projections établies par le Giec, respectivement dans ses 3e et 4e rapports, sur la base de différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. Les océans montent bien plus vite que prévu. © Adapté de Rahmstorf et al. 2012, ERL

Une fonte des calottes glaciaires sous-estimée

Cinq jeux de données de températures terrestres et océaniques mesurées entre 1990 et 2011 ont été utilisés pour suivre l’évolution passée du réchauffement climatique. Lors des calculs, les valeurs moyennes ont été transformées en vue de supprimer l’influence des éruptions volcaniques (événements associés à la libération d’aérosols), des variations du rayonnement solaire et de la survenue d’épisodes El Niño. Ces trois facteurs peuvent en effet modifier le climat à court terme. Ainsi, la Terre se réchaufferait actuellement de 0,16 °C par décennie, une valeur en accord avec plusieurs projections du Giec.

Les marégraphes ne permettant pas d’étudier la hausse du niveau des mers avec précision, les chercheurs se sont appuyés sur des données satellite pour parvenir à leurs fins. Les océans se seraient ainsi élevés de 3,2 mm par an ces 5 dernières années, soit bien plus que les 2 mm par an initialement prévus. Les projections sur le long terme publiées par le Giec pourraient donc se révéler biaisées vers le bas. Ce groupe d’experts a néanmoins précisé dans son dernier rapport que les valeurs fournies ne tenaient pas compte d’une « évolution dynamique rapide de l’écoulement glaciaire », c'est-à-dire d’une importante fonte des calottes glaciaires et des glaciers.

L’étude a été publiée dans la revue Environmental Research Letters (ERL). Selon Stefan Rahmstorf, ces résultats « montrent une fois encore que le Giec est loin d’être alarmiste et que, en réalité, il a sous-estimé les risques possibles du réchauffement climatique dans certains cas ». Quoi qu'il en soit, les chiffres sont préoccupants pour de nombreuses populations côtières. De grandes surfaces habitées pourraient en effet se retrouver sous l’eau plus tôt que prévu, les océans risquant de monter d’ici 2100 au-delà des 17 à 60 cm initialement avancés.

Sources : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/en-zone-cotiere-les-eaux-souterraines-doublent-le-risque-dinondation_42648/ + http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/rechauffement-la-montee-des-oceans-largement-sous-estimee_43064/

Yves Herbo : Bon, encore une alerte de plus mais étant donné le peu d'écoute de la part des principaux pollueurs et le manque d'unité planétaire pour réussir à sauvegarder sa propre civilisation, c'est un peu comme jouer du triangle au milieu d'un groupe de heavy métal...

SFH 11-2012

Le Yéti existerait bien et serait en partie humain

Le Yéti existerait bien et serait en partie humain

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Yves Herbo : Nouvelle étonnante annoncée dans les médias scientifiques ! Cette vétérinaire et ce laboratoire d'analyses semblent tenter de confirmer mon impression générale sur l'ancienneté des Yétis (que j'assimile à "l'armée des singes" et des "divinités" simiesques cités dans les mythes de plusieurs contrées d'Asie notamment, mais aussi du Caucase) et leur possible survivance grâce à leur intelligence et adaptibilité héritée. Voir ici.

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Reconstitution

Selon les travaux d'une vétérinaire texanne, Melba S. Ketchum, le Bigfoot ou Sasquatch serait un cousin de l'espèce humaine qui serait apparu il y a de cela 15.000 ans. Une hypothèse soutenue par l'étude de son ADN qui suggère également qu'il se serait même reproduit avec des femmes humaines donnant ainsi naissance à des individus hybrides.

Big Foot, Sasquatch ou encore "abominable homme des neiges" en version moins flatteuse, le Yéti possède bien des noms à travers le monde. Pourtant, au sein de la communauté scientifique, il reste aujourd'hui un être légendaire dont on n'a jamais vraiment réussi à prouver l'existence. Et ce, malgré de nombreuses recherches dont certaines sont encore en cours. Entre témoignages visuels et supposés indices matériels, les hypothèses se multiplient ainsi depuis des décennies. Toutefois, pour une vétérinaire texane, cela ne fait aucun doute : Bigfoot (la version américaine du Yéti himalayen) existerait bel et bien.

C'est du moins ce qu'affirme une société du nom de DNA Diagnostics qui rapporte dans un communiqué les travaux de Melba S. Ketchum. " Une équipe de scientifiques peut attester que leur étude d'ADN de cinq ans, actuellement en relecture, confirme l'existence d'une nouvelle espèce d'homininé hybride, couramment appelé 'Bigfoot' ou 'Sasquatch' vivant en Amérique du Nord", explique le fameux communiqué cité par LiveScience. Mais celui-ci va même plus loin en indiquant que Sasquatch serait en fait "un cousin de l'espèce humaine qui est apparu il y a environ 15.000 ans".

Un croisement entre un homininé inconnu et un Homo sapiens

Pour arriver à cette conclusion, la vétérinaire et ses collègues auraient travaillé à partir de trois génomes nucléaires complets issus de prétendus échantillons de Yéti. Ils auraient également obtenu du génome mitochondrial, contenu dans les structures productrices d'énergie des cellules, les mitochondries. En étudiant les deux génomes, les chercheurs auraient alors constaté que l'ADN mitochondrial était identique à celui de l'Homo sapiens moderne. En revanche, l'ADN nucléaire lui, a montré des différences s'apparentant à celles d'un nouvel homininé cousin de l'Homo sapiens et d'autres espèces de primates.

" Nos données indiquent que le Sasquatch d'Amérique du Nord est une espèce hybride, le résultat d'un croisement entre un mâle d'une espèce inconnue d'homininé et d'une femelle Homo sapiens ", précise le communiqué. Autrement dit, les chercheurs suggèrent qu'un ancien homininé se serait un jour accouplé avec un Homo sapiens et aurait ainsi donné naissance à un hybride donc en partie humain. Reste que cette hypothèse est sans surprise largement sujette à débat, notamment parce que l'étude de Ketchum n'a pas encore été publiée et que la vétérinaire a refusé d'en dévoiler davantage à son sujet.

