jeudi 7 mai 2015

Découverte de la plus ancienne cité préhistorique en Europe à ce jour, en Bulgarie

Découverte de la plus ancienne cité préhistorique en Europe à ce jour, en Bulgarie

MAJ 04-2015

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Les archéologues bulgares confirment la découverte de la plus ancienne cité préhistorique connue à ce jour, près de la ville moderne de Prodavia, dans le nord-ouest de la Bulgarie. Cette cité entourée de parois fortifiées a probablement été un centre important pour la production de sel, denrée très importante à l'époque. L'époque ? On parle là d'une cité érigée, creusée dans la roche entre 6700 et 6200 ans avant maintenant ! 1500 ans avant les balbutiements de la première Grèce antique...

Sa découverte, à cet endroit, explique peut-être le fabuleux trésor en or découvert pas très loin, il y a 40 ans : le plus ancien trésor en or au monde jamais trouvé jusqu'à présent... Les archéologues ont estimé que la petite ville avait pu contenir environ 350 personnes, et que les habitants faisaient bouillir de l'eau à partir d'une source locale et l'utilisaient pour fabriquer des briques de sel. Ces briques étaient probablement échangées contre d'autres denrées non locales (ou complétaient une organisation plus globale concernant plusieurs cités ou tribus (des chasseurs, des mineurs, des pêcheurs, des cueilleurs, des éleveurs, etc...) et servaient surtout à conserver la viande, d'où l'importance du lieu.

Important car, et c'est aussi unique en Europe pour l'instant, cette petite cité est en effet entourée d'une paroi d'énormes et hauts murs défensifs entourant le lieu de production. Les fouilles ont démarré en 2005, avec la découverte des restes de plusieurs maisons à deux étages, d'une série de fosses utilisées pour des rituels, ainsi que les structures d'un pont et de bastions. Une petite nécropole ou cimetière a commencé a être dégagée très récemment et est en train d'être analysée par les archéologues.


Remarquez la disposition particulière des corps enterrés : disposés sur le coté mais leurs têtes soutenues par leur mains jointes, sur une sorte de piédestal, et dirigées vers le ciel ou une direction précise.

" Nous ne parlons pas d'une ville comme les ville-état grecs, de la Rome antique ou des villages médiévaux, mais sur ce que les archéologues sont d'accord pour dire qu'elle constituait une ville du cinquième millénaire avant JC, " a déclaré à l'agence de presse AFP Vasil Nikolov, un chercheur de l'Institut national d'archéologie de Bulgarie.

L'archéologue Krum Batchvarov de l'institut a dit que la dernière trouvaille était « extrêmement intéressante ». « Les énormes murs autour de la colonie, qui ont été construits très grands et avec de gros blocs de pierre ... sont aussi quelque chose d'inconnu dans les fouilles de sites préhistoriques dans le sud-est de l'Europe jusqu'à  ce jour," a-t-il déclaré à l'AFP.

De similaires Mines de sel près de Tuzla en Bosnie et à Turda en Roumanie aident à prouver l'existence d'une série de civilisations qui ont également minées le cuivre et d'or dans les Carpates et les montagnes des Balkans au cours de la même période.

Cette dernière découverte explique presque certainement le trésor trouvé il y a exactement 40 ans dans un cimetière à la périphérie de Varna, à 35 km (21 miles), le plus ancien trésor d'objets en or trouvés partout dans le monde.

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Source : AFP +  http://www.bellenews.com/2012/10/31/science-tech/bulgaria-europes-oldest-prehistoric-town-uncovered-near-provadia/#ixzz2C46tv1pz

MAJ 24-04-2015 : Quand la culture préhistorique Vinca nous mène aux pyramides européennes, aux Illyriens et à Rama, ainsi qu'à la première écriture... 

La culture préhistorique de Vinca (également appelée "Vieille Européenne" ou "culture de Turdas" en Roumanie) a été découverte en 1908 en premier lieu à Vinca, en Bulgarie, puis on s'est aperçu que cette culture déjà bien établie à la période du chalcolithique, s'étendait non seulement sur la Bulgarie, mais aussi sur une partie de la Roumanie, de la Hongrie et de la Bosnie, Serbie, Croatie et Monténégro... Pour mémoire, le chalcolithique (Période liée à l'utilisation intensive du cuivre) se situe entre la fin du néolithique et les débuts du "bronze ancien", c'est à-dire entre 7.500 et 5.500 Avant JC, sans pour autant parler d'un "Age du cuivre" car les périodes et endroits sont différents (il a par exemple perduré jusqu'en -2.500 au nord des Alpes). Mais il faut tout de suite préciser que cette culture de Vinca provient probablement (ou s'est installée sur) de la très peu connue Culture de Starčevo, du néolithique, dont l'ensemble le plus important est constitué de céramiques peintes en blanc, noir et rouge (couleurs de plusieurs cultures du néolithique "nomades ou devenue nomades" avant de se resédentariser, que nous ne pouvons nous empêcher de rapprocher de celles décrites par Platon quand il parle de l'Atlantide)...

On note d'après toutes ces découvertes (dont celle d'un des tous premiers villages en Europe ci-dessus) qu'ils ont construit très tôt des maisons "légères" avec toits en bois, comportant plusieurs pièces, un foyer, un four et un plancher. L'accumulation de constructions sur le temps, en plusieurs couches, forment d'ailleurs des tels, des collines artificielles par endroits, dont toutes n'ont pas encore été fouillées et découvertes probablement. 

Cette culture est très communautaire et basée sur le partage du travail et des ressources et des bénéfices en résultant : l'agriculture est déjà pratiquée (agriculture de l´engrain, du blé, des pois, des lentilles et du lin. Les noisettes, le prunellier, les cornouilles et le chénopode blanc sont utilisés. L'élevage est centré sur les bovidés. Les moutons, les cochons, les chèvres et les chiens étaient utilisés également comme animaux domestiques et d'élevage car les chiens ont probablement aussi été élevés pour être mangés d'après les ossements. La pêche joue toujours un rôle important dans les activités alors que la chasse est devenue secondaire...

La découverte maintenant enregistrée et prouvée de ce très ancien village en Bulgarie et de ces cultures  européennes embarrassent la communauté "officielle" et universitaire occidentale, en fait. Tout simplement parce qu'elle conforte non seulement les affirmations d'une grande partie des scientifiques (ou "pseudo-scientifiques" selon) de l'époque "communiste", et du protochronisme, mais aussi celles des nazis allemands et des travaux de l'Ahnenerbe, l'université nazie dans les années 1940...

Et c'est aussi d'ailleurs probablement une des raisons de cette "levée de boucliers" en ce qui concerne par exemple toutes les découvertes dans les anciens pays de l'Est, comme ces fameuses "pyramides de Bosnie"... qui ne sont pourtant pas les premières découvertes en Europe, loin de là : les 16 pyramides grecques par exemple sont connues depuis longtemps, et sont citées dans des textes anciens...

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Tablettes de Tartarie (Museum of History of Transylvania, Cluj-Napoca, Roumanie)

"En creusant en 1961, un tumulus dans la ville de Tartarie en Transylvanie, les archéologues espéraient simplement trouver de quoi éclairer les découvertes précédentes, sur un site romain. A leur grande surprise, trois petites tablettes d’argile gravées de signes bizarres furent exhumées.

La datation au carbone 14 révéla qu’elles remonteraient au IVe millénaire avant notre ère. Cela laisserait donc supposer que l’écriture a vu le jour non pas en Mésopotamie, berceau de la civilisation de Sumer, mais au cœur des inhospitalières steppes de l’Europe orientale... 

