lundi 7 avril 2014

Australie : l'empreinte des Ancêtres

Australie : l'empreinte des Ancêtres
Brucechatwin
Bruce Chatwin
" Des lignes traversant tout le continent forment tout un réseau de sentiers invisibles que les aborigènes nomment " l'Empreinte des ancêtres ". En Occident, on les connaît comme les "lignes de la Chanson" et les "pistes du rêve". Elles faisaient partie du mythe de la création des autochtones qui parle des êtres légendaires qui erraient sur la terre, chantant le nom de tout ce qui croisait leur chemin - oiseaux, animaux, plantes, roches, trous d'eau - et donc chantaient le monde dans son existence.
Chaque tribu avait sa propre ligne de chant, transmise par leurs ancêtres. C'était leur responsabilité de préserver ces chants sacrés et de suivre les lois et les traditions contenues à l'intérieur. Ils avaient le devoir de protéger leurs lignes de chant, sur un territoire méconnu qui est finalement devenu un désert. Si les chansons étaient oubliées, la terre elle-même se flétrissait et mourait. En chantant une chanson de création aux points de repère, le pays s'animait et s'épanouissait avec santé et vigueur.
Songlines australia s e davies
Une ligne de chant agit également comme une carte et une boussole. Dans la mesure où un autochtone connaissait la chanson, ils pourraient toujours trouver leur chemin dans tout le pays. Un homme faisant un "Walkabout" voyagera toujours en suivant l'une de leurs "Songlines". S'il devait s'éloigner de sa piste du rêve, il serait assimilé comme une intrusion sur les terres de quelqu'un d'autre. Tant qu'il collait à sa piste, il trouverait toujours des personnes qui ont partagé son rêve, chez qui il pouvait s'attendre à un bon accueil.
Walkabout : " Walkabout est un mot pidgin australien faisant référence au rite de passage des Aborigènes d'Australie, qui allaient dans l'étendue sauvage, loin de leur famille à l'âge de 13 ans, et à leur retour étaient considérés adultes par la communauté. "
En théorie, l'ensemble de l'Australie pourrait se lire comme une partition musicale (connue comme une carte de la chanson). Il n'y a guère de rocher ou de ruisseau dans le pays qui ne peuvent pas être chantés. Vous visualisez les lignes de chants comme un labyrinthe de récits épiques, révélant de cette manière ce qui, dans chaque site sacré peut être lu en termes de sa géologie, de sa fonction et des légendes qui lui sont associées.
N'importe où dans la brousse, vous pouvez pointer vers un élément du paysage et demandez à un autochtone, « Quelle est l'histoire de ça ? » ou « Qui est-ce ? » Les chances sont qu'ils répondront « Kangourou » ou « Perruche » ou « Jew Lézard  », selon l'ancêtre qui marchait comme ça. « Et la distance entre deux de ces sites peut être mesurée par un tronçon de la chanson. "
On peut noter le travail initiatique de l'écrivain-voyageur Bruce Chatwin sur les "songlines". 
Songlinechatwin
Sources : https://www.facebook.com/HumanOdyssey - http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruce_Chatwin 
Australie serpent
Dessin d’une peinture aborigène sur écorce représentant le Serpent d’Arc-en-Ciel. Nord de l'Australie, d'après une photo de M. Lorblanchet. Dossier Histoire et Archéologie n° 135, Fév. 1989.
" « Chez les Aborigènes d'Australie, le serpent python est à la source de la création des paysages, des Ancêtres et des Héros mythiques, puis des hommes. Leur cosmogonie nous est parvenue intacte :
“Le peuple croit que le monde tel qu'il est aujourd'hui a été créé par une série de drames originels et spécifiques dans lesquels des ancêtres héroïques et richement parés, d'apparence à la fois humaine et non humaine, ont jailli du monde des esprits souterrains, libérant des forces susceptibles de donner la vie... Les ancêtres, épuisés, retournèrent dans la terre après cette époque de merveilles que l'on appelle populairement "Le Temps du Rêve". Ceci marqua la fin de la transformation du paysage, bien que celui-ci conservât éternellement le pouvoir de donner la vie. Aux endroits où ils étaient apparus et où ils avaient regagné le monde souterrain des esprits, et ceux qu'ils avaient visités, des sources, des rochers, des collines et des rivières furent créés par la transformation de leurs corps ou par les traces de leurs activités.” (Maurice Jupurrula).
Ce “Temps du Rêve” semble être comme un lointain souvenir de ce que fut l'Age d'Or, le temps où l'homme vivait en harmonie avec la nature.
Là où la Vouivre affleure, se trouvent, disent les Aborigènes, des réserves de force vitale, tant il est vrai que dans tous les pays, les lieux sacrés sont ceux où l'homme peut encore se recharger en se laissant pénétrer par les Forces de la Terre. »
Extrait de : Kinthia Appavou et Régor R. Mougeot, La Vouivre, un Symbole Universel, EDIRU, p.64 (Les Editions EDIRU ferment et il ne reste plus que quelques exemplaires de ce livre chez l’auteur de ce blog. Il en est de même pour Contes qui coulent de Source – La quintessence du conte, où est contée « L’invention du didjeridoo ») "
http://vivrevouivre.over-blog.com/article-les-songlines-le-grand-serpent-d-arc-en-ciel-des-aborigenes-australiens-et-la-vouivre-du-terroir-francais-68254897.html