Le mystère plane sur l'origine des échantillons

Pour l'heure, il est donc impossible de valider ces conclusions, mais si les résultats s'avèrent corrects au sujet de l'ADN mitochondrial, deux hypothèses peuvent être envisagées : la première, celle envisagée par Ketchum, qu'une hybridation a bien eu lieu. La seconde, plus simple, celle que les échantillons ont été contaminés. Autrement dit que la personne qui a collecté ou manipulé ces derniers y a accidentellement introduit son ADN, ce qui peut se faire aussi facilement qu'en toussant ou en éternuant. Une hypothèse renforcée par le fait qu'en dehors de Ketchum et de son équipe, personne ne sait d'où sont issus les fameux échantillons, ni qui les ont prélevés.

De même, on ignore comment les chercheurs ont pu s'assurer que ceux-ci venaient bien du Yéti américain relève LiveScience. Comment peuvent-ils être sûrs que cela ne vient pas d'un autre animal errant ou même d'un humain ? Dans la mesure où aucun prélèvement n'a jamais pu être formellement identifié comme appartenant à Bigfoot, ils ne disposent d'aucun support de comparaison. Par le passé, l'analyse ADN de certains échantillons a permis de qualifier ces derniers d' "inconnu" ou de "non identifié". mais là encore, la preuve n'est pas faite que "non identifié" veuille dire "appartenant à Bigfoot".

Le mystère reste donc entier aujourd'hui et ne pourra se dévoiler que lorsque l'étude de Ketchum sera enfin publiée. Si la vétérinaire détient réellement la preuve qu'elle affirme, alors la preuve sera faite que Bigfoot existe bel et bien. De quoi captiver l'attention du monde entier et d'inciter les scientifiques à partir à la recherche de la créature. Mais si ce n'est pas le cas, aucun doute que les spécialistes n'en resteront pas là et tenteront encore et toujours de prouver son existence.


Yves Herbo SFH 11-2012

vendredi 30 novembre 2012

OVNIs-OANIs France - les clips d'ODHTV de novembre 2012

Alerte OVNI France  - Alerte OANI France - Alerte P.A.N. France - News Ufologie - Programme ODH TV 12-2012

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Alerte OVNI France du 08-11-2012 :

Alerte OANI France du 09-11-2012 :

Alerte PAN France du 21-11-2012 :

Alerte PAN France du 27-11-2012 :

News Ufologie 27-11-2012 :

ODH TV Programme de décembre 2012 :

Relayé par SFH 11-2012

mardi 27 novembre 2012

Afghanistan : une mine de cuivre enterre une ville du IVe siècle...

Afghanistan : une mine de cuivre enterre une ville du IVe siècle...

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MES AINAK (Afghanistan) (AFP) - Trésors archéologiques témoignant d'un riche passé ou énorme potentiel économique pour un futur incertain : à Mes Ainak, le gouvernement afghan a tranché, privilégiant les dollars de la mine de cuivre à une ville bouddhiste du IVe siècle vouée à disparaître.

Le choix était évident dans un pays ravagé par plus de trente années de guerre, en quête désespérée de devises. En 2007, l'entreprise chinoise MCC obtient la concession pour 30 ans de ce gisement de 11,5 millions de tonnes de minerai, situé à 50 kilomètres au sud de Kaboul, dans la province instable du Logar.

En échange, la société doit financer des fouilles préalables, sur un site connu pour abriter des merveilles archéologiques. Il y a un peu plus de 17 siècles, une communauté religieuse bouddhiste s'était installée à proximité de la mine, déjà pour profiter de son cuivre.

MCC prévoit de dépenser au total près de 30 millions de dollars pour ces fouilles d'ici la mi-2013, selon Philippe Marquis, directeur de la Dafa (Délégation archéologique française en Afghanistan), qui les supervise. Une cinquantaine d'archéologues et 550 ouvriers s'activent.

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Et les résultats sont saisissants.

Mes Ainak, d'une superficie de quatre kilomètres carrés, regorge de petits villages, progressivement arrachés à la terre qui les recouvrait. Partout, des habitations, statues de Bouddha, temples ou autre caserne ont été dégagés, leurs larges murs encore en bon état. A l'horizon, somptueuses, mille collines se dessinent.

" C'est encore plus important que Pompéi. Plus vaste ", s'enthousiasme Roberta Marziani, une archéologue italienne. "Plus d'un millier de statues ont été retrouvées", opine Philippe Marquis, qui remarque toutefois que ce total " n'est pas exceptionnel à l'échelle de l'Afghanistan ", dont le patrimoine est particulièrement riche, mais négligé.

Le chantier archéologique sera achevé fin 2013. La ville du IVe siècle reconstituée par informatique. Et la plupart de ses vestiges progressivement détruits par l'exploitation minière...

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" On fait de notre mieux pour sauvegarder le passé et profiter des mines de cuivre. On a besoin de développer l'économie du pays. On n'a pas d'autre choix ", s'excuse Mossadeq Khalili, vice-ministre de la Culture.

Car Mes Ainak, c'est 320 à 350 millions de dollars annuellement pour l'Etat afghan et plus d'un milliard en revenus indirects, notamment via les 2 à 3.000 employés du site et les 20 à 25.000 bénéficiaires indirects, escompte le Dr Abdul Aziz Ariab, directeur du projet au ministère des Mines.

Une manne providentielle dans un pays exsangue, qui mise sur son sous-sol riche en minéraux - un sondage américain a évalué les potentialités minières afghanes à mille milliards de dollars - pour faciliter sa transition économique et politique. (YH : d'où les tentatives de main-mise russes, US et Chine à suivre ?...)

Mais la sécurité doit être assurée pour attirer les investisseurs. Et ce n'est pas le cas à deux ans du départ de l'essentiel des troupes de l'Otan qui portent à bout de bras le fragile gouvernement de Kaboul.

Des dizaines de démineurs sont mobilisés chaque jour pour sécuriser la dizaine de kilomètres du chemin terreux qui mènent à Mes Ainak.