Les tablettes gisaient au fond de ce qui semblait être un puits sacrificiel en compagnie de quelques ossements humains. Elles portaient des symboles picturaux rappelant à la fois les inscriptions des tablettes de Sumer et celles des vestiges de la civilisation minoenne, en Crète. Mais, les tablettes de Tartarie, qui auraient appartenu aux Vinca, tribu agricole de l’âge de pierre, précéderaient d’un millénaire l’écriture sumérienne et de deux millénaires celle de Minos... "


Car si on suit les "protochronistes" des pays de l'Est, ce ne sont pas les sumériens qui ont inventés l'écriture, mais bien les Illyriens, les Thraces et les Darces ! Et en fait, ces trois peuples sont les plus anciennes civilisations au monde et les Grecs comme les Latins en sont issus, toujours d'après ces scientifiques rémunérés alors par les régimes "communistes" albanais, bulgare et roumain... Pour appuyer ces affirmations, des artefacts apocryphes anciens (comme le Codex Rohonczi) ou plus récents (comme les tablettes de Tărtăria supposées dater de 7.300 ans avant le présent), ont été utilisés et ont fait l'objet d'études et de publications d'aspect scientifique, mais dont les sources sont soigneusement triées et les assertions invérifiables par d'autres chercheurs... bien que, récemment, des chercheurs américains comme Toby Griffen aient "basculé" de "leur côté" et même présentés des travaux dans des universités américaines (Illinois) !

Codex rohonczi
extrait du Codex Rohonczi

En fait, l'américain Toby Griffen a bien déclaré avoir déchiffré, sur des tessons vieux de 7.000 ans, retrouvés à Jela, à côté de Belgrade, la plus ancienne écriture connue, parfois nommée "l'écriture de Vinca", sur deux fusaïoles en terre cuite. Plusieurs dizaines de symboles auraient ainsi été répertoriés. Mais ces symboles ne sont pas reconnus par la majorité des scientifiques, car ils seraient "apocryphes" selon eux (ce qui constitue une opinion en l'absence d'études !) et que s'ils étaient reconnus, cela ferait bien de « l'écriture de Vinca » la plus ancienne, et de loin, des écritures connues !

Toby Griffen, qui a enseigné les langues et la littérature étrangères à la Southern Illinois University d'Edwardsville, près de Saint-Louis, affirme avoir décrypté "l'écriture de Vinca". Il fut aussi président de l'Association linguistique du Canada et des États-Unis. Il a rassemblé (et exposé) une grande quantité de pièces sur lesquelles sont gravées des symboles. Il s'agissait, pour l'essentiel, d'outils (fusaïoles) et de figurines en terre cuite (ours, oiseaux ou humains portant des masques d'ours ou d'oiseaux). Partant du principe que les symboles figurant sur ces objets devaient avoir une signification religieuse, Toby Griffen écrit tenir une séquence de mots : « ours-déesse-oiseau-déesse-ours-déesse » dont il tira la phrase "la déesse-ourse et la déesse-oiseau sont bien la déesse-ourse" ou "sont bien la déesse-ourse, une seule déesse". Sa supposition est la même que celle ayant permis de déchiffrer les tablettes rongorongo de l'île de Pâques, à ceci près que pour celles-ci, les décrypteurs ont pu relier les séries de symboles aux hymnes bien connus et encore existants de la mythologie polynésienne. Toby Griffen, rapproche sa série « ours-déesse-oiseau-déesse-ours-déesse » de certains mythes tels que celui de la déesse grecque Artémis, déesse-chasseresse dont le mythe remonterait, selon lui, à de plus anciennes divinités liées à l'ours et à l'oiseau. Et le linguiste américain de souligner que le suffixe "ar(k)t"- est à mettre en rapport avec l'ours : "arktos" (=ours, en grec), "arctique" (parce qu'en rapport avec la constellation de la Petite Ourse, où se situe l'étoile polaire), "Artio" (déesse-ourse gauloise), "Arthur" (symbole de la 2e fonction indo-européenne aristocratique et guerrière dont l'ours est l'emblème)...

On peut noter aussi que la pourtant diplômée archéologue Marija Gimbutas (1921-1994) n'a pas été suivie non plus par la communauté scientifique conservatrice sur ses affirmations sur "une très ancienne et très religieuse civilisation européenne" des Balkans (Gimbutas, Marija (1974). The Goddesses and Gods of Old Europe: 6500 to 3500 BCE: Myths and Cult Images (2nd ed.). Berkeley: University of California Press. p. 17)

" En 2005, les vestiges d'une très ancienne civilisation européenne semblent être découverts (les vestiges d'une très ancienne civilisation européenne auraient été découverts", lemonde.fr, 11/06/2005 ; "Archéologie : Vestiges de la plus ancienne civilisation européenne", DH.be, 12/06/2005 ; 

"Découverte de vestiges de la plus ancienne civilisation européenne", Métro, 13/06/2005, d'après le journal britannique The Independent) et viennent également conforter les anciennes affirmations des chercheurs des pays de l'Est... et de l'Allemagne nazie. Ces vestiges sont mis au jour par des archéologues sur une zone de plus de 600 km de long, couvrant l'est de l'Allemagne, la Tchéquie, la Slovaquie et l'Autriche. Ce sont les traces de plus de 150 temples, édifiés, entre 6.800 et 6.600 avant le présent, qui auraient ainsi été découvertes. Ces constructions de grande taille ont donc été créées 2000 ans avant les pyramides d'Égypte et le site mégalithique de Stonehenge (Angleterre méridionale). D'après les données, ces temples faits de bois et de terre auraient été bâtis par un peuple profondément religieux descendant de populations nomades du Danube. Les moyens de subsistance de cette civilisation semble avoir reposés sur l'élevage d'animaux tels que le porc et le mouton. L'une des plus remarquables découvertes se trouverait sous la ville de Dresde, où les archéologues ont mis au jour les vestiges d'un temple de 150 mètres de diamètre, entouré de quatre fossés, trois remblais de terre et deux palissades. On a également retrouvé des pierres, des outils en bois, de même que des figurines représentant des personnages et des animaux. Ces recherches auraient permis, selon Harald Staëble, chargé du département du patrimoine du gouvernement du Land de Basse-Saxe, de déterminer à quel degré de grandeur et de sophistication étaient parvenues ces premières véritables sociétés agricoles d'Europe.

En outre, des vestiges d'un village auraient été trouvés dans les alentours de Leipzig, abritant vraisemblablement 300 habitants dans une vingtaine de grandes habitations, regroupées autour d'un temple. Les temples de cette civilisation disparurent cependant après une période de deux ou trois siècles, et il faudra attendre 3.000 ans, soit à l'âge du bronze-moyen, pour voir de telles constructions réapparaître. La raison de cette longue absence des temples monumentaux demeure mystérieuse... " (The Independant)

Ainsi, de nos jours, la civilisation de Vinca et celle (peut-être la même s'étant déplacée d'ailleurs) de l'Allemagne sont reconnues officiellement par tous... mais pas l'écriture de Vinca ni les artefacts et symboles "apocryphes" trouvés (ou créés...)...

Mais d'autres recherches "bulgares" permettent de faire des liens encore plus étranges et probablement significatifs car, comme vous le savez vous-même, trop de coïncidences ou de hasards suppriment justement cette notion de coïncidences et de hasards... car voyons ce qu'en disent les ésotéristes et les spécialistes des langues :

Ainsi, « en arabe, pyramide se dit Hram. Cela vient du mot bulgare Hram qui signifie Temple. Hram est un mot bulgare dont l’origine très ancienne remonte à des milliers d’années et qui signifie Temple Dieu Mère (Rama).

Ra est le Dieu absolu des anciens Bulgares et Ma est la grande déesse, mère de la matière et de l’énergie. Dans le peuple de HRAM (Hora est le mot bulgare pour peuple) on peut sentir l’énergie de Rama Dieu Mère. » (source)

Nesabaryaniyat mer noire
ville de Nessebar

Citée dans la Bible comme étant une ville "païenne", la ville de Nesabaryaniyat, au bord de la Mer Noire, est connue maintenant comme la ville de Nessebar et l'une de ses plus anciennes églises porte encore les traces des symboles des aryens bulgares qui ont été répandus sur tout l'ancien monde, dont la croix gammée, qui s'est transformée en croix chrétienne par la suite dans les mêmes églises. Cette croix gammée était aussi l'un des symboles du Dieu du soleil bulgare, le Dieu Surva...