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Uluru :
" Uluru, aussi connu sous le nom d'Ayers Rock, est un inselberg en grès située dans le Territoire du Nord, au centre de l'île principale de l'Australie. Il s'élève à 348 mètres au-dessus de la plaine. C'est un lieu sacré pour les peuples aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara, à la base duquel ils pratiquent parfois des rituels et réalisent des peintures rupestres d'une grande importance culturelle. Ceci combiné à ses singularités géologiques et hydrologiques, ainsi qu'aux remarquables teintes qu'il peut prendre, en particulier au coucher du soleil, en a fait un des emblèmes de l'Australie, depuis sa découverte par les Occidentaux en 1873.
Il est classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au travers du parc national d'Uluru-Kata Tjuta dont il est, avec Kata Tjuta (aussi connu sous le nom de monts Olga), l'une des formations emblématiques. Ce parc protège des espèces fragiles, adaptées au climat aride de l'outback, et qui constituent une ressource importante pour les Anangu. Il est devenu une attraction touristique phare à partir des années 1940. Ce statut a provoqué diverses réactions des aborigènes, surtout lorsque certains des 400 000 touristes qui défilent chaque année s'aventurent à escalader le rocher. "
" Des découvertes archéologiques à l'est et à l'ouest d'Uluru indiquent la présence de campements humains dans la région il y a plus de 10 000 ans - Robert Layton, Uluru: An Aboriginal History of Ayers Rock, Canberra, Aboriginal Studies Press, 1989 (ISBN 0-85575-202-5)
" Le monolithe d'Uluru est un site sacré des aborigènes, ils lui vouent un grand respect et, bien que leurs rites demeurent secrets, on sait que deux sites d'Uluru sont d'une haute importance religieuse : l'un pour les femmes âgées, l'autre pour les hommes les plus initiés, qui y convergent par centaines lors de rares cérémonies. Ces deux sites en particulier sont interdits à la photographie, afin que les Anangu n'aient pas connaissance des rituels du sexe opposé " - Uluṟu - Kata Tjuṯa National Park - Tjukurpa, the foundation of Anangu life [archive], Australian Department of the Environment and Water Resources
" Comme de nombreuses cultures, celle des aborigènes d'Australie, en attribuant à certains lieux des pouvoirs ou une symbolique particulière, a conçu une géographie sacrée. Selon leur tradition, les êtres du « Temps du rêve » ont façonné les formes du monde. Uluru est l’une d’entre elles. Le rocher est un des points du chemin parcouru par les ancêtres au temps du rêve, période de la formation du monde. Ce chemin était parcouru annuellement par diverses tribus afin de perpétuer la mémoire et de stimuler les esprits.
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Selon les Anangu autochtones d'Uluru :
« Le monde était autrefois informe. Aucun des lieux que nous connaissons n'existait jusqu'à ce que des créateurs, sous la forme d'humains, de plantes ou d'animaux, voyagent au travers de la terre. Alors, dans un processus de création et de destruction, ils formèrent les paysages que nous connaissons aujourd'hui. La terre des Anangu est toujours habitée par les esprits de douzaines de ces créateurs ancestraux qui sont appelés Tjukuritja ou Waparitja. »
Il existe différentes interprétations données par les étrangers aux histoires ancestrales aborigènes concernant l'origine d'Uluru, de ses failles et de ses fissures. Il aurait été bâti au Temps du rêve (Tjukurpa). Son isolement dans la plaine et la violence des orages que sa masse attire en font un lieu de référence mythique. Une de ces interprétations avance que :
« Uluru (Ayers Rock) fut érigé au cours de la période de création par deux garçons qui jouaient dans la boue après la pluie. Lorsqu'ils eurent fini de jouer, ils voyagèrent en direction du sud vers Wiputa. Se battant l'un contre l'autre, ils se dirigèrent vers le mont tabulaire Conner, au sommet duquel leur corps sont préservés sous forme de rochers. »
Une autre interprétation parle de serpents qui menèrent de nombreuses guerres autour d'Uluru, entaillant la roche, tandis qu'une autre encore raconte que deux tribus d'esprits ancestraux, invités à une fête mais distraits par la beauté de la Femme Tiliqua manquèrent à leurs engagements ; en réponse, les hôtes en colère invoquèrent le Mal dans une statue de boue qui vint à la vie sous la forme d'un dingo. Une grande bataille s'ensuivit, qui se conclut par la mort des chefs des deux tribus. La terre elle-même se souleva en affliction face à ce carnage, créant ainsi Uluru. Il est le lieu central des croyances des Anangu, pour qui le serpent arc-en-ciel Yurlungur dort dans l'un des bassins du sommet. Tout autour de ce rocher, de nombreux sites sont sacrés et porteurs de mémoire et de légendes.
Uluru 2
Photo : Uluru rocks in Australia, aborygen picture - Drozdp 18:22, 16 Jun 2005 (UTC)7 May 2006 (UTC)
Le département pour l'environnement formule les conseils et mises en garde de la sorte :