Malgré une base de 2.000 policiers sur le site, qu'entoure un fin grillage vert - et troué -, des roquettes ont plu sur le camp chinois cet été, précipitant le départ des expatriés de MCC. Sur 300 salariés chinois, 10% à peine sont restés sur place, estime un observateur.

Au point que certains craignent un départ de MCC, ce que rejette Jawad Omar, porte-parole du ministère des Mines, pour qui " 70% des effectifs chinois sont revenus en Afghanistan ". L'entreprise n'a pu être jointe par l'AFP.

Sur le terrain, le chantier minier n'avance plus. Plusieurs foreuses se dressent, immobiles, au même endroit depuis des mois. La construction d'une ligne de chemin de fer et d'une centrale électrique, deux éléments promis par MCC et essentiels pour l'exploitation, est au point mort.

" On assiste à un grand jeu de poker menteur dans le cadre d'un partage des richesses naturelles mondiales. Ici, il consiste à prendre une option sur une mine qu'on exploite ou qu'on se garde pour plus tard ", une fois la sécurité assurée, analyse un expert occidental.

En ce sens, " les Chinois sont en train de négocier avec tout le monde pour s'assurer que tout marchera bien " à terme, affirme-t-il, sous-entendant que les talibans, forcément intéressés par les ressources minières s'ils retournent au pouvoir, ont été consultés.

Guerre, insurrection, développement, partage international de matières premières : autant de thèmes faisant passer les jolis bouddhas de Mes Ainak pour quantité négligeable. Philippe Marquis n'est pas dupe: " Nous sommes au milieu de quelque chose qui nous dépasse complètement "....

Source : http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/afghanistan-une-mine-de-cuivre-enterre-des-bouddhas_1188332.html

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Une peinture sur roche découverte et des bijoux, un temple : http://flic.kr/p/aF4e5r +  http://flic.kr/p/aF849E + http://flic.kr/p/aF751h

Relayé par Yves Herbo SFH 11-2012

dimanche 25 novembre 2012

Un physicien a prouvé que certains Crop-Circles sont faits par des OVNIs

Un physicien a prouvé que certains Crop-Circles sont faits par des OVNIs

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Dans la vidéo vers le bas, les producteurs du documentaire vidéo ont interviewé le physicien Dr. Haselhoff Eltjo des Pays-Bas. Le Dr. Haselhoff offre la preuve scientifique que au moins certains crop circles sont en effet formés par des billes de lumière / OVNI ". Ses recherches et des preuves ont même été acceptées après examen par des pairs pour la Internationalement reconnue revue scientifique, Physiologia Plantarum.

Il a prouvé que les crop circles qu'il a examinés avaient été faits par des sources ponctuelles électromagnétiques. Un exemple simple d'un dispositif électromagnétique à source ponctuelle est une ampoule. Le Dr. Haselhoff a fait sa découverte en examinant les anomalies qu'il a trouvées dans les nœuds des plantes des crop circles. Quand il a mesuré les nœuds de tous les échantillons qu'il avait prises, il a constaté que les nœuds dans le centre des cercles ont été allongés considérablement. Les nœuds des plantes qui ont poussé à la périphérie des cercles, ont un allongement spectaculaire, mais pas tout à fait autant que ceux qu'il avait trouvés dans les centres. Le Dr Haselhoff développé un logiciel pour que son ordinateur puisse mesurer les nœuds une fois de plus (ce qui exclut la possibilité d'erreurs humaines) et son ordinateur a pu mener à bien plusieurs centaines de mesures.

Dans la première ligne que vous voyez la longueur de noeud anormale dans le crop circle. Dans la deuxième rangée, vous voyez où le Dr Haselhoff prend ses échantillons.

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Les barres rouges dans les diagrammes montrent les différences de croissance normales, naturelles qui peuvent survenir. Il est bien évident que les différences des crop circles sont si extrêmes (barres jaunes), que cela ne peut être attribué à la différence de croissance normale ...

Le Dr. Haselhoff a ensuite comparé la distribution des noeuds allongés (le plus fort dans le centre du crop circle, de moins en moins sur le périmètre) avec toutes les configurations possibles de distribution d'énergie connues en physique. Il a découvert un bonus de 100% avec la distribution de l'énergie électromagnétique d'une source ponctuelle. C'est par exemple une ampoule. Lorsque vous raccrochez une ampoule au-dessus du sol, vous verrez également une distribution (de lumière) qui est plus forte juste en dessous de l'ampoule (à comparer avec le centre du crop circle) et qui devient de plus en plus faible lorsque vous mesurez vers le bord de la lumière.

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Un bonus de 100% est très rare dans la science. Par conséquent, la conclusion suivante peut être tirée en toute sécurité : les crop circles examinés avaient été faites par des sources ponctuelles électromagnétiques (des boules de lumière) suspendues au-dessus du sol à une hauteur de 4,1 mètres au moment où la récolte s'est couchée.

Le Dr. Haselhoff a envoyé ses conclusions au Physiologia Plantarum. Son travail était «peer-reviewed» (contrôlé par d'autres scientifiques), accepté et publié en Octobre 2000. Avec cette publication et donc l'acceptation par le monde scientifique, on peut dire dans l'état actuel des choses, ce qui suit : tous les crop circles ne sont pas faits par l'homme, mais par des sources ponctuelles électromagnétiques d'origine inconnue.

Cet état de fait est jusqu'à preuve du contraire, prouvé scientifiquement !

Remarque : Il ya beaucoup de désinformation diffusée par différents gouvernements - qui va immédiatement discréditer les crop circles et des vidéos comme celle-ci.

Le fait est que le cameraman (qui s'est manifesté et n'est pas anonyme) n'a jamais dit que sa vidéo était un faux (et qu'aucune version fausse n'a été montrée sur le net par la suite).

C'est vraiment incroyable de voir comment il est facile et rapide de discréditer des images comme celles-ci. Tout ce qu'il faut est qu'une personne dise « cela a été prouvé être un canular » pour discréditer complètement le film !