« Dans le passé, nos sages ancêtres Bulgares ont utilisé la force géomagnétique pour construire leurs hrams, pyramides, temples et sanctuaires rocheux au flanc des montagnes ou enfouis dans des puits profonds. » La force géomagnétique, c’est à dire vril. « Ils ont utilisé la force de la mère Terre Ge / Ga car ils savaient que le corps de l’homme est fait de terre et que son âme est l’Esprit du Dieu Ra, esprit qu’ils ont appelé Ha. Cette puissante énergie géomagnétique facilitaient leur contact avec l’Esprit Dieu Mère ou Ha Ra Ma. C’est pourquoi ils nommèrent leurs temples mégalithiques Harama. L’Esprit de Dieu passait à travers Ra Ma, la déesse de la matière et de la Terre. Auparavant, les pyramides en Egypte étaient appelées HRAM, Ahram. Cependant, au cours des âges, cette connaissance a été occultée puis détruite »

" Tout ce qui touche, de près ou de loin à Rama a en effet été mutilé, truqué ou détruit. D’où la difficulté pour le chercheur de faire parler des vestiges absents. Il faut donc scruter le langage, qui lui demeure, et ne ment pas. Harama, en ancien Bulgare, signifie Esprit de Ra et de Ma, nous dit cet auteur bulgare. Fort bien. J’y vois aussi une évocation de la trinité primitive des Hyperboréens et des Atlantes. Ha, l’esprit – Ra, le père – Ma, la mère. Ce qui explique bien des choses. Pendant l’ère du Lion, les "dieux astronautes" sont revenus sur terre. Leur chef était Ra, dieu solaire, qui s’est uni à Ma, la Matriarque. Elle était la Grande Mère, elle dirigeait la terre avec la magie et le don. Des millénaires plus tard, pendant l’ère du Bélier, un jeune druide d’Hyperborée met fin au matriarcat, devenu une pétaudière de sorcières criminelles exploitant les mâles avec sadisme. "

" Il a prêché la Voie du Milieu, il a instauré un système équitable où les femmes sont devenues des partenaires, non des tyrans. Pour marquer cette union harmonieuse des deux sexes, il a prit le nom de RAMA, Père Mère. "

" Le mot bulgare pour « temple », Hram, évoque l’architecte du temple de Salomon, Hiram. Il s’agit du même nom. C’est une preuve de plus que le temple de Jérusalem était dédié non à Yahveh, mais à la trinité Atlantéo-hyperboréenne originelle, HA RA MA. "

" Temple en bulgare se dit Hram, mais aussi Ahram, d’où le mot hindi Ashram qui veut dire la même chose. D’où vient cette forte parenté entre la Bulgarie antique et la saga de Rama, souvent liée à l'Inde et la Mésopotamie ?

La transmission orale ayant été la règle et les glyphes ayant évolués au cours des âges, il faut apprendre à décoder à travers les cultes, les mythes et les traditions communes. C’est tout à fait vrai qu’il y a des points communs entre ces deux civilisations. Elles partagent la même pierre, de solides connaissances technologiques, de grandes parentés spirituelles et une langue présentant de grandes similitude. "

" A ceux qui s’étonneront de retrouver presque le même mot dans deux pays aussi lointains que l’Inde et la Bulgarie, je conseillerais de lire d’autres épisodes de la vie du druide Ramos d’Hyperborée.

Ils découvriront que la route de Rama jusqu’en Asie lointaine est jalonnée de lieux, de peuples ou d’événements qui célèbrent encore son précieux nom, même si sa mémoire est oubliée. "

" Le druide Ramos devint Ram pour les Celtes, il traversa toute l’Europe et l’Asie pour y apporter la paix, la prospérité et l’élévation spirituelle. Sur son passage, il a montré une nouvelle façon de penser, d’agir et de parler, d’où les nombreuses traditions ramaïques qui subsistent encore en Europe occidentale et orientale, autour de la mer Méditerranée, dans les Balkans et au Moyen-Orient, ainsi que dans l’Inde, le Tibet et la Chine. "

" Rama n’est pas d’origine indienne, comme le prétend faussement le Ramayana. Rama est un dieu planétaire, dont on a oublié les exploits en Europe, et pourtant c’est en Europe celtique qu’il a commencé sa vie. Les événements de sa jeunesse ont été relocalisés en Inde par Valmiki, auteur présumé du Ramayana.

La relocalisation d’événements mythiques est un phénomène si répandu qu’on met du temps à s’en apercevoir. Homère lui-même a relocalisé des événements touchant à la saga de Rama pour les besoins de son "funny remake", l’odyssée d’Ulysse. L’original s’est perdu, le destin aveugle n’a conservé que le pastiche. J’ai montré aussi comment l’exode de Moïse est une adaptation des vraies aventures de Rama. "

" On peut aussi rapprocher le mot bulgare Hram du nom d’Abraham ou Abram, « celui qui vient du temple ». Or ce nom d’Abraham présente de fortes parentés avec la caste indienne supérieure, celle de Brahman.

Le mot HARAMA contient les trois syllabes les plus employées dans de très nombreuses langues. Rappelons sa signification ésotérique. HA, l’esprit, le saint esprit, le paraclet. 

RA, le père, le dieu venu du ciel, le Soleil. MA, la Mère, la Grande Déesse Gé Gaïa, la Terre.

Le chakra du ventre se dit hara en japonais : littéralement Esprit Père. Ce qui décrit bien le Manipura Chakra, le chakra du ventre. Les Arabes se baignent au hamam. Littéralement, hama(m) est Esprit Mère. La consonne finale n’est pas exceptionnelle : la plupart des langues dit MA pour mère, et bien d’autres disent MAM, voire MAMAN. Qui se décompose en MAM la Mère, et AN ou ANOU, le dieu principal des Anunnaki.

En hindi, maha signifie grand. Littéralement, maha dit Mère Esprit.

" Jamais les historiens ne se sont souciés d’ouvrir les horizons figés par la doctrine académique. Les linguistes et les étymologistes ne peuvent se passer de la langue orale, de la langue vernaculaire et de la langue des oisons pour établir les liens qui leur manquent… 

La passion immodérée des racines fait oublier les fleurs. Comme la civilisation de l’écrit nous a fait oublier les sons.

Pourtant, les lieux, les noms propres ou communs sont de précieux indices dans ce puzzle géant qu’est l’histoire humaine en miettes. "

Intéressant article traduit et rapprochements de Xavier Séguin : http://eden-saga.com/linguistique-bulgarie-hram-temple-pyramide-eaudejade-rama.html +  (source

http://www.culture.gouv.fr/culture/arcnat/harsova/fr/balk6.htm

Et sinon, pour les pyramides bulgares, on peut dire que les nombreux tumulus encore visibles en ont la forme, au moins... (et sont entièrement artificiels, construits) :

Grobnica ostrusha gr shipka

Le tumulus d’Ostrusha se trouve près de la ville de Shipka : en 1993, lors des fouilles archéologiques, on y découvrit un site tumulaire de culte d’une grande valeur artistique et historique. Les monnaies et les objets trouvés datent du milieu du IVe siècle av. J –C.

Le site monumental est composé de six salles. Du côté sud, on entre dans la salle centrale à trois entrées, pour les chambres disposées de ses deux côtés et au nord. La salle à droite est ronde, à la forme d’une coupole. Le reste des salles sauf la chambre monolithique furent réalisées en blocs de granite bien taillés sur un plan rectangulaire. La chambre du sud-ouest a la forme d’un carré. On y a découvert des objets en métal ayant servi au sacrifice d’un cheval.

Dans le coin du sud-ouest de la chambre furent découvertes les appliques de l’équipement du cheval : le frontal à la forme d’une hache double stylisée et une tête de griffon tridimensionnelle avec six éléments de protection de face en argent. Tous les objets sont d’une riche décoration d’ornements animaux et végétaux.

A proximité furent découverts une phiale et un broc très déformés. La chambre tumulaire est taillée d’un bloc monolithique, elle ressemble à un sarcophage. Tous les blocs utilisés pour la construction proviennent de la carrière au pied de la montagne de Sredna gora. "

http://bulgariatravel.org/fr/object/189/Grobnica_Ostrusha_gr_Shipka

L'un des problèmes en Europe est que même s'il y a eu dans le passé de véritables pyramides et de grands temples construits, on voit bien (y compris ceux des romains, plus récents) que toutes les pierres ont été réutilisées pour les églises chrétiennes et les différents châteaux ou temples plus tardifs du Moyen-Age... les traces du passé ont quasiment disparues...