« De nombreux Tjukurpa comme Kalaya (l'émeu d'Australie), Liru (le serpent venimeux), Lungkata (le tiliqua), Luunpa (le martin-pêcheur) et Tjintir-tjintirpa (la rhipidure hochequeue) voyagent à travers le parc national d'Uluru-Kata Tjuta. Les autres Tjukurpa n'affectent qu'une zone spécifique. Kuniya, le python de Ramsay, vivait dans les rochers d'Uluru où il combattit Liru, le poisson venimeux. »
Il est parfois rapporté que ceux qui prennent des roches d'Uluru seront maudits et subiront des malheurs. Il existe de nombreux cas où des personnes ont renvoyé par colis postal à diverses agences les roches qu'ils avaient prélevées dans l'espoir de se débarrasser des malheurs qui les touchaient "
Uluru sources - Wikipedia - Kata Tjuṯa National Park - Tjukurpa, the foundation of Anangu life [archive], Australian Department of the Environment and Water Resources (fr) Parc national d'Uluru-Kata Tjuta [archive], Patrimoine mondial
 Bruce Chatwin, The Songlines, Penguin Books, Londres, 1988
Uluṟu - Kata Tjuṯa National Park - The Creation Period [archive], Australian Department of the Environment and Water Resources - Robert Layton, op. cit., page 5
Norbert C. Brockman, Encyclopedia of Sacred Places, ABC-Clio Inc., Santa Barbara, California, juin 1997, pages 292–93 (ISBN 0-19512-739-0)
« Rock theft brings bad luck [archive] », The Age, 7 mars 2003
Kathy Marks, « Uluru tourists return 'cursed' souvenirs [archive] », The New Zealand Herald, 12 mai 2008
Nyliari tjapangati 8005
Peinture aborigène - Nyliari-Tjapangati - http://www.peintureaborigene.com/page/10
Wandjinas
Tribus Wandjinas - peintures aborigènes
" Du désert australien au nord canadien, les similitudes sont frappantes, à lire Hugues Brody. Décrivant le mode de vie des indiens du nord ouest, autres chasseurs cueilleurs, voisins (et ennemis) des Inuit, il relate comment ils ont conclu un traité d'autonomie avec le gouvernement.
« Que s'est-il passé ? Pour répondre à ces questions, pour connaître les faits, un des anciens Dunneza a voyagé en rêve, sur les chemins du temps, jusqu'à la signature du traité. Il en a reçu le récit sous forme de chant, dans son sommeil, et il l'a chanté aux autres. C'est ainsi que le peuple a su ce que ses ancêtres avaient entendu et compris lors de la conclusion de l'accord.
J'ai parlé des pistes du paradis dans Maps andDreams, et j'ai dit comment les gens que je connaissais le mieux, ceux qui avaient à cœur de faire mon éducation sur les pistes et les rêves, mêlaient à leurs explications un autodénigrement qui anticipait sur mon scepticisme J'écoutais très attentivement, et j'essayais de comprendre les histoires et les théories qu'exposaient mes professeurs. Ils savaient donc que pour les Blancs, leurs voyages sur les pistes des rêves, tout comme l'ensemble complexe d'histoires et d'expériences dans lequel ces pistes avaient leur place et leur sens, étaient risibles et mensongers.
Les Athabascans empruntent bel et bien ces pistes : sur terre, dans le ciel, et dans le temps. Mais, dans une certaine mesure, tout le monde en fait autant. Les histoires auxquelles nous croyons et les rêves qui nous servent de guides - tout cela nous emmène vers d'autres lieux, d'autres temps. Cela peut relever du domaine de l'imagination ou, dans le cas des chasseurs-cueilleurs, être au cœur d'une façon de vivre. Tous les systèmes culturels reposent plus ou moins sur un héritage oral, et toute culture orale nous entraîne dans des voyages spirituels. Les protestations de rationalisme obscurcissent cette vérité, et nient l'expérience et le pouvoir des histoires. Le rationalisme enferme les êtres humains dans un temps unique, même s'ils voyagent dans d'autres. Les Athabascans accomplissent pleinement ce que d'autres ne font que partiellement. » Hugues Brody.op.cité.
Gilles Deleuze a conceptualisé cette forme de pensée comme « pensée en réseau « par définition sauvage et nomade » et la qualifiera tour à tour de « pensée rhizomatique », de « pensée réticulaire multidimensionnelle », voire de « pensée connexionniste » – cette forme de pensée s'oppose en tout cas à la normalité et à la normativité de la pensée cartésienne, rationnelle et unidimensionnelle
Journeyline
Dans ses travaux, l'anthropologue Barbara Glowczewski a montré l'existence d'une pensée réticulaire multidimensionnelle chez les tribus aborigènes d'Australie, dont le système cognitif spatialisé et la cosmogonie reposent sur une vision traditionnelle de l'univers qu'elle qualifie de « connexionniste » dans le sens où tout y est virtuellement connectable et interdépendant.
« Toute connexion entre deux éléments a des effets sur d'autres éléments du réseau. Que ce soient les hommes et les femmes, le règne animal, végétal ou minéral, la terre, le souterrain ou le ciel, l'infiniment petit et l'infiniment grand, la vie actualisée et les rêves, tout interagit. Ces connexions sont mises en œuvre par les rites, par les rêves, et par le lien spirituel et physique qui unit chaque humain à certains éléments de son environnement – lien que l'on a coutume d'appeler, en anthropologie, "totémique" Barbara Glowczewski "
Extraits de : http://agoras.typepad.fr/regard_eloigne/aborigenes-daustralie/ - un énorme dossier très complet sur ce thème.
Yves Herbo Traductions, Sciences-F-Histoires, 06-04-2014