Source : http://www.etupdates.com/tag/dr-haselhoff/ + http://www.etupdates.com/2012/11/15/physicist-offers-scientific-proof-that-crop-circles-are-formed-by-ufos-video/

Cette étude scientifique concluante sur certains crop circles n'est pas sans rappeler le même type d'étude effectuée par Michel Bounias, Directeur de Recherche à l'époque à l'INRA d'Avignon (Institut de recherche en Agronomie) sur un atterrissage célèbre d'OVNI à Trans-en-Provence, Var en 1981, et où il avait été conclu à un rayonnement électro-magnétique de type micro-ondes si je me souviens bien, inexistant dans la nature. La notion de rayonnement et de distance d'effet du phénomène sont similaires :

" En 1981 un objet discoïdal se pose en plein jour sur une "restanque", à Trans-en-Provence, petite localité du Var. L'appareil saute une haie d'arbres et vient percuter le sol, en reposant sur trois pieds semblables "à des seaux à ciment" selon l'unique témoin d'origine italienne, Renato Nicolaï, qui observe l'objet à une vingtaine de mètres de distance, à l'abri derrière un petit mur.

Puis l'engin redécolle et disparaît. Nicolaï ne s'adresse ni à la gendarmerie, ni au GEPAN. Mais sa femme bavarde et c'est finalement un gendarme qui recueille son témoignage, malgré ses réticence (il a peur de passer pour un fou). Celui-ci, fort à propos, recueille de simples luzernes à l'intérieur d'une trace d'un mètre et demi de diamètre et à l'extérieur. Il a la bonne idée de recueillir les support terreux. Tout ceci est expédié au GEPAN à Toulouse, qui est alors dirigé par le polytechnicien Alain Esterle succédant à l'ingénieur Claude Poher. Ces prélèvements ont été faits à l'initiative du gendarme et ne correspondent pas au " directives édictées par le GEPAN " qui avait décidé de ne s'intéresser à des traces au sol que :

- S'il y avait plusieurs témoins
- S'il n'avait pas plu....

Or il y a un unique témoin et le site d'atterrissage a subi une large rincée entre l'événement lui-même et la prise d'échantillons. Ceux-ci arrivent à Toulouse et il s'écoulera trois semaines avant qu'ils n'atterrissent sur la paillasse de Michel Bounias, Directeur de Recherche à l'INRA d'Avignon (Institut de recherche en Agronomie). Il se trouve que ses compétences le mettent dans une position particulièrement favorable pour analyser les traumatismes subis par des végétaux étant donné qu'il a fait sa thèse au CEA, en se concentrant sur les altérations subies par les végétaux sous l'effet de radiations ionisantes.

Très vite Bounias, capable de mener ses analyses sur les fragments les plus infimes décèle des anomalies très importantes concernant les "équipements pigmentaires des plantes" (chlorophylles A et B, carotène, phéophytine, violaxantine, etc. ). Il demande une analyse systématique avec des prises d'échantillons tous les mètres, précise que l'information contenue dans les échantillons peut être gelée (au sens propre et au sens figuré) en les conservant dans du gaz carbonique liquide. L'analyse met en évidence une extraordinaire corrélation phénomène-distance (je compléterai ce dossier plus tard. C'est un premier jet, rapide). Comme le soulignaient Aimé Michel et Pierre Guérin à l'époque : " L'ufologie scientifique est née ce jour là ".

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analyses Trans-en-Provence (extrait)

Ce qui est extraordinaire c'est que ces traces biologiques sont non seulement très nettes, mais aussi durables. Bounias effectuera de loin en loin un suivi du site en montrant que le retour à la normale s'effectuera en 18 mois ! Il a ainsi créé un fantastique "piège à OVNI" qui ne demande qu'à fonctionner. Un obscur ufologue, Michel Figuet, Gardien de nuit, émet une hypothèse personnelle. Ces altérations seraient dues à des projections de ciment et les traces circulaires, évoquant un ripage, auraient été liées au mouvement de la bétonnière de Nicolaï. Brillante contribution "ufologique".

Agacé, Bounias fera néanmoins des vérifications, négatives. Le ciment est sans effet sur les équipements pigmentaires des plantes. A ce jour rien de connu, à part un rayonnement d'un mégarad ne saurait provoquer des telles altérations. Un an plus tard survient le cas dit "de l'Amarante". Un ovni stationne sous les yeux d'un ... chercheur du CNRS, dans son petit jardinet. Les plantes qui s'y trouvent, des "Amarantes" s'en trouvent affectées au point que le traumatisme est visible à l'oeil nu.

- Bounias n'est pas sollicité pour faire lui-même le recueil et l'analyse des échantillons
- Des gendarmes s'en chargent qui "ne conservent pas les plantes dans leur support terreux, mais sectionnent les tiges et mettent les échantillons recueillis dans des sachets de plastique" où ... ils pourrissent.
- C'est dans un état de décomposition avancée qu'ils parviendront dans un labo universitaire de biologie de Toulouse, qui ne pourra rien en tirer.

Que s'est-il passé ? Les gens du GEPAN, pourtant nantis de consignes très explicites de la part de Bounias tenu totalement hors du coup, seraient-ils tous devenus idiots ? Bien sûr que non. Mais, immédiatement avec cette percée de Trans l'ETCA (Etablissement Technique Centrale de l'Armement), laboratoire d'analyses, militaire, a créé sans difficulté une copie du modeste labo de Bounias et c'est là qu'ont atterri les échantillons correctement prélevés, tandis que ces plantes, sectionnées, cuites, consitueront une analyse bidon "dont, hélas, on n'aura rien pu tirer".

Il y a eu d'autres Trans-en-Provence mais cette fois le système, bien verrouillé, a fonctionné sans que quiconque ne voie passer les échantillons. Rappelez-vous : les gendarmes, ces "braves pandores", sont avant tout des militaires, astreints au secret... " 



http://www.ufocom.eu/pages/v_fr/m_invest/Col_de_Vence/col_de_vence.htm

samedi 24 novembre 2012

OVNIs : Une preuve de plus filmée par Fox 31 KDVR au Colorado ?