Par Yves Herbo, S,F,H, 11-2012, MAJ 05-2015

mercredi 6 mai 2015

OVNIs : ODH-Tv - les soirées RR3 et RR4

OVNIs : ODH-Tv - les soirées RR3 et RR4

Gillest


ODH ODH-Tv - les soirées RR3 et RR4 vous sont présentées et sont réalisées par Gilles Thomas.

Il s'agit d'interviews et de discussions en direct (pour ceux qui suivent les émissions) sur Skype et via le site d'ODH-Tv, la plupart du temps sans vidéo, donc que de la "radio" et du texte sur écran, mais qui laissent le libre champ aux intervenants, qui peuvent également répondre en direct aux questions posées via Gilles Thomas ou d'après les textes visibles sur l'écran de l'ordinateur des différents participants et auditeurs... ces émissions sont enregistrées et vous pouvez donc les retrouver sur YouTube et la chaîne d'ODH-Tv (voir les liens sur les vidéos) ou ici maintenant, où elles sont relayées à présent. Ce type d'émission, si j'ai bien compris notre ami Gilles, va basculer directement sur les directs de Google + et sur YouTube via les hangouts vidéos de Google +... mais pour le plaisir et en respect au travail de Gilles, je commence par des archives avec de vraies interviews vidéos sur des Rencontres Rapprochées du 3ème type ou du 4ème type...



R.R.3 présenté et réalisé par Gilles Thomas : Entité avec Eric Zürcher et Serje Perronnet (Archives 2012)



interview par Gilles Thomas de Gildas Bourdais sur Roswell et les RR3 (Archives)



Antenne Libre du 10 Août 2012 par Gilles Thomas (archives 2012)

Témoignage d'une rencontre du 3ème type à Suresnes dans le 92, Ile de France



RR3 au Maroc présenté par Gilles Thomas avec Gérard Lebat



Actualités des RR3 et RR4 dans le monde avec Joël Mesnard, Myriam et Ludovic Chapier.



La 2ème soirée spéciale RR4 - Abduction extraterrestre vous est présentée par Gilles Thomas.

L'invité est Myriam, abductée Française qui vous parle de ses expériences et de ses régressions sous hypnose. Il y a une suite avec une autre soirée et d'autres interventions, en plus de nouvelles réponses de Myriam.




La 3ème soirée spéciale RR3 et RR4 vous est présentée par Gilles Thomas.

Les invités sont Stef85, Ghislain Sanchez et sa compagne qui vous racontent leurs observations




Les émissions sont relayées par ou en collaboration avec :


Nous CONTACTER ou pour Témoigner:

equipeodhtv@hotmail.com


Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 04-2015

OVNIs dans la Chine ancienne

OVNIs dans la Chine ancienne

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On pense souvent que l’apparition des OVNI, notamment en Chine, date de l’époque contemporaine. Pourtant des peintures rupestres en Chine ont représenté ce qui semble être des chiffres avec le symbole « en forme de dôme ». Des peintures de la Renaissance ont montré des objets dans le ciel étrangement similaire à des soucoupes volantes.

Dans la Chine ancienne, il y a eu des histoires et des écrits relatant l’observation d’OVNI, en voici trois majeurs :

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Tout d’abord dans le Dong Tien Ji

Le Dong Tien Ji était un livre d’origine de la dynastie Tang. L’histoire raconte que sous la dynastie des Tang (618-907), un navire céleste, mesurant plus de cinquante pieds de long, a été retrouvé et placé dans le Hall de Ling De. Le navire avait un son métallique lorsqu’on frappait dessus, et était fait d’un matériau très dur qui résistait à la rouille. Li Deyu, le Premier ministre Tang, coupa sur un pied de long une mince baguette du navire et l’a sculpté comme une figurine d’un prêtre taoïste. La figurine Taoïste s’envola et revint. Dans les années de l’empereur Daoming, la figurine disparue et le navire s’envola.

Dans un chapitre du Meng Qi Bi Tan

Le Meng Qi Bi Tan a été un livre d’essais compilés par Shen Kua de la dynastie Song. Dans le chapitre intitulé « étranges évènements », il décrit dans les années de l’empereur Jiayou (1056-1064), un OVNI brillant comme une perle qui fit son apparition sur la ville de Yangzhou dans la province de Jiangsu. Au début, l’objet a été vu sur un lac dans le comté de Tienzhang et plus tard sur le lac Pishe du comté de Gaoyou dans le Jiangsu. Par la suite il a souvent été perçu par les habitants locaux près du lac Xingkai.

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Shen Kua

Une nuit, un homme vivant au bord du lac a trouvé une perle brillante. Alors qu’il l’étudiait, l’objet a ouvert ses portes et un flot de lumière intense comme des rayons l’irradièrent. La coque extérieure ouverte était comparable à la taille d’un lit. La lumière blanche était d’un argenté intense trop forte pour les yeux de l’homme, mais montrant les ombres de tous les arbres dans un rayon de dix miles. Le spectacle était comme le soleil levant, illuminant le ciel et les bois en rouge. Puis tout d’un coup, l’objet a décollé à une vitesse vertigineuse et est descendu sur le lac comme le soleil couchant.

Au travers de la peinture des flammes rouges dans le ciel

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Autre dessin de Wu Youru (qui est parmi les inventeurs de la bande dessinée !)

En 1890, Wu Youru, un artiste vivant sous la dynastie des Qing, a été témoin, avec des centaines de passants, d’une boule de feu rayonnant de lumière rouge dans toutes les directions dans le ciel. Il a ensuite peint la scène, la nommant flammes rouges dans le ciel.

Red flame wuLa peinture en question, avec la boule rouge visible (1890)

Dans la peinture, il y décrit une boule de feu en forme d’œuf avec la lumière rouge. Elle flottait dans le ciel, se déplaçant vers l’est. Elle y resta pendant une période d’une heure puis s’éloigna et perdue de son intensité peu à peu.

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Plus récemment, un scientifique chinois du gouvernement a fait une annonce en montrant la sculpture de ce qui semble être un OVNI près d’un site historique entre Guanxi et le Guangdong, La sculpture (en photo) date, dit-on d’au moins trois mille ans. Elle représente également l’imagerie technologique telle que les antennes et un alien dans une combinaison spatiale. Certains chinois considèrent que des aliens sont arrivés dans des OVNI et ont posés les fondations de la civilisation chinoise dans l’antiquité : on les appelait les fils du ciel.

sources : chinefantastique.enchine.fr via http://area51blog.wordpress.com/  +  http://www.theepochtimes.com/n3/814098-19th-century-account-of-ufo-flight-witnessed-by-hundreds-in-china/


Yves Herbo, S,F,H, 12-2012, update 04-2015

lundi 4 mai 2015

Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !

Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !

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OVNI, Colares 1977

Il y a encore 10 ans, il y avait pratiquement unanimité "scientifique" pour postuler que les Amériques avaient été conquises uniquement par le Nord, il y a environ 13.000 ans, par des hommes modernes venus d'Asie à pied via le détroit de Béring gelé, les représentants de la culture "Clovis" trouvés en Amérique du nord. Mais dès le début des années 2000, la théorie établie assez solidement (on n'avait auparavant jamais retrouvé de traces plus anciennes que 13 000 ans dans la culture Clovis) commence a perdre certaines de ses bases. Il est tout d'abord établi de façon certaines que le passage de Béring a existé à plusieurs reprises, pendant les périodes de glaciation lorsque le niveau de la mer a baissé, découvrant entre l’Alaska et la Sibérie une langue de terre gelée de 2000 kilomètres appelée Beringia. Durant ces très longues périodes, aussi bien les animaux comme le mammouth, mais aussi l'homme, ont pu emprunter "à pieds secs" ce pont naturel entre les deux continents. Très longues périodes car les scientifiques les estiment de - 60.000 à - 23.000 ans puis de - 14.000 à - 12.000 ans avant maintenant... cela confirmait d'un côté la théorie première pour la culture Clovis, mais cela remettait en scelle des artefacts rejetés par la science auparavant, à cause de leurs datations (et oui, les évolutionnistes rejettent par principe les datations ne concordant pas à leurs théories ! Démarche anti-scientifique mais pourtant évidente dans la réalité. Attention, je ne suis pas non plus un créationniste : je dis que les deux sont possibles en même temps ou que même une 3ème théorie soit possible).