dimanche 6 avril 2014

Océanie mystérieuse Partie 1

Océanie mystérieuse Partie 1

Hnakudotit nellecaledonie
Hnakudotit Nelle-Caledonie

Nouvelle-Calédonie

Malgré la présence d'études archéologiques sur l'île de Nouvelle-Calédonie depuis plus de 40 ans sans discontinuer, grâce notamment à des instituts et groupes locaux actifs, il demeure encore quelques mystères cachés dans la moiteur des forêts. Pourtant, aucune trace d'une présence humaine avant l'arrivée des premières pirogues austronésiennes entre 1500 et 1050 avant JC, il y a donc un peu plus de 3000 ans. Ce qui a surpris en premier les archéologues lorsqu'ils ont approfondi leurs études, c'est la diversité culturelle des poteries anciennes retrouvées : certaines étaient importées de très loin, d'îles situées à plus de 3000 kilomètres de distance... ce qui n'empêchait pas les contacts.

Carte repartition sites nc

" La Nouvelle-Calédonie comporte un certain nombre de sites architecturaux de grande taille, comme les barrages de déviation des cours d’eau à des fins horticoles identifiés dans la région de Yaté. Un des aménagements les mieux étudiés à ce jour se trouve sur le plateau central de l’île de Maré, dans le district de La Roche. Il s’agit de plusieurs ensembles de murs construits avec des blocs de corail fossile. Le site le plus imposant se nomme Hnakudotit et est formé d’un quadrilatère non achevé, comportant quatre portes. La structure fait 180 mètres de long sur 145 mètres de large. Les murs ont une épaisseur moyenne de 10 mètres, sur une hauteur pouvant dépasser 4 mètres. Les blocs taillés dans les carrières situées parfois à plusieurs kilomètres de distance et montés en murs secs faisaient en moyenne 100cm de long et pouvaient parfois dépasser 240cm, soit un poids de plusieurs tonnes.

