Les Rapports de Naar-Loor, l'Observateur-5651
- Année terrestre 1758 après JC
L’arrivée
des Yakhova dans le secteur Sol fait donc suite à ma demande et à mes
premières interventions directes dans la société bourgeoise européenne,
dès la fin du 17ième siècle. Plus précisément, j’ai pu
influencer directement, grâce à quelques implants psychotropes et mes
études de l’Histoire des Yakhova, les Confréries de Métiers les plus
prometteuses, en Ecosse et en Angleterre. Mes précédents élèves, Euclide
en Egypte, qui a été en quelque sorte le premier diffuseur, jusqu’à
Pythagore pour l’Europe et reste du monde civilisé, avaient pu
ensemencer et entretenir les bases d’une spiritualité « modérée » et
« ouverte », tolérante et pas trop sectaire, bien que secrète en ce qui
concerne ses connaissances sur les Métiers et sa Spiritualité profonde.
Ces confréries, devenues assez fermées et assez intolérantes avec le
temps et les guerres, se sont donc enfin ouvertes à « l’étranger », avec
pour but de répandre plus largement ses connaissances des Métiers et
spiritualité, mais aussi d’en apprendre d’autres, de confréries et
hommes différents, ne possédant pas obligatoirement l’initiation du
« Métier », mais l’imagination, la curiosité et approches nécessaires au
bouleversement escompté. Mes implants firent merveille dans la diaspora
intellectuelle mi-bourgeoise, mi-aristocrate britannique, qui se
cherchait déjà naturellement d’autres concepts et renouveau devant une
royauté divisée et ruinée par ses interminables guerres inter-dynasties
et religieuses. Les Ecossais, notamment, étaient « à point » devant les
affronts subits face à un pouvoir (y compris religieux) qui reniait sa
culture particulière et son passé glorieux.
Mes
hommes ont infiltré donc, assez nombreux, les quelques confréries
écossaises et anglaises, commençant assez rapidement à faire évoluer les
règles maçonniques locales, les « Anciens Devoirs », issus de
Pythagore, et toujours appliqués. Tout commence réellement en 1717,
lorsque, grâce à l’influence devenue majoritaire de mes « troupes »
implantées, quatre loges maçonniques fusionnent et qu’il est créé, à
Londres, la Grande Loge de Londres et Westminster. L’un de mes aides
inconscients (mais ravis de leur existence) est le Huguenot français
Jean-Théophile Désaguliers qui, à l’aide de fidèles de Newton et de la
Royale Society, commence à théoriser les premières constitutions et
nouvelles Règles des Loges, qui seront écrites par la plume du Pasteur
James Anderson, Ecossais et influant. Discrètement, c’est bien le
français qui créé l’appellation « free-mason – franc-maçon » à l’époque.
L’une des principales nouvelles règles (qui seront publiées dès 1723)
permet un fort démarquage d’avec la religion locale, permettant ce qu’on
appelle « la liberté de conscience ». En effet, jusqu’à présent, les
Maçons étaient astreints à épouser les religions locales où ils se
trouvaient. Ces nouvelles règles leur permettaient tout simplement
d’adopter individuellement le choix d’une religion selon sa propre
opinion : « aujourd’hui il a été considéré plus commode de les
astreindre seulement à cette religion sur laquelle tous les hommes sont
d’accord, laissant à chacun ses propres opinions, c’est-à-dire d’être
des hommes de bien et loyaux ou des hommes d’honneur et de probité ».
A
partir de 1723, le nombre des loges augmente dans toute la
Grande-Bretagne, jusqu’à ce que la Grande Loge d’Ecosse soit créée en
1736 et même qu’une deuxième Grande Loge concurrente soit créée en
Angleterre en 1751, celle « des Anciens ». Elles sont toutes sous
influence de mes troupes implantées et les premières théories libérales,
anti-royales mais mettant l’accent sur l’Initiation Rituelle sont
émises.
Parallèlement,
mes premiers envoyés britanniques en France ont commencé à créer des
loges maçonniques dans ce pays, dès 1725, essentiellement dans la couche
aristocratique, fortement dominée sous la Régence anglophone du jeune
roi Louis 15. Parallèlement, le franc-maçon caché Law, dès 1719, avait
créé la Compagnie d’Occident qui, liée à l’État et à la Banque, contrôle
l’ensemble du système fiscal et du commerce extérieur français (par la
mise en valeur de la Louisiane, dans le Nouveau Monde, surtout), puis a
prit le contrôle des compagnies françaises du commerce extérieur et des
Colonies, ainsi que des monnaies, des fermes générales, etc… Il sera
contrôleur général des finances de France début 1720. L’un de ses
principaux objectifs (inconscient) sera la déstabilisation économique du
régime royal français, voir sa faillite, en prémisse notamment des
tentatives britanniques (profitant ainsi de son influence sur le
gouvernement français) sur le Nouveau Monde où la France est un peu trop
implantée à son avis… tout ceci prépare déjà la prochaine création des
premières loges maçonniques en Amérique du Nord, indispensables pour la
prochaine distribution de nouvelles cartes d’influences dans le jeu
économique mondial futur (et déjà prévu)… Il y réussira en partie,
historiquement…
Caricature économique sur Law (1720)
En
France, les nouvelles Grandes Loges, dispersées, centralisent néanmoins
le droit de patentes aux nouveaux ateliers des Métiers, se créant petit
à petit ainsi plusieurs « loges-filles ». Les premiers Grands-Maîtres
sont écossais et anglais, jusqu’à 1738 (l’année où le Pape réagit aux
nouvelles règles Maçonniques et tente d’excommunier tous les
francs-maçons, à coups de bulles papales, en vain d’ailleurs car les
parlements ne les votent pas, et nombre de religieux sont déjà dans les
rangs francs-maçons. Malgré quelques autres tentatives pour assimiler
les francs-maçons aux Jansénistes hérétiques, l’Ordre se répand dans
toute la France en 1740 et en 1743, le comte de Clermont, est élu
Grand-Maître, sans trop intervenir dans la gestion de l’Ordre, c’est
avant tout un protecteur de haut-rang nécessaire, et il le demeurera
jusqu’à sa mort en 1770 d’ailleurs. Pour augmenter l’influence de
l’Ordre et recruter, une partie de ses « secrets » et de ses cérémonies
sont dévoilées au public et même publiées. Même les petites villes se
créent à l’époque leur petite loge maçonnique, où la bourgeoisie, le
commerçant et l’artisan célèbrent « la vertu et l’égalité » conviviales.