En effet ces découvertes passées et rejetées pouvaient être assimilées à des premières migrations antérieures à celles des Clovis : - Bluefish Caves - Amérique du Nord (- 25 à - 17 000 ans), Cactus Hill - Amérique du Nord (- 18 000 ans), Meadowcroft - Amérique du Nord ( -15 à - 12 900 ans), Taima-Taima - Vénézuela (- 12 500 ans), Las Toldos - Argentine (- 14 600 ans), Monte Verde - Chili (- 14 500 ans).

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Homme de Kennwick 

Découvert le 28 juillet 1996 au nord-ouest des Etats-Unis, près de la rivière Columbia. Les datations effectuées sur le squelette indiquent un âge compris entre 9200 et 9600 ans, ce qui en fait l'un des plus anciens américains fossilisés. 

L'étude de l'homme de Kennwick montre des traits caucasoïdes, donc proches de ceux des européens, mais cette interprétation est remise en question par une grande partie de la communauté scientifique. Une étude de son ADN a été réalisée en 1999 dont les résultats ne sont toujours pas communiqués.

Jim Chatters, le paléoanthropologue local convoqué sur les lieux, constata aussitôt que le crâne, manifestement ancien, présentait des caractères « caucasoïdes » comme les européens. Il décida alors de fouiller plus avant et d'extraire les 350 fragments du squelette plus ou moins complet appartenant à un même individu. L'os du bassin réservait une surprise : une pointe de lance en pierre taillée, presque entière, y était restée enfoncée. Elle serait la cause la plus probable de la mort de l'individu.

"L'homme mesurait 1,74 mètre, il était musclé et âgé d'environ 40 ans. Il a été blessé plusieurs fois. En particulier, une pointe de lance est toujours fichée dans l'os de sa hanche droite. Un scanner de haute résolution a révélé qu'elle l'avait atteint de face. Et son crâne semble effectivement plus proche de celui des Polynésiens et des Aïnu, premier peuple du Japon, que de celui des Amérindiens, des Chinois ou des Sibériens. De prochaines analyses pratiquées sur la dentine de ses dents pourraient nous permettre de connaître ses origines.

Des études affirment que l'homme, enfoui à environ 90 centimètres de profondeur, aurait été enterré intentionnellement. Il aurait été déposé sur le dos, parallèlement à la rivière, la tête surélevée, orientée vers l'amont du cours d'eau et les bras disposés le long du corps. Mais je ne suis pas d'accord. D'abord, il n'a pas été déposé à plat : l'intérieur de son genou gauche présente un enfoncement qui correspond à la forme du fémur droit, ce qui montre que les deux os ont été écrasés l'un contre l'autre. Ensuite, si le corps reposait à 90 centimètres sous le sol, cela signifie qu'à l'époque il a été recouvert de moins de 30 centimètres de terre. C'est une profondeur insuffisante pour éviter l'exhumation par des animaux nécrophages."

Les recherches sur l'ADN mitochondrial des Amérindiens d'une tribu du nord-est des États-Unis conduites par le chercheur américain Douglas Wallace (Université d'Emory à Atlanta), ont appuyé cette hypothèse. Elles dévoilent en effet qu'il existe une souche ouest-européenne remontant à environ 15 000 ans, ce qui prouverait qu'une vague migratoire d'humains en Amérique provient d'Europe.

Ceci pourrait donc confirmer les trois hypothèses suivantes, en ce qui concerne l'amérique du nord : migrations à pied provenant de la Sibérie et Asie via le détroit de Béring, migrations à pied provenant d'Europe via la banquise gelée au nord-atlantique, cabotages marins le long des côtes et banquises aussi bien du côté Asie que du côté est. Si de plus en plus de scientifiques admettent les possibilités (et preuves-voir mer du japon) de navigations pour la période -15.000 - 12.000 ans, ceux qui parlent de navigations pour la période - 60.000 à -15.000 ans sont plus rares mais existent : l'interactivité entre l'homme préhistorique et la mer étant de plus en plus évidente, certains étudient même cette possibilité pour les Néandertaliens, voir même Erectus (pour comprendre comment l'homme de Florès a atteint son île notamment)... 

D'ailleurs, qu'en est-il du Brésil, grande région de l'Amérique du Sud, bien loin du Détroit de Béring. Car c'est bien là que les plus anciennes traces de l'homme préhistorique existent sur les deux continents américains ! Revenons sur ces découvertes, en commençant par un vieux compte-rendu archéologique (parmi tant d'autres) datant de 1924 et situé au Brésil, Viana, lac Cajari :

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les théories migratoires pour les Amériques

Une découverte archéologique au Brésil.: — M. Raymundo Lopes vient de faire, après quatre années de patientes recherches dans la région du lac de Cajary, à 68 kilomètres de Šao Luis, capitale de l'état brésilien de Maranhâo, une découverte archéologique intéressante. Il a pu constater qu'il existe en cet endroit une construction sur pilotis, dont les détails sont bien visibles pendant la saison sèche, lorsque les eaux du lac sont particulièrement basses. De l'analyse géologique des terrains de cette zone comprise dans le district de Penalva, il résulte que la composition naturelle du sol a considérablement favorisé la conservation matérielle de cette construction lacustre. Les parties du palafitte brésilien, qui n'étaient pas fixées dans le terrain et qui ont été périodiquement au contact direct de l'air, sont les moins bien conservées. Au centre du lac, M. Lopes a pu recueillir de nombreux restes et débris d'objets divers, principalement des fragments de vases préhistoriques. L'examen de cette céramique a révélé à M. Farabee, l'ethnologue bien connu des États-Unis, qu'il s'agit de pièces provenant vraisemblablement d'une civilisation préhistorique assez avancée. De l'avis de l'archéologue brésilien Arthur Neiva, on se trouverait peut-être en présence de la première cité lacustre du continent américain. Malgré la durée et le soin extrême des recherches effectuées par M. Lopes, il reste encore beaucoup à faire, pour établir, avec toute la précision voulue, l'âge, le caractère et la signification ethnique et culturelle complète de ce palafitte du lac de Cajary. Le jeune archéologue poursuit, d'ailleurs, ses investigations, et les brillants résultats qu'il a déjà obtenus font grandement espérer que ses travaux futurs jetteront une vive lumière dans l'un des domaines les plus obscurs, les moins connus et les moins étudiés de la préhistoire du Nouveau Monde (Savoir, 8 mars 1924)


Je n'ai trouvé aucune autre trace de ces ruines du lac Cajary dans l'archéologie moderne, et le lac actuel a l'air  bien plein d'eau : peut-être que des études ont été, ou devraient être faites à cet endroit : si quelqu'un sait quelque chose sur ce site, merci d'informer.

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Situé dans l'État du Piauí, Brésil, et déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1991, le Parc national de la Serra da Capivara a été créé pour préserver l’un des plus grands trésors archéologiques du monde : 30 000 inscriptions préhistoriques, datant pour les plus anciennes de plus de 60 000 ans, gravées sur des falaises rocheuses, parfois à plus de cent mètres de haut, ou peintes à l'intérieur de cavernes. Ces œuvres d'art paléolithiques nous livrent des témoignages exceptionnels de la vie quotidienne des paléo-Américains : rituels, danses, chasses, animaux tels que le glyptodon ou tatou géant, qui se sont éteints avant la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.

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Le relief actuel s’est formé il y a quelque 250 millions d’années. La formation géologique à la fois la plus impressionnante et la plus riche est celle de la Toca do Boqueirão da Pedra Furada, une ouverture de 15 m de diamètre dans un coteau de plus de 60 m de haut. Les fouilles réalisées dans le Parc national de la Serra da Capivara, notamment sur le site de Pedra Furada, ont permis de découvrir des artefacts, outils, restes d’ustensiles de céramique et vestiges de sépultures.