La construction du site de Hnakudotit a été datée, à partir de différents échantillons de coquillages découverts dans les murs, d’environ 250 ans après J.C., soit un peu plus de mille ans après le début du peuplement austronésien de Maré. Cette construction et les traditions orales qui lui sont liées permettent de se faire une idée générale de cette région de Maré au début du premier millénaire après J.C. Les données de traditions orales relevées par le père Dubois sur ces constructions racontent « qu’autrefois les génies de Maré - les mo-yaac - se mirent d’accord pour que chacun de leurs groupes fasse un refuge de guerre, Hna-bo. C’était une sorte de concours pour voir ceux qui feraient le refuge le plus prestigieux. Leur travail devait commencer le matin. Les vainqueurs annonceraient la fin de leur travail par des cris de triomphe. Mais tout le monde tricha. Les plus tricheurs de tous furent le mo-yaac de La Roche, les si-Puan. Ils commencèrent dès la nuit tombée. Au premier chant du coq, certains firent une pose, tandis que d’autres continuaient. Bientôt le travail fut presque fini. On attendit le lever de l’étoile du matin. On se remit au travail, et quand se leva le petit jour, la construction était achevée. Les si-Puan poussèrent des hurlements pour proclamer leur triomphe. Les autres génies débutaient à peine. Ils s’arrêtèrent découragés. C’est ainsi que la forteresse de La Roche est la plus grande de Maré (Dubois 1970, p. 55-56) ». La simple existence d’un ensemble mégalithique aussi grand indique la présence d’une population relativement nombreuse, qui a ressenti à un moment donné le besoin de construire des zones de protection dans cette plaine dépourvue d’abris naturels. Comme le décrit la tradition orale, cette construction, ainsi que sa voisine Waninetit, a due être édifiée en un temps assez court. Afin de pouvoir rassembler toute cette force de travail et diriger la construction, il devait probablement exister à l’époque une structure sociale de type hiérarchisé. Ces constructions devaient alors également valoriser le prestige des groupes dirigeants, ce qui peut être identifié d’après le volume des différents blocs de corail suivant leur emplacement. En effet, les blocs les plus imposants du parement extérieur ont été placés sur les faces internes des portes et devaient surtout avoir pour but d’impressionner les nouveaux arrivants. "

Nllecaledonie kanak

" Sur le littoral de Poé, 40 sépultures ont été récemment révélées. A l’origine de la découverte, un projet de lotissement sur cette zone côtière en bord de lagon, en 2006. Les premiers terrassements au bulldozer ont fait remonter à la surface des fragments de poteries, des coquillages et des ossements humains. Depuis, un budget de près de 60 millions de francs a permis de mobiliser une dizaine de techniciens dont des scientifiques et archéologues.

Notre membre témoigne:

« Sommes-nous en présence d’un précieux témoignage de l’histoire des premiers peuplements de la Nouvelle-Calédonie et de la civilisation Kanak ?

Les 40 sépultures découvertes laissent supposer des rites mortuaires méconnus dans les traditions ancestrales mélanésiennes jusqu’alors révélées. En effet, ces corps semblent avoir été inhumés en position accroupie, les bras autour des jambes, probablement contraints dans des nattes, adossés à la paroi de la fosse. La plupart sont orientées vers la mer mais quelques unes vers la montagne. Par ailleurs, certaines fosses mortuaires ne contiennent que des ossements de pieds assemblés, le corps semble avoir été déplacé.

Bref une multitudes d’indices pour laisser supposer que des rites mortuaires existaient et se répétaient.

D’ores et déjà, des hypothèses se bâtissent. Il n’est pas certain qu’il s’agisse d’un village à proprement parlé mais d’occupations temporaires de pêcheurs venus des montagnes pour une des phases chronologiques. Les amas de coquillages, les fours de cuisson, les poteries avec des caractéristiques relevant tant du Nord que du Sud, démontrent des échanges importants entre tribus géographiquement éloignées et la consommation des coquillages cuits sur ces lieux de pêche.

Les vestiges appartiendraient à plusieurs périodes. Elles sont comprises entre 500 avant J.-C, et le milieu du second millénaire après J.-C. Il y a eu différents type d’occupation des lieux. Les morceaux de poteries retrouvés attestent d’un mélange de culture inattendu : ce qui prouve que les populations se sont rencontrées et ont échangé des techniques. "

Poterielapita

" La civilisation Lapita (du nom d'un site archéologique de Nouvelle-Calédonie) est une civilisation originale, notamment pour ses décors de poterie, qui semble être apparue sur les îles Bismarck, au nord-est de la Nouvelle-Guinée. Elle est associée aux peuples austronésiens qui allaient conquérir l'Océanie éloignée à partir de l'Océanie proche, à l'origine du groupe linguistique océanien. La datation au carbone 14 révèle que les sites Lapita les plus anciens remontent à environ 3 500 années avant l'époque actuelle, soit 1500 avant JC. Plusieurs centaines de sites archéologiques lapita ont été retrouvés dans une aire allant de la Nouvelle-Guinée jusqu'aux îles Samoa (archipel de Bismarck, îles Salomon, Vanuatu, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Tonga, Samoa, Wallis et Futuna).

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Des traces d'habitations sur pilotis ont été découvertes sur le site de Talepakemalai aux îles Mussau (PNG), à Nenumbo aux îles Salomon et à Bourewa aux îles Fidji. Quelques squelettes ont été découverts, en particulier à Téouma dans l'archipel duVanuatu et à Lapita en Nouvelle-Calédonie. Les plus anciens sites sont Talepakemalai (la plus ancienne date, discutée par certains chercheurs, remonte à 3500 ans avant le Présent (BP) ) et Kamgot (environ 3300 BP). De nombreux sites sont connus et marquent pour la plupart le début de la période dite Lapita. A ce jour, il s'agit des premiers vestiges après l'éruption du mont Witori (WK-2) qui eut lieu vers 3400 ou 3500 ans BP. Cette explosion compte parmi les plus grandes éruptions volcaniques des 10000 dernières années."