OVNIs : Une preuve de plus filmée par Fox 31 KDVR au Colorado ?

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Colorado, 14-11-2012

Un OVNI a été aperçu par plusieurs personnes et à plusieurs reprises dans le ciel du Colorado. Un amateur a filmé une masse d’origine inconnue se déplaçant de manière aléatoire à une vitesse vertigineuse. Cet habitant de la région de Denver conscient d’avoir braqué son objectif sur un phénomène incroyable et inexplicable, envoie la vidéo à plusieurs médias. Une chaîne de télé locale, Fox 31 KDVR interpellée par les images mais dubitative s’est penchée sur la question et a posté, à tout hasard, une caméra dans la zone concernée et oh surprise, voici ce qu’elle a filmé le 08-11-2012 donc :


Identification impossible
Qui dit OVNI ne dit pas forcement soucoupe volante. Cela dit, les images de Fox 31 n’ont pas non plus filmé, un hélicoptère, un delta plane, un avion, ou une espèce inconnue d’oiseau géant. Selon Steve Cowell, expert en aviation « cette masse volante est impossible à identifier ». Personne à l’heure actuelle n’est capable de déterminer de quoi il s’agit.

Peut être un débris ?
« Nous avons contrôlé le trafic aérien et personne n’a vu une activité ayant rapport avec ce qui a été décrit. Aussi, aucun de nos employés n’a détecté de formes de cette nature sur son écran de contrôle », précise Steve Cowell. Selon lui l’explication la plus plausible, serait la présence dans cette région de débris chahutés par des vents atmosphériques. Bref, cette maigre consolation ne contentera pas les adeptes de la théorie de la présence terrienne d’extraterrestres. Mais alors, que se passe-t-il vraiment dans cette zone ? Le mystère reste entier.


Yves Herbo : Effectivement, que se passe-t-il au Colorado et dans la région de Denver : le nombre de témoignages et de photos, vidéos provenant de cette région au fil des années laisse peu de doute à la réalité d'un phénomène constant, alors que leur vélocité ne permet que rarement de les voir par des yeux humains. Ils pourraient parfaitement être là en permanence et sous nos yeux sans que nos sens ne les percoivent, sauf à de rares occasions (qui se multiplient tout de même). Quelques exemples parmis beaucoup d'autres au Colorado :

Le 18-11-2009 au Colorado :

Le 28-11-2011 à Denver (Lakewood), Colorado :

Le 13-03-2012 à Morrison, Colorado : engins militaires ou autres ? :

Le 04-06-2012 à Colorado Springs, Colorado, aucun trucage n'a été trouvé sur cette vidéo, au contraire, de fortes pointes de luminosité sont détectables :


Le 09-06-2012 au Colorado :


Le 13-09-2012, Lone Tree, Colorado : 


Le 6-11-2012 à Longmont, Colorado : 

Le 14-11-2012, cette vidéo mise en ligne par un groupement ufologue connu, prise au Colorado, laisse peu de doute sur la matérialité et construction de l'engin que l'on voit, mais cela semble toujours évidemment trop net et beau et provenant éventuellement d'un studio d'animations pour jeux ou films... 

Yves Herbo 11-2012

Il y a 2500 ans, Les Ibères exposaient des crânes humains

Il y a 2500 ans, Les Ibères exposaient des crânes humains

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Site de fouilles d'Ullastret, province de Girona, septembre 2012 © Agence Catalane d'Informations

Le peuple ibère, localisé en Catalogne à partir du VIe siècle avant J.C., livre l'un de ses secrets par la voie archéologique. Deux crânes traversés par des clous de grandes dimensions ont été identifiés l'été 2012 dans le gisement d'Ullastret, au Sud de Girona. Cette découverte, présentée le 5 novembre, permet de déceler un rituel d'exhibition de trophées de guerre, d'inspiration celtique.

Les Ibères, population protohistorique étant aux Catalans ce que les Gaulois sont aux Français, manifestaient une pratique révélée le 5 novembre au gisement archéologique d'Ullastret, proche de la ville de La Bisbal, au Sud de Girona. Sur ce site ont été identifiés deux crânes démontrant un rituel de décapitations humaines. Cette découverte repose sur l'extraction de ces deux pièces, dans la partie dénommés "rue principale" du gisement, transpercées par deux clous de grandes dimensions. Selon les premières conclusions établies par les archéologues présents sur place, les Ibères qui vivaient là, sur l'oppidum du Puig de Sant Andreu, exposaient les crânes en guise de trophées de guerre. Ce constat ne comporte pas d'équivalent comparable en Europe, mais, au début du XXe siècle, un crâne traversé par une épée avait été libéré du sol à Ullastret, tandis qu'un autre, soumis au processus récemment mis au jour, était localisé à Santa Coloma de Gramenet, dans la région de Barcelone.

La décapitation, d'origine celte

La dernière campagne de fouilles à Ullastret, effectuée en août et septembre 2012, a permis de déterrer un total de sept crânes humains, dont les deux les plus surprenants, seront prochainement exposés au Musée d'Archéologie de Catalogne, à Barcelone. La tradition de l'exhibition de crânes, inspirée des pratiques celtes, est décrite dans des sources littéraires anciennes, notamment signées de la main de Diodore de Sicile, chroniqueur grec du premier siècle avant Jésus-Christ, contemporain de Jules César. En Pays Catalan de France, la présence des Ibères est attestée dans de nombreuses zones, notamment à Collioure, à Elne et dans la région de la Cerdagne.

source : http://www.la-clau.net/info/7620/un-rituel-de-decapitation-chez-les-ancetres-des-catalans-7620