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Le site archéologique de Pedra Furada (« pierre percée » en portugais), localisé dans le Parc national de la Serra da Capivara (Piauí) au nord-est du Brésil, représente probablement le site humain connu le plus ancien en Amérique.

Historique de la découverte

Le site fut mis au jour et exploré dès 1978 et surtout dans la première moitié des années 1980. Un premier rapport est édité en 1986. Le lieu révèle des restes d'ossements humains, d'artefacts, ainsi que de nombreuses peintures pariétales. Les peintures rupestres de Pedra Furada dans le Parc national de Serra da Capivara située au Sud-est de Etat du Piauí (centre du Brésil) et les outils de pierre taillée sont datés au plus de 32 000 ans. Les peintures qui ornent cet abri, représentent des images de glyptodons ou tatous géants, qui se sont éteints avant la fin de la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde (au moins aussi anciennes que les peintures pariétales exceptionnelles de Kimberley en Australie du nord, représentant des bateaux, dont la datation par Grahame Walsh, expert en art rupestre, qui les a étudié, les a datées de 20 000 ans. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.

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Analyses et datations

Des prélèvements sont envoyés en France pour analyses du carbone 14 (Centre des faibles radioactivités du CNRS de Gif-sur-Yvette, en 1985). Les premières analyses effectuées au radiocarbone 14, révèlent des dates différentes sur les charbons de bois excavés selon les différents niveaux. La plus basse couche archéologique de l'activité humaine, dans l'abri de roche de Pedra Furada, a donné des résultats au radiocarbone s'étendant de 35.000 à 48.000 ans. Un nouveau procédé ABOX-SC (acid-base-wet oxidation followed by stepped combustion), développé par Bird en 1999, a permis d'affiner les dates. Sept échantillons de charbon de bois provenant de différents foyers ont été soumis à l'analyse ABOX-SC et leur contenu de radiocarbone 14 a été déterminé par spectrométrie avec l'accélérateur de masse, à l'université nationale d'Australie. Avec cette nouvelle technique, les échantillons se sont avérés être âgés au delà de la limite de 48.000 ans, indiquant des dates de 55.000 à 60.000 ans. Quelques éléments d'un squelette (molaires et partie de crâne) donnent, à l'analyse au carbone 14, une date d'environ 13 000 à 15 000 ans, soit plus récent que le squelette de Luzia daté d'environ 35 000 ans.  (archéologue Niède Guidon de La Fondation FUMDHAM).

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Pedra Furada

Ref : Unidade: Parque Nacional da Serra da Capivara [archive] sur IBAMA. Consulté le 12 mai 2010↑ Voir, par exemple, George Weber, Pedra Furada sites (Piauí , Brazil), dans The oldest Americans Archaeological sites, 2007 (en ligne [archive]). Cf. Shigueo Watanabe, Walter Elias Feria Ayta, Henrique Hamaguchi, Niede Guidon, Eliany S. La Salvia, Silvia Maranca, Oswaldo Baffa Filho, Some Evidence of a Date of First Humans to Arrive in Brazil, dans Journal of Archaeological Science, 30 (3), mars 2003, p. 351-354 (ISSN 0305-4403) (DOI: 10.1006/jasc.2002.0846 [archive]), Wikipedia  Le gisement quaternaire de Pedra Furada (Piaui, Brésil) ; Fabio Parenti ; Editions Recherche sur les Civilisations (ERC) ; La Documentation française : 2002.Guidon, N. et Delibrias, G. 1986. "Le carbone 14 et la datation des humains en Amérique il y a 32.000 ans." Nature 321:769 - 771.Peyre, E., C. Guérin, N. Guidon, et Y. Coppens. 1998. “Des restes humains du pléistocène dans la grotte du Garrincho, Piauí, Brésil.” Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris 327, série II, 335-360.Revue d'Athéna, mars 2002 ; Vol.3, no.2 : Le peuplement des Amériques.Bahn, Paul G.; "50.000-Year-Old Americans of Pedra Furada," Nature, 362:114, 1993On a pleistocene human occupation at Pedra Furada, Brazil ; MELTZER D. J. ; ADOVASIO J. M. ; DILLEHAY T. D. ; Editions : Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1994 ; INIST-CNRS.Nature and age of the deposits in Pedra Furada, Brazil ; GUIDON N. ; PESSIS A.-M. ; PARENTI F. ; FONTUGUE M. ; GUERIN C. ; Ed.: Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1996 ; INIST-CNRS.

Fundação Museu font Homem Americano (FUMDHAM) ; Fundação Seridó, boa moyen Viagem 5212, Ana Nery, 816. , Recife 51030-000 ; Brésil.http://www.fumdham.org.br/

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Calçoene

En 2006, une équipe d'archéologues brésiliens a découvert dans le bassin amazonien, près de la Guyane française, dans la région de Calçoene dans l'État d'Amapá, un observatoire astronomique datant de l’époque antique, remontant probablement à 2000 ans d'après l'étude du matériel céramique trouvé sur les lieux.Selon l’archéologue Mariana Petry Cabral, de l’Institut de recherche scientifique et technologique d’Amapá (IEPA), seule une société organisée aurait pu être en mesure d’ériger un tel monument. L’observatoire est constitué de 127 blocs de granite, chacun d’une hauteur de 3 à 4 mètres, disposés en cercles réguliers dont le plus grand fait 30 mètres de diamètre. Le site se situe dans une clairière de la forêt amazonienne. Leurs emplacements suggèrent un temple ou un observatoire solaire, avec des positionnements vers le solstice d’hiver. Le « Parc archéologique du Solstice » (« Parque arqueológico do Solstício ») se situe sur le territoire de la municipalité de Calçoene, dans le nord de l'État de l'Amapá. C'est dans ce lieu aménagé, ouvert au public, que l'on peut découvrir cet observatoire indigène. Les ressemblances avec la structure de Stonehenge, à Salisbury en Angleterre, ont étonné les chercheurs. Les Brésiliens l'ont surnommé le « Stonehenge de l'Amapá ». Les fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges indigènes (artefacts et poteries). À l'heure actuelle, les archéologues ne sont pas certains que cet ensemble mégalithique soit réellement un observatoire. Le lieu de Calçoene est connu de la communauté scientifique internationale depuis 1950.

Ref : Dépêche AFP du 13 mai 2006 (non crédité) (fr) Radio Canada du 15 mai 2006 (en) BBC du 13 mai 2006 (en) Archeoastronomy (pt) João Darcy de Moura Saldanha et Mariana Petry Cabral, As estruturas megalíticas da foz do amazonas, Grupo de estudos do megalitismo alentejano, 2008  ; Paisagens megalíticas na costa norte do Amapá, dans Revista de Arqueologia, 21 (2), 2008, Wikipedia

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Cerca Grande est un abri rocheux situé dans la région de Lagoa Santa dans l'État du Minas Gerais au Brésil. C'est le paléontologiste danois Peter Wilhelm Lund qui effectua les premières fouilles archéologiques au XIXesiècle. Avant de découvrir les squelettes de l'abri rocheux de Cerca Grande, les premières explorations sur le site de Lagoa Santa, furent effectuées par Peter Lund et débutèrent vers 1842/1843. Les premiers squelettes d'humains et d'animaux furent mis au jour dans la caverne de Sumidouro et furent considérés comme très anciens. D'autres ossements furent découverts, non loin de là, dans la caverne de Mortuaria en 1935. Les premières excavations archéologiques professionnelles à Lagoa Santa ont été effectuées par Wesley Hurt et Oldemar Blasi en 1956, sur le site de Cerca Grande où sept abris rocheux furent dégagés.