- 200 à 300 tumulus étranges ont longtemps défrayés les chroniques avant qu'une étude scientifique ne prouve qu'ils ont été érigés par des oiseaux géants de Nouvelle-Calédonie il y a plusieurs milliers d'années, avant leur extinction.

New caledonia

" Préhistoire de la Mélanésie

La Mélanésie a eu deux phases principales de peuplement ancien.

Les Australoïdes se sont installés en Nouvelle-Guinée, lorsqu’elle était encore reliée à l’Australie, et que l’ensemble formait un continent, le Sahul. Le site archéologique de Kosipe , en PNG , Papouasie Nouvelle-Guinée , à 2 000 m d’altitude sur les hautes terres centrales , contenait des outils lithiques datés de 19 000 à 26 000 ans BP.

Les Austronésiens y sont arrivés à leur tour en vagues successives depuis 6 000 ans, venus de l’Asie du sud-est.

Ces austronésiens sont les constructeurs de monuments et mégalithiques, de tailles importantes que l’on peut voir aujourd’hui. Les découvreurs européens ont pu les voir dès les premiers abordages au 16ème siècle. Ils nous en ont laissés des témoignages irréfutables , complétés par des dessins et de des descriptions. Des études archéologiques ont été faites sur quelques sites accessibles , mais il est certain que beaucoup restent à découvrir dans les forêts encore vierge d’explorations.

Les explorateurs occidentaux ont pu constater à leur arrivée , notamment aux îles Fidji , que les monuments mégalithiques étaient encore utilisés à cette époque dans les traditions des populations locales. Leur construction date généralement du 2ème millénaire avant J.C. ou auparavant. Un inventaire assez complet en a été fait par A. Riesenfeld dans son livre , The megalithic culture of Melanesia. Quelques uns de ces sites sont aujourd’hui encore utilisés ou sacralisés. Mais beaucoup d’entre eux sont abandonnés et leur délabrement va nous faire perdre , si rien n’est fait , de précieuses informations sur notre passé et nos origines... "

Cikobia
Tertre de Korotuku

C’est un tertre funéraire circulaire surélevé, fouillé par l’archéologue José Garanger, à Cikobia-i-Ra, aux îles Fidji, entouré d’un mur d’enceinte en pierre. Il semble que les personnes inhumées dans ce tertre soient d’un rang social important.

" Les Polynésiens
Origine et rapports avec les Mélanésiens.

Il y a 12.000 ans une civilisation a émergé entre les Phillipines et le Japon, centrée sur Taïwan et dont on retrouve des éléments dans toute l'Asie et le Pacifique : gravure sur bois, statues au lobe d'oreille développé, grand canoë monocoque. Des Tibétains aux Malais, Chinois ou Polynésiens tous descendent de cette civilisation détruite par des cataclysmes naturels tels les tsunamis. Chaque population serait partie dans une direction différente.

Les Polynésiens trouvent leur origine en Asie du sud est il y a 6000 ans mais atteignent la Polynésie 200 ans avant Jésus Christ. Que sont-ils devenus entre temps ? Du point de vue génétique ils se séparent des Mélanésiens il y a 11.500 ans. Leurs artefacts montrent des similitudes avec ceux d'Amérique du nord et du sud mais leurs gènes sont sans rapport sauf avec les Indiens du Canada. Leur langue est austronésienne mais il sont distancés de leur berceau par 6000 ans. Il semble impossible que les Polynésiens aient évolué à partir d'une mutation génétique des Mélanésiens après un goulot d'étranglement car le temps a été trop court pour que cela se fasse.

On ne peut pas admettre à la fois qu'ils aient traversé les îles mélanésiennes, apporté la poterie, ne se soient pas mélangés avec les Mélanésiens et aient perdu la poterie en arrivant en Polynésie. "

Sources (Extraits) : http://www.iancp.nc/dossiers/3-dossiers/51-les-constructions-monumentales-de-mare-iles-loyaute
http://www.citizenside.com/fr/photos/la-couv/2008-09-15/9598/nouvelle-caledonie-decouverte-archeologique-de.html#f=0/47580
http://marc.serre.perso.sfr.fr/topic1/index.html
http://destinationterre2.wordpress.com/2009/11/06/3eme-partie-les-tokhariens-chapitre-27-les-tokhariens-de-melanesie/

A suivre

Yves Herbo, Sciences-F-Histoires, 05-04-2014

vendredi 4 avril 2014

Secrets des civilisations de Göbekli Tepe à Sumer

Secrets des civilisations de Göbekli Tepe à Sumer 

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Une belle bande-annonce avec des images inédites de Gobleki Tepe, parmis les plus anciennes constructions déterrées à ce jour, en Turquie.