Yves Herbo : Voici une citation de Jean-Louis Charrière, président de l'Association Archéologique Entremont. " Contrairement à ce qui est dit dans cet article de "La Clau", l'usage de couper les têtes des chefs ennemis vaincus et de les exposer ensuite dans les villages des vainqueurs est très bien attesté en pays celte ailleurs qu'en Catalogne. Un exemple très connu, mais ce n'est pas le seul, est l'oppidum d'Entremont à Aix-en-Provence, où furent découverts, il y a environ 60 ans, une vingtaine de crânes humains dont certains étaient encore traversés par un grand clou en fer. Cf. www.entremont.culture.gouv.fr , et aussi: Antoine Hermary, Grecs et Barbares cloueurs de têtes : compléments au témoignage de Poseidonios, article paru dans: Peuples et territoires en Gaule méditerranéenne, Hommage à Guy Barruol, Supplément n° 35 à la Revue Archéologique de Narbonnaise, 2003, p. 525-530. "

En effet, il est un peu contradictoire dans cet article de dire à la fois " Ce constat ne comporte pas d'équivalent comparable en Europe " et " La tradition de l'exhibition de crânes, inspirée des pratiques celtes " , pratiques celtes qui ont obligatoirement été trouvées en Europe elles-mêmes. Bon, il y a aussi plusieurs interprétations... qui ne sont que des interprétations : un crâne traversé par une épée ne prouve pas un rituel à priori mais une bataille, un crime ou autre peut être envisagé, alors que pour des grands clous les traversant, la question se pose moins. Mais est-ce une surprise que le peuple Ibère procèdait aux mêmes pratiques que les Celtes, voisins et peut-être même "cousins" ou ayant des origines lointaines communes ? Une confirmation supplémentaire de cette pratique, habitude millénaire probablement plus que rituelle en tant que telle à mon avis personnel.

SFH 11/2012

jeudi 22 novembre 2012

Réchauffement Climatique : le catastrophisme monte, pour quand la panique ?

Réchauffement Climatique : le catastrophisme monte, pour quand la panique ?

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La Banque mondiale redoute le "cataclysme" d'une hausse de 4 °C de la température

La Banque mondiale (BM) n'hésite pas à parler d'un "cataclysme" qui pourrait frapper les pays pauvres. Dans un rapport (pdf) publié dimanche 18 novembre 2012 à Washington, elle redoute une hausse de la température du globe de 4 °C dès 2060, bien au-delà du garde-fou posé par la communauté internationale. (vous trouvez ça normal vous une "banque" qui sort un rapport comme ça un dimanche ?, pas moi...)

" Un monde à +4 °C [...] déclencherait une cascade de changements cataclysmiques, dont des vagues de chaleur extrême, une chute des stocks alimentaires et une montée du niveau de la mer frappant des centaines de millions de personnes ", résume la BM, ajoutant qu'il n'y avait "aucune certitude" que le globe puisse s'adapter à une telle situation. Ce scénario, le plus sombre envisagé dans le rapport, tranche avec l'engagement pris par la communauté internationale de contenir le réchauffement du globe à +2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle.

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UNE RESPONSABILITÉ "SANS ÉQUIVOQUE" DE L'HOMME

Le niveau actuel d'émissions de CO2 " devrait porter le réchauffement climatique bien-au delà de ce seuil ", assure la Banque mondiale, qui prédit une hausse de 4 °C "au cours du siècle" et " dès 2060 " en cas d'inertie politique. " Ce monde serait tellement différent de celui dans lequel nous vivons qu'il est difficile de le décrire ", commente le président de la BM, Jim Yong Kim, soulignant que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement du globe est " sans équivoque ".

Listant les dangers qui menaceraient alors la planète (inondations, sécheresses, malnutrition...), l'institution prédit une aggravation des "pénuries d'eau" en Afrique de l'Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud et un "rebond significatif" de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne. " L'intensification prévue des événements climatiques extrêmes pourrait inverser les efforts pour réduire la pauvreté, particulièrement dans les pays en développement ", résume le rapport, assurant que la planète serait encore "plus inégalitaire" qu'à l'heure actuelle.

Aucune région ne sera épargnée, prévient toutefois le rapport. Les récentes sécheresses ayant frappé les Etats-Unis ou l'Europe de l'Est pourraient se reproduire et l'Occident serait aussi confronté à l'afflux de populations fuyant les bouleversements climatiques. " Il faut faire baisser la température et seule une action internationale concertée et rapide peut y contribuer ", clame la Banque mondiale, appelant à une utilisation plus "intelligente" de l'énergie et des ressources naturelles.

Source : Le Monde : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/19/la-banque-mondiale-redoute-le-cataclysme-d-une-hausse-de-4-c-de-la-temperature_1792492_3244.html
YH : la façon la plus intelligente est bel et bien de passer par-dessus la notion d'argent et d'économie, de réquisitionner les moyens, force de travail et ressources auprès des 100 familles les plus riches au monde... si elles veulent se sauver aussi...

Les modèles climatiques les plus pessimistes seraient les plus fiables

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Le climat va t-il réagir avec violence ou douceur à nos émissions de gaz à effet de serre ?? Plutôt avec violence, répond un article paru dans la revue Science (1). Signé de John Fasullo et Kevin Trenberth, du Centre national de recherche atmosphérique de Boulder (Etats-Unis), il conclut que « les modèles climatiques les plus sensibles [à la perturbation anthropique, ndlr] fonctionnent mieux et les modèles les moins sensibles ne sont pas capables de bien reproduire des aspects décisifs du climat actuel». (image, l'albedo planétaire, le pourcentage d'énergie solaire réfléchie, le 20 juin 2005, vu par l'instrument Ceres du satellite Terra de la Nasa).

Les deux scientifiques se sont attaqués à l’un des points noirs de la prévision climatique. Entre les modèles qui promettent une réaction douce du climat aux émissions de gaz à effet de serre et ceux qui menacent d’un coup de bambou, la différence est grande. En températures globales, les premiers aboutissent à une hausse de 1,5°C en fin de siècle, pour un doublement de la concentration en gaz carbonique dans l’atmosphère, les seconds affichent 3°C. Avec un scénario d’émissions plus fortes, la fourchette va de 3°C à 6°C.