Les premières datations au radiocarbone 14 donnèrent selon les abris entre 9 000 ans et 10 000 ans. Ces dates correspondent à la frontière des deux périodes du Pléistocène et de l'Holocène.Dans les années 1970 fut mis au jour le squelette de Luzia à 12 mètres sous le niveau du sol de la grotte de lapa Vermelha, dans la même région centrale du Minas Gerais (Brésil). Depuis le travail de Peter Lund dans la caverne de Sumidouro dans 1842/1843 et jusqu'au milieu des années 70 quand Luzia fut trouvé, au moins 250 squelettes humains préhistoriques ont été récupérés dans ce secteur de Lagoa Santa par des naturalistes, des amateurs, et des archéologues professionnels. La majorité des fouilles archéologiques furent publiées en langue portugaise dans des publications locales, peu d'anthropologues américains et européens furent mis au courant de toutes ces découvertes préhistoriques. Pour la même raison, jusqu'à récemment, aucun de ces squelettes humains n'avait été directement daté par spectrométrie d'accélérateur de masse, pour confirmer leur antiquité.

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Analyse et datation

Depuis 1994, une campagne internationale de fouille a permis de découvrir d'autres squelettes et de dater avec plus de précision leurs époques. Les scientifiques Walter Neves et Mark Hubbe du Laboratoire des Études sur l'Evolution Humaine, Département de Genétique et de Biologie évolutive, Institut des Sciences, Université de Sao Paulo, participèrent et analysèrent les ossements trouvés sur les différents sites de Lagoa Santa et notamment ceux de Cerca Grande. La majorité des squelettes sont en position fléchie. Les cadavres ont été déposés dans des tombes peu profondes complétées par des petits blocs de pierre à chaux et de quartz. Parfois ces blocs de pierre ont été employés pour couvrir les murs latéraux des trous. Un petit foyer a toujours été établi au-dessus de ces excavations et des charbons de bois furent jetés avant le scellage. Ce type d'enterrement semble homogène dans la région des fouilles. Un colorant rouge fut largement employé dans ces sépultures antiques.La chronologie estimée pour les crânes de Lagoa Santa révèle le chevauchement des période de la fin du Pléistocène et du début de l'Holocène (7 000 ans à 8 000 ans pour les moins anciens et 12 000 ans pour les plus vieux). En résumé, bien que la plupart des squelettes humains utilisés pour cette analyse n'aient pas été directement datées par spectrométrie d'accélérateur de masse (principalement parce qu'aucun collagène n'a été préservé dans ces spécimens), on peut malgré tout, par d'autres procédés, dater un groupe de 81 crânes humains (42 hommes et 39 femmes). La grande majorité d'entre eux (74 crânes), datant de 8 000 ans à 9 000 ans. Les autres remontent jusqu'à plus de 11 000 ans.

Origines mélanésiennes et africaines

Sur ces 81 crânes, 55 seulement en excellent état furent sélectionnés et analysés par le protocole de W. W. Howell en tant que norme craniométrique. L'influence de la taille a été corrigée en divisant les valeurs de chaque variable craniométrique par le moyenne géométrique de toutes les variables mesurées dans un individu. Les affinités morphologiques et topologiques des crânes de Lagoa Santa sont apparues avec celles des peuples mélanésiens, australiens et africains. Seuls deux crânes donnent des caractéristiques amérindiennes de type esquimau. Ces premiers Américains du sud exhibent une morphologie crânienne qui est très différente de celle des Amérindiens d'origine asiatique avec crâne court et large ; visages hauts et orthognathiques ; orbites relativement élevées et nez étroits. Ces paléoaméricains de Cerca Grande, ont un crâne étroit et long ; un visage prognathique et bas ; des orbites basses et un nez large ; semblables aux aborigènes d'Australie et aux Mélanésiens d'Océanie. Tenant compte du grand nombre de spécimens utilisés pour cette étude, cette tendance est peu susceptible d'être un résultat singulier et unique. Ce phénomène ne représente pas le résultat d'un processus local, limité à la région de Lagoa Santa parce que le même modèle crânien a été également décrit dans les endroits aussi éloignés et aussi écologiquement différents que le Chili méridional (le détroit de Magellan), la Colombie (Savane de Bogota), le Mexique [bassin de Mexico), la Basse Californie, les États-Unis (la Floride) et ailleurs au Brésil (Squelette de Luzia).

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Squelette de Luzia

Bibliographie

Les Dossiers d'archéologie, n° 169, du 1er mars 1992 : Le Brésil- Les groupes préhistoriques de l'Amazonie brésilienne par A. Duran Coirolo.- Arts préhistoriques au Brésil, abri Alvorada, art rupestre, abri Cerca Grande, Minas Gerais, Piaui ; D. Vialou et A. Vilhena Vialou.Cranial morphology of early Americans from Lagoa santa, Brazil : Implication for the settlement of the New World. Walter Neves and Mark Hubbe. Proceedings of the National Academy of Science of the United States of America. Edited by Richard Klein, Stanford University, California, USA, 2005.World Archaeology ; Cerca Grande, Routledge, part of the Taylor & Francis Group, Volume 36, Number 4 / December 2004.

Culture de Marajoara

Le village de Teso dos Bichos, sur l’île du Marajó (Brésil), a été occupé pendant 900 ans, de 400 à 1300. Il est entouré d’un talus ovale de terre de 3 m de haut et de 10 m de large. Une vingtaine de vastes maisons, bâties de terre, de poutres et de joncs sont disposées autour d’une place centrale. Foyers entretenus, fours semi-tubulaires d’argile cuite, vases de cuisine et tessons grossiers dégagés parmi les débris de foyer, morceaux de céramique peinte retrouvées dans les amas coquilliers. Les femmes préparent la nourriture dans des structures multifamiliales tandis que les hommes vivent dans une maison réservée, probablement située à l’ouest du village, sur une plate-forme cérémonielle enclose de murs. 500 à 1000 personnes vivent dans le village. L’examen des squelettes révèle une population très semblables aux Indiens actuels de l’Amazonie, mais plus grande de 10 cm en moyenne. Les hommes apparaissent musclés, sans trace d’arthrite généralement causée par le travail des champs, probablement exécuté par les femmes. La ration de protéine, importante, provient probablement du poisson. Le maïs constitue 30 % de la ration, avec des fruits et autres plantes à graine.La culture de Marajoara produit de nombreuses céramiques polychromes, dont des urnes funéraires enterrées, qui sont les plus décorées. http://www.marajoara.com/


On voit ici plusieurs confirmations d'une migration extrêmement tôt dans le temps (supérieure à 48.000 ans) atteignant le Brésil, d'une population issue génétiquement d'Afrique (comme tout être humain à priori...), dont on retrouve aussi la trace en Australie (les aborigènes australiens ont d'ailleurs été récemment, génétiquement, déclarés comme le peuple le plus proche du premier homme moderne, "le moins mélangé", ce qui est déjà étrange en soit vu la longue migration d'origine sans contact aucun nécessaire) et Mélanésie.

Ancienneté de l'être humain en Amérique du sud, peintures rupestres montrant des animaux disparus et même d'étranges dessins et signes, cités et ruines englouties par la jungle en Amazonie et Matto Grosso, constructions colossales en Colombie, Equateur, Chili, Argentine, Guyanes... les signes ne manquent plus. Ces mystères liés aux anciennes civilisations qui réapparaissent au fur et à mesure nous amènent aussi invariablement aux théories récentes liant la mythologie antique universelle des dieux venus du ciel, se mêlant aux humains et l'éduquant, cités comme étant dans la plupart des civilisations comme étant leurs fondateurs et même raison d'être. Le gouvernement du Brésil a été l'un des premiers a désirer la transparence en matière d'Objets Volants Non Identifiés, dès 1986, et a rendu les choses officielles en 2005.

Le Brésil et les OVNIs

Le 19 mai 1986, des OVNI de taille imposante survolent le Brésil et sont pris en chasse par l'Armée de l'Air brésilienne, le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même confirmèrent.

En fait, tout a commencé à Sao Paulo, le 8 novembre 1967 à l'issue d'une conférence sur les Objets Volants Non Identifiés, réunissant 35 savants Brésiliens sous la présidence du Directeur de l'Institut Brésilien d'Astronautique et de Sciences Spatiales et à laquelle assistent des représentants de l'armée et des services secrets, un communiqué est publié:
"Les soucoupes volantes existent, semblent obéir à un contrôle intelligent et présentent des caractéristiques que la science et la technologie contemporaines ne peuvent expliquer".