Histoires secrètes des civilisations d'après les recherches de Bleuette Diot, historienne et romancière édité chez DORVAL éditions.

Composition musicale et montage vidéo : Jean-Raymond Binet JRBmusicSTUDIO/Youtube

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Si vous êtes passionné d'Histoire, notamment l'archéologie et l'Histoire non conventionnelle, alors vous pouvez acheter les yeux fermés le dernier roman de Bleuette Diot, « Sumerian Codex », une trilogie sortie chez Dorval Éditions. L'intrigue principale se déroule au XIVème siècle en Europe orientale, et met en scène deux héros : Lanz, chevalier allemand qui souhaite entrer dans les ordres teutoniques et Piotr, prince héritier de la principauté de Kiev. Une partie de l'intrigue se passe deux siècles plus tôt, en Europe occidentale, et mets en scènes les Templiers. Enfin, comme le nom de la trilogie l'indique, les secrets redécouverts concernent la civilisation Sumérienne.


Yves Herbo, Sciences-F-Histoires, 03-04-2014

Des chasseurs-cueilleurs il y a 30.000 ans en Amérique du Sud ?

Des chasseurs-cueilleurs il y a 30.000 ans en Amérique du Sud ?

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Photograph by Martin Batalles

La grande majorité des scientifiques conviennent que des êtres humains ont commencé à arriver dans les Amériques entre 15.000 et 13.000 ans, via le Détroit gelé de Béring, et que le peuple nommé "Clovis" au Nord puis ceux d'Amérique Centrale ensuite, sont considérés comme les "premiers américains". Mais cela reste toujours un débat enflammé car il n'est pas clôt, loin de là : plusieurs indices se sont multipliés ces dernières années, avec le déboisement de l'Amazonie notamment, qu'une migration plus ancienne et moins longue en durée, se soit produite... en Amérique du Sud.

La découverte de nouveaux fossiles dans un cours d'eau du sud de l'Uruguay ajoute encore un indice supplémentaire, repoussant l'arrivée de l'être humain dans les Amériques de plusieurs milliers d'années.

Les premiers résultats ont été publiés  le 19 Novembre 2013 dans les Actes de la Royal Society B (Sciences Biologiques) et ils suggèrent la présence sur le site de chasseurs humains qui pourraient avoir tué des paresseux géants et autres mégafaunes. Ce n'est pas en soit bizarre, mais le site, appelé Arroyo del Vizcaino, a été daté au radiocarbone à entre 29.000 à 30.000 ans - des milliers d'années avant que des gens soient supposés être là (Voir également " Photos : Os de Mastodonte harponné. ")

" C'est très ancien pour un site qui a des preuves de présence humaine, en particulier en Amérique du Sud ", a déclaré le co-auteur Richard Fariña, un paléontologue à l'Universidad de la República de l'Uruguay. " Alors, c'est étrange et inattendu. "

Quelle est la controverse ?

Les paresseux géants, les chats à dents de sabre, les tatous surdimensionnés, et d'autres grands mammifères parcouraient les Amériques - une diversité qui pourrait facilement rivaliser avec la savane africaine d'aujourd'hui.

Mais il y a 11.000 années, de nombreuses espèces ont disparu, probablement en raison du changement climatique ou l'arrivée des chasseurs humains dans le Nouveau Monde. Mais quand exactement l'homme est arrivé ici, et comment ils y sont arrivés, reste inconnu.

Quoi de neuf ?

En 1997, une grave sécheresse a forcé les agriculteurs locaux à drainer un lagon à Arroyo del Vizcaino, qui a exposé un lit mystérieux d'os gigantesques.

Après une série de barrages bureaucratiques de 13 ans, les paléontologues ont excavé du site en 2011 et 2012, plus d'un millier de fossiles. " Du point de vue paléontologique, c'est absolument merveilleux en soi ", a déclaré Fariña.

Beaucoup des os appartiennent à trois espèces locales de paresseux disparues, principalement le Lestodon armatus. Pesant jusqu'à quatre tonnes, les animaux " étaient de la taille d'éléphants assez petits, » dit-il.

Paresseuxg ant

Les os des paresseux géants ont été découverts sur un site de fouilles ancien de 29.000 à 30.000 ans.

Les fossiles d'autres mégafaunes communes d'Amérique du Sud one été aussi trouvés dans la boue comme : trois espèces de glyptodons ou ancêtres du tatou, une sorte d'hippopotame appelé un toxodon, qui n'a pas de descendants vivants, un chat à dents de sabre d'Amérique du Sud (Smilodon populator) et un Stegomastodon, comme un éléphant, entre autres. (En savoir plus sur les animaux disparus qui pourraient être relancées.)