Or, jusqu’ici, les spécialistes es-simulations numériques n’avaient pas d’arguments convaincants pour favoriser ou discréditer un modèle plutôt qu’un autre. Leur principale source d’incertitude demeure la représentation des nuages, systèmes physiques très complexes. L’essentiel des différences, expliquent Fasullo et Trenberth, provient de la manière dont les «paramètres et l’ajustement aux observations» sont intégrés dans ces sortes de planètes virtuelles. Ils ont donc décidé de contourner la difficulté. Au lieu de se concentrer sur les nuages, ils se sont intéressés à ce qui les produit et les transporte en étudiant spécifiquement les zones tropicales ? : l’humidité de l’air et les grands mouvements verticaux dans l’atmosphère, liés notamment aux moussons asiatiques et africaines et aux zones désertiques.

Pour ce faire, ils ont exploité les observations des satellites météo et de recherche américains de la NOAA et de la Nasa. Ils offrent depuis une dizaine d’années une vision très détaillée des nuages, de l’humidité de l’air sur toute la hauteur de l’atmosphère, de l’albédo (le pourcentage d’énergie solaire réfléchie vers l’espace, voir l'image au dessus). Ils ont ensuite étudié les variations saisonnières de la répartition de l’humidité de l’air, de l’albédo des nuages et les structures de la circulation atmosphérique. Enfin, ils ont comparé ces observations aux modèles climatiques en se demandant quels étaient ceux qui représentaient le mieux la réalité actuelle. Réponse ? : ceux qui prévoient un coup de bambou climatique ?! De là à considérer qu’ils sont également meilleurs prévisionnistes d’un climat réchauffé, il n’y a qu’un pas. Les deux scientifiques proposent de le franchir, avec des arguments plutôt convaincant relatifs à la physique du climat, même s’il reste des mystères à résoudre dans cette nébuleuse affaire.

Cette conclusion scientifique pèse d’un lourd poids politique. Les rapports du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) présentent à leurs lecteurs (gouvernements et citoyens) un éventail très large de futurs possibles, sans préciser lesquels sont les plus probables. Ce flou provient d’une double incertitude ? : combien allons-nous émettre de gaz à effet de serre au cours du XXIe siècle et quelle sera la sensibilité du climat à ces émissions ??

Les économistes ont concocté des scénarios très différents, allant du très « vert » au très « gris ». Les plus verts, fondés sur une réduction rapide des émissions des pays riches et une maîtrise de celles du reste de la planète, sont aujourd’hui les moins réalistes. L’étude de Fasullo et Trenberth montre que l’espoir d’une très faible sensibilité climatique à nos émissions de gaz à effet de serre devrait être abandonné. L’objectif officiel des Nations Unies – pas plus de 2°C de réchauffement planétaire – paraît donc de moins en moins réaliste.

Source : Libération - http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/11/climat-les-mod%C3%A8les-pessimistes-sont-plus-fiables.html

(1) J. Fasullo, Science du 9 novembre 2012. L'article est ici en pdf.

SFH 11-2012

mardi 20 novembre 2012

Les réseaux de diffraction d'UFO-Science

Les réseaux de diffraction d'UFO-Science

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Le site UFO-Science reçoit chaque semaine de nombreuses questions sur leurs travaux et sur les outils qu'ils utilisent.

Pour y répondre, une série de vidéos est en cours d'élaboration. Chaque vidéo traitera d’un thème en particulier et apportera des réponses aux questions les plus fréquemment posées, le tout en une minute.

Le sujet abordé Aujourd’hui : les bonnettes à réseau de diffraction et leur utilité pour l’étude du phénomène Ovni.



Relayé par SFH 11-2012

dimanche 18 novembre 2012

Une exoplanète errante repérée à 100 années-lumière de la Terre

Une exoplanète errante repérée à 100 années-lumière de la Terre

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Credit: L. Calçada, P. Delorme, Nick Risinger, R. Saito, European Southern Observatory/VVV Consortium

En observant avec le VLT et le CFHT, des astronomes ont identifié un corps, très probablement une planète sans étoile, errant dans l’espace. Il s’agit du cas le plus intéressant de planète errante et de l’objet de ce type le plus proche du Système solaire (détecté pour l'instant). Sa proximité relative et l’absence d’étoile brillante dans ses environs ont permis à l’équipe d’étudier son atmosphère de manière très détaillée. Cet objet a également offert aux astronomes un premier regard sur les exoplanètes qu’il sera un jour possible de photographier autour de leurs étoiles.

Les planètes errantes sont des objets de masse planétaire vagabondant dans l'espace sans aucun lien avec une étoile. Des exemples possibles d'objets de ce type ont été découverts précédemment [note 1, en bas d'article], mais sans pouvoir connaître leur âge, il n'était pas possible de savoir s'il s'agissait de planètes ou de naines brunes – des étoiles ratées qui n'ont pas assez de masse pour déclencher les réactions qui font briller les étoiles.

Mais les astronomes viennent de découvrir un objet nommé CFBDSIR2149, qui semble faire partie d'un courant de jeunes étoiles proches connu sous le nom de groupe stellaire en mouvement AB Doradus. Les chercheurs ont trouvé cet objet en observant avec le Télescope Canada France Hawaï (CFHT) et ont eu recours à la puissance du VLT de l'ESO pour étudier ses propriétés.

Le groupe stellaire en mouvement AB Doradus est le groupe de ce type le plus proche du Système solaire. Ses étoiles se déplacent en même temps dans l'espace et on suppose qu'elles se sont formées à la même période. Si l'objet est associé à ce groupe en mouvement – et par conséquent il s'agit d'un petit objet – il est possible de déduire bien plus d'informations sur lui, dont sa température, sa masse ainsi que la composition de son atmosphère [2]. Il subsiste toutefois une petite probabilité pour que cette association avec ce groupe en mouvement soit due au hasard.