Lorsque
le vaisseau des Yakhova arrive, en 1758, la première Grand Loge des
Maîtres de l’Orient de Paris, dite de France et tenue par les
« Vénérables » est née, mais n’arrivera jamais à imposer une unité aux
Loges françaises, à cause de divisions internes et de luttes de pouvoirs
constantes (cela a été souvent le propre des loges françaises, dans la
continuité selon certains des tribus gauloises en perpétuelles
batailles… jusqu’à leurs propres défaites et trahisons devant les
romains…). Le premier travail d’influence des Yakhova sera donc en
France, car le caractère particulièrement difficile des français, qui a
toujours été un peuple difficile à gouverner globalement, préférant
souvent des influences et dirigeants locaux (même en vain et au prix de
la ruine, destruction) pas toujours inspirés d’ailleurs, est un
challenge intéressant, et même attrayant pour eux. La première Grande
Loge française ratera son objectif d’unification des loges françaises et
abandonnera même en 1766, mais, à partir de 1773, leurs implants
particulièrement efficaces, ainsi que plusieurs enlèvements de
personnalités et de séances poussées dans leur propre vaisseau
réussiront au-delà de toute espérance (je n’aurai pu arriver à un tel
résultat en aussi peu de temps moi-même).
Toutes
les loges provinciales sont convoquées à Paris et, après 17 séances
plénières et officielles et autant de non officielles mais toutes autant
influentes, Le Grand Orient de France est créé. Sous la tutelle du
Grand Maître, le Duc de Chartres, et sous la réelle autorité de
l’Administrateur Général, le Duc de Montmorency-Luxembourg, la Grande
Loge est gérée par trois chambres où siègent les représentants élus des
différentes loges. Comme l’affirme une circulaire de 1788 : « le
fonctionnement du Grand Orient est essentiellement démocratique ». La
quasi totalité des loges françaises se rallient à cette nouvelle
structure, juste à temps pour influencer fortement la Révolution
Française de 1789 et ses importants enjeux économiques, car les
dirigeants y sont des nobles libéraux et des bourgeois intelligents mais
influençables…
Entre-temps,
l’énorme vaisseau et sa propre influence gravifique avait provoqué
volontairement une certaine déstabilisation climatique et, surtout,
tectonique… l’explosion subite d’un volcan islandais avait recouvert
beaucoup de contrées de cendres, fait se refroidir le climat pour
quelques années, entraînant à l’époque famine et épidémies, qui allaient
accentuer les sentiments de révoltes des peuples européens déjà
exacerbés par des problèmes économiques difficiles… en plus de
l’émission d’influences sonores non détectables à l’ouïe humaine mais
accentuant la colère d’un côté, la manipulation de masse de l’autre…
techniques d’ailleurs maintenant connues de certains services secrets
(et organismes terroristes ) des terriens…
Attention,
à ce passage, je dois prévenir les Terriens que les Yakhova ont bel et
bien non seulement envisagé toutes les possibilités sur l’avenir de la
Terre mais sont allés y voir, ont ramené des preuves « filmées » selon
vos normes de ces différentes probabilités de futurs suivant les
événements qui se sont déjà produits : leurs actions sont certes
contraignantes et mortelles pour certains humains et animaux, végétaux
et roches-vives, mais ce sont les actions les moins coûteuses en vies
locales et provisoires qui ont été choisies, avec un objectif atteint
avec sécurité dans les siècles suivants… n’oubliez pas que la situation
économique mise en place par les Dimonons sur la Terre mène
inéluctablement par une domination totale de leur race sur la vôtre,
rendue inconsciemment en esclavage total et éternel dans vos multiples
plans d’existences locales… et de vous libérer de leur influence en vous
laissant la seule direction des choses ne mène qu’à votre propre
auto-destruction, ainsi que celle de la planète, ce que nous ne pouvons
permettre de toute façon…
La
suite historique de l’influence des Yakhova, en lutte contre les
Dimonons, avec les Guilgaa, ainsi que la description de la civilisation
et de l’économie des Yakhova dans un prochain rapport, en cours de
transmission…
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