" Nous recommandons aux autorités, aux savants et au public de suivre attentivement l'évolution de ce problème qui, par son importance, concerne le monde entier". Les savants ajoutent que leurs déclarations résument vingt années d'études*.

De leur côté, les représentants de l'armée et des services secrets ont demandé qu'à l'avenir les autorités et les savants échangent constamment leurs informations à ce sujet."

Le 19 mai 86 est resté gravé dans de nombreuses mémoires, et l'on en parle encore comme de 'la nuit officielle des OVNI au Brésil' ! Une vingtaine d'objets mesurant plus de 100 mètres d'envergure ont saturé les radars et provoqué cette nuit-là la paralysie du trafic aérien au-dessus de Rio de Janeiro, de Sao José dos Campos et de Sao Paulo.

Documentaire local du 25/05/1986

Plusieurs avions de chasse ont décollé pour intercepter les intrus, sans succès...

21 h : Les radars civils et militaires captent de nombreux ovnis dans les parages de Saõ Paulo et de Rio de Janeiro - 300 km plus loin sur la côte - ainsi que dans l'état de Goias, au centre du Brésil. Des pilotes s'envolant des aéroports de ces endroits où y atterrissant rapportent avoir vu des ovnis ou les avoir capté sur leur radar de bord.

21 h 10 : Ospires Silva, président de la Compagnie pétrolière gouvernementale de Petrobas, est sur le point de faire atterrir son avion à Sao José dos Campos (Brésil) lorsque lui et son compagnon voient des lumières rouges orangées et leur donnent la chasse. Les lumières cessent puis réapparaissent, chaque fois à un nouvel endroit.

21 h 40 : Silva abandonne la traque.

22 h 23 : 3 chasseurs Northrop F-5E Tiger décollent de la base Air Force de Santa Cruz, près de Sao Paulo. L'un deux s'approche à moins de 20 km d'un ovni qui change de couleur, passant du blanc au vert, et fonçant en direction de la mer. Un autre Tiger poursuit lui aussi un ovni qui varie de coloris, passant du rouge au blanc et du vert au rouge, mais perd de l'allure par manque de carburant avant de pouvoir s'en approcher. Les 2 ovnis sont à la fois vus au sol et captés par les radars de bord.

22 h 50 : Un chasseur Dassault Mirage 3 est entouré par une douzaine d'ovnis invisibles, sauf sur radar, avant qu'ils ne s'élèvent au-dessus du chasseur à des allures dont sont incapables les avions conventionnels.

Le ministre concerné et l'Armée de l'air brésilienne acceptèrent que les radaristes et les pilotes impliqués dans l'incident parlent librement de leur expérience devant la presse.

Le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis par le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même ont confirmé ces événements.

Les responsables militaires de l'époque avaient alors confirmé qu'ils ne pouvaient pas expliquer le phénomène par un problème technique, et que les radars avaient bel et bien détectés des « objets métalliques se déplaçant à des vitesses variables, de 250 à 1500 km/h ».

Le 20 mai 2005. LES MILITAIRES BRESILIENS RECONNAISSENT LA RECHERCHE UFOLOGIQUE ET DIVULGUENT DES INFORMATIONS PRECEDEMMENT SECRETES.



Inimaginable en Europe, inconcevable aux Etats-Unis (où les ufologues doivent intenter des procès au gouvernement pour obtenir les documents déclassifiés), le 'miracle' ne pouvait se produire qu'en Amérique du Sud, et plus particulièrement au Brésil. Grâce à un investissement de longue haleine, le CBU* (Comité Brésilien d'Ufologie) a donc réussi là où tous avaient échoué jusqu'à présent : établir une véritable coopération avec l'Armée, afin d'accéder librement aux archives impliquant les très nombreuses observations d'OVNI au-dessus de ce vaste territoire que représente le Brésil.

Comme preuve de sa bonne foi, l’Armée de l’Air du Brésil s’est livrée à un briefing complet des ufologues invités dans leurs locaux, avant de revenir en détail sur 3 affaires d’envergure qui ont marqué le pays.

« Nous désirons que toute l’information sur le sujet OVNI, celle que nous avons laissée inaccessible pendant plusieurs décennies, soit entièrement rendue accessible pour le public, par le biais de la communauté des ufologues brésiliens » déclarait ainsi en gage de bonne volonté le Général de brigade Telles Ribeiro, chef du Centre des Transmissions de l’Armée de l’Air. Les ufologues ont pu avoir la confirmation que l’Armée a systématiquement détecté et enregistré les phénomènes OVNI depuis 1954, classés sous la mystérieuse appellation de ‘Trafic H’. Les trois dossiers top secret que les chercheurs ont pu consulter se sont respectivement déroulés en 1954, 1977 et 1986.

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Dessin officiel armée 1977

Pendant deux heures, les chercheurs ont suivi une conférence sur les procédures utilisées par la Cindacta et ont eu la chance de visiter des salles de contrôle du trafic aérien et de comprendre comment des OVNIS pouvaient être détectés par le personnel de l'Armée de l'Air.

La deuxième et plus importante réunion a eu lieu juste après celle-ci dans des installations à accès très restreint du Commandement de la Défense Aérienne Brésilienne (Comando de Defesa Aeréa Brasileiro, Comdabra), une installation bien plus sensible qui commande toute la situation de la défense aérienne dans le pays et les abords de l'Océan Atlantique et de l'Amérique du Sud. Dans ce service, les chercheurs ufologues ont suivi un briefing complet sur les aspects les plus importants de la défense aérienne du pays.

C'est dans cette installation que son propre commandant, le général de brigade Atheneu Azambuja, a admis auprès des chercheurs ufologues à quel point les militaires brésiliens sont soucieux au sujet des phénomènes OVNIS. Azambuja a également donné des détails des procédures de la Comdabra et a admis que le pays a systématiquement détecté et enregistré des OVNIS dans le pays - marqués en tant que "trafic H" - depuis 1954. Ce n'était pas une surprise pour les chercheurs ufologues du Comité des Ufologues Brésilien (CBU), mais la façon dont ce processus d'enregistrement avait lieu a été une surprise.

Après des explications détaillées des activités de la Comdabra, le général de brigade Atheneu Azambuja, pour la première fois dans l'histoire, a donné le plein accès aux chercheurs ufologues civils pour qu'ils puissent examiner 3 dossiers différents d'informations secrètes sur les OVNIS, des cas aux dates de 1954, de 1977 et de 1986. Le premier cas était une poursuite d'un OVNI par un avion au-dessus des rivages de l'océan dans l'état de Paraná.

Le deuxième dossier était beaucoup plus important. Dans la chemise contenant les documents de 1977 qui ont pu être examinés par les chercheurs ufologues, se trouvaient des douzaines de cas d'OVNIS en Amazonie et la quantité étonnante de plus de 100 photographies prise pendant la dénommée "Opération Soucoupes", un programme officiel de recherche d'OVNIS par les militaires qui a eu lieu à partir de septembre et jusqu'en décembre 1977, et avait été fortement couvert par la presse spécialisée dans les OVNIS partout dans le monde. L'île de Colares est particulièrement touchée par le phénomène, qui semble avoir pris une forme agressive dans cette affaire. Plusieurs habitants ont été blessés par des 'rayons lumineux' qui plongent les victimes dans un état de transe et de fatigue extrême. Les fameuses boules de feu de 1977 ont semé la terreur parmi les habitants du village de Colares.

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Colares, ufos 1977

Le troisième cas était "la nuit officielle des OVNIS au Brésil", un groupe d'événements très significatif qui se sont produits en mai 1986, quand 21 objets de plus de 100 m de diamètre ont bloqué le système de contrôle du trafic aérien brésilien au-dessus de Rio de Janeiro, de Sao Jose Dos Campos et de Sao Paulo, principalement, et que plusieurs avions de chasse à réaction avaient été envoyés pour intercepter - sans le moindre succès - les intrus.

Les documents officiels de l'armée brésilienne:
Les documents en français:
Des photos de la presse:
Un témoignage de première main avant la divulgation officielle de l'armée:
Autres sources :

Yves Herbo, S,F,H, 03-2012, up 05-2015