Certains des os portent des marques révélatrices d'outils humains, ce qui suggère que les animaux ont été chassés pour leur viande. L'équipe a également constaté un grattoir potentiellement d'origine humaine qui aurait pu être utilisé sur les peaux seches d'animaux, et des éclats de pierre.
Pourquoi est-ce important ?

Les indices du lieu du site avec une présence humaine à Arroyo del Vizcaino amènent les théories de la migration beaucoup plus tôt qu'acceptées. Fariña et son équipe sont à la fois excités et prudents quant à leurs résultats.

F siles foto

Fariña a parlé de la puissance de la nouvelle preuve qui réside dans la méthodologie de l'équipe et le fait que deux des os qu'ils ont testés pour la datation portaient aussi des marques similaires à celles faites par des outils humains. « L'association ne peut pas être plus proche que ce soit, » dit-il .

La datation de Arroyo del Vizcaino peut faire grincer les dents de certains archéologues : la première colonie humaine de l'Amérique du Sud à Monte Verde au Chili remonte à il y a 14000 années. (Voir aussi " le peuple Clovis n'est pas les Premiers Américains, expositions de l'étude. ")

Qu'est-ce que cela signifie ?

L'étude ne prouve certainement pas définitivement que les humains tuaient des paresseux géants il y a 30.000 ans en Amérique du Sud.

Les fossiles trouvés à Arroyo del Vizcaino pourraient tout simplement être un produit de la nature imitant les outils humains, et les auteurs reconnaissent cette possibilité.

" L'Amérique du Sud a joué un rôle extrêmement important dans le peuplement des Amériques, et je suis sûr que nous avons quelques surprises importantes qui nous attendent, " a déclaré dans un courriel Bonnie Pitblado, un archéologue à l'Université de l'Oklahoma qui n'a pas été associé à l'étude. (Lire une histoire de magazine National Geographic sur le peuplement des Amériques.) " Peut-être que des gens qui tuent des paresseux sur [ le site Arroyo del Vizcaino ] il y a 30.000 ans est l'une d'entre elles, peut-être pas, mais cela ne va certainement pas nous heurter quand nous constatons  sur notre écran collectif de radars que nous continuons à contempler le peuplement du Nouveau Monde. "


Et ensuite ?

L'équipe uruguayenne a d'autres fouilles et études de reconstruction de l'environnement prévues pour le site. Fariña estime qu'il pourrait produire un millier d'os de plus, et ils projettent de construire un musée local pour abriter les nombreux fossiles du site. 

Uruguay fouilles
Photograph by Martin Batalles

http://news.nationalgeographic.com/news/2013/11/131120-giant-sloths-people-americas-ancient-archaeology-science/
http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/281/1774/20132211
http://www.arroyodelvizcaino.org/es/
http://sdr.liccom.edu.uy/2011/05/07/no-solo-fosiles-en-el-camino/

Yves Herbo Traductions, Sciences-F-Histoires, 02-04-2014

jeudi 3 avril 2014

OVNIs : émission Matin OVNI du 02-04-2014 et Spécial ODH Scientia

OVNIs : émission Matin OVNI du 02-04-2014 et Spécial ODH Scientia

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L'émission Matin OVNI édition du 02 avril 2014 vous est présentée par Gilles Thomas.

Dans cette nouvelle édition, nous partageons l'actualité ovni du monde de ces dernières deux semaines.


L'émission est en collaboration avec :




ODH Scientia vous est présentée par Martine et Gilles Thomas.

L'invité est Jonathan Giné, président et fondateur du R.D.O. (Recherches sur les Orbs)

Il vous parle de l'intelligence artificielle ou I.A.


http://odhtv-replay.kazeo.com/

Yves Herbo Relai-Sciences-FH-02-04-2014

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 15-03 au 28-03-2014

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaines du 15-03 au 28-03-2014
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Vous trouverez ici les liens de toutes les News, Articles et Podcasts du Site de l'Association à but non lucratif (pas de transmissions de données personnelles ou non à des entreprises commerciales) SerieViewer, dont je suis membre-fondateur actif. Ces liens seront diffusés par semaine ou par pair de semaines et nous aideront, ainsi que les visiteurs ou chercheurs d'infos à retrouver une news ou autre, sur ce blog, qui vous amènera directement dans le bon article sur le site de l'association. Un petit ajout à la fonction Recherche du site SerieViewer (et de son Forum) qui fonctionne très bien de part ailleurs...
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ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets Nouveaux)


Yves Herbo-S-Fictions-Histoires-SerieViewer-02-04-2014