Vidéo de la planète errante CFBDSIR J214947.2-040308.9. Dans la première partie de la séquence, la planète apparaît en lumière visible comme un disque sombre se profilant sur les nuages d’étoiles de la Voie lactée. Il s’agit de l’objet de ce type le plus proche du Système solaire et c’est également la plus intéressante des planètes errantes potentielles détectées jusqu’à présent. Il ne doit pas être en orbite autour d’une étoile et de ce fait ne peut pas briller par la lumière réfléchie ; la faible lueur qu’il émet ne peut être détectée que dans l’infrarouge. Dans la séquence finale, nous voyons une vue infrarouge de l’objet avec, en arrière-plan, les parties centrales de la Voie lactée vues par le télescope dédié aux grands sondages dans l’infrarouge, Vista. Dans le proche infrarouge, l’objet apparaît bleuâtre car une grande partie de la lumière dans les plus grandes longueurs d’onde infrarouge est absorbée par le méthane et d’autres molécules qui se trouvent dans l’atmosphère de la planète. En lumière visible, cet objet est si froid qu’il ne devrait briller que très faiblement d’une couleur rouge sombre quand on le regarde en gros plan. © ESO/P. Delorme/Nick Risinger/R. Saito/VVV Consortium/YouTube

Une exoplanète ou la plus petite naine brune connue ?

Le lien entre ce nouvel objet et le groupe en mouvement est l'élément clé qui permet aux astronomes de trouver l'âge de cet objet [3]. Il s'agit du premier objet de masse planétaire isolé jamais identifié au sein d'un groupe stellaire en mouvement et son association avec ce groupe en fait la planète errante potentielle la plus intéressante identifiée jusqu'à présent.

« Chercher à voir des planètes autour de leur étoile, c'est comme vouloir étudier une luciole située à un centimètre d'un puissant phare de voiture relativement éloigné » explique Philippe Delorme (Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble, CNRS/université Joseph Fourier, France), premier auteur de cette nouvelle étude.

« Cet objet errant se trouvant à une relative proximité de la Terre nous offre l'opportunité d'étudier "la luciole" de manière détaillée, affranchi de la lumière aveuglante de la voiture. » Les objets errant librement comme CFBDSIR2149 sont supposés se former soit comme une planète normale qui aurait ensuite été éjectée de son système, soit comme des objets isolés tels que les plus petites étoiles ou les naines brunes. Dans les deux cas, ces objets attisent la curiosité, en tant que planète sans étoile ou en tant qu'objets les plus minuscules possible dans une gamme allant des étoiles les plus massives aux plus petites naines brunes.

« Ces objets sont importants car ils peuvent nous aider à mieux comprendre comment des planètes peuvent être éjectées de leur système planétaire, ou comment des objets très légers peuvent résulter du processus de formation stellaire, précise Philippe DelormeSi ce petit objet est une planète qui a été éjectée de son système natif, il évoque de manière évidente l'image de ces mondes orphelins, dérivant dans le vide intersidéral. » Ces mondes pourraient être courants – peut-être aussi nombreux que les étoiles normales [4]. Si CFBSIR2149 n'est pas associé au groupe en mouvement AB Doradus, il est plus difficile d'être sûr de sa nature et de ses propriétés et il pourrait plutôt être caractérisé en tant que petite naine brune. Les deux scénarios représentent d'importantes questions sur la manière de se former et d'évoluer des planètes et des étoiles.

« Des travaux futurs pourraient confirmer que CFBSIR2149 est une planète errante, conclut Philippe DelormeCet objet pourrait être utilisé comme point de référence pour comprendre la physique de toutes les exoplanètes similaires qui seront découvertes par les futurs systèmes spéciaux d'imagerie à haut contraste tel que l'instrument Sphere qui sera installé sur le VLT. »

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Cette image, réalisée par l'instrument Sofi sur le télescope NTT de l'ESO à l'Observatoire de La Silla, montre la planète errante CFBDSIR J214947.2-040308.9 dans l'infrarouge. Cet objet, qui apparaît comme un faible point bleu au centre de l'image et qui est marqué par une croix, est l'objet de ce type le plus proche du Système solaire (à priori). © ESO/P. Delorme

Plus d'informations
Cette recherche est présentée dans un article publié sur arxiv.
Notes :
  • [1] De nombreux objets pouvant potentiellement être des planètes de ce type ont été découverts auparavant. Ces objets ont commencé à être connus dans les années 1990, quand les astronomes ont découvert que la limite à laquelle une naine brune entre dans la gamme des objets de masse planétaire est difficile à déterminer. Des études plus récentes ont suggéré qu'il devait y avoir une quantité énorme de ces petits corps dans notre galaxie, une population comptant pratiquement deux fois plus d'objets que les étoiles de la séquence principale.
  • [2] L'association avec le groupe en mouvement AB Doradus permettrait d'estimer la masse de la planète à approximativement 4 à 7 fois la masse de Jupiter, avec une température effective d'environ 430 °C. L'âge de la planète serait le même que celui du groupe en mouvement, soit 50 à 120 millions d'années.
  • [3] L'analyse statistique du mouvement propre de l'étoile, réalisée par l'équipe – ses changements angulaires de position dans le ciel chaque année – montre que la probabilité que cet objet soit associé au groupe en mouvement AB Doradus est de 87 % et que la probabilité qu'il soit suffisamment jeune pour avoir une masse planétaire est de plus de 95 %, ce qui en fait bien plus probablement une planète solitaire qu'une petite étoile ratée. Des planètes errantes potentielles plus distantes ont été trouvées auparavant dans de très jeunes amas d'étoiles, mais n'ont pas pu être étudiées en détail.
  • [4] La présence de ces objets errants peut également être révélée lorsqu'ils passent devant une étoile. La lumière de l'étoile d'arrière-plan voyageant dans notre direction est tordue et déformée par la gravité de l'objet, rendant l'étoile soudainement et brièvement plus brillante – un processus connu sous le nom de microlentille gravitationnelle. Les programmes d'observation de microlentille dans la Voie lactée, tel que Ogle, pourraient avoir détecté des planètes errantes de cette manière (par exemple voir l'article publié dans Nature en 2011).
Yves Herbo : cet assez gros objet de 4 à 7 fois la taille de Jupiter, la plus grosse planète de notre système solaire, est tout de même assez loin d'après les calculs : 100 années lumières, ce qui ne peut pas être considéré comme la banlieue de la Terre, comme il est dit en titre d'un blog scientifique ci-dessous... 


SFH 11-2012