OVNIs : 1974, une enquête sur un enlèvement
Toujours
un retour dans le monde des "soucoupes volantes" du passé et des années
1970 avec cette fois une enquête complète (et en même un hommage envers
ce journaliste qui nous a quitté en 2001) d'André Burnat, publiée dans l'Aurore du 18 février 1974, quelques jours donc après la révélation du cliché prit un technicien du C.N.R.S., Jean Bégot, lors du suivi de l'éclipse du Soleil effectué pendant près de deux heures par le Concorde au-dessus de l'Afrique, le 30 juin 1973...
on notera tout de même que les scientifiques à bord de l'avion et
d'autres après (des astronomes, physiciens, spécialistes de l'optique,
météorologues, aéronauticiens, etc...) se sont grattés la tête,
incapables de trouver une explication réelle et surtout raisonnable du
phénomène, pendant 7 mois (la photo n'a été révélée que début février
1974)... et que l'explication a été miraculeusement trouvée... dans la
presse... ici dans l'Aurore, c'est un simple nuage et la vraie
explication retenue (faites les mêmes recherches que moi) officiellement
est... une banale météorite du 30 juin (β Tauréides) qui aurait
miraculeusement explosée à 17.000 mètres d'altitude pile au moment où le
technicien prenait la photo historique de l'éclipse du soleil bien
noire... une explication un peu "passe partout" donc, comme bien souvent
quand... on ne sait pas mais qu'il faut "dire quelque chose" au public
impatient et "payeur"... mais cette affaire du Concorde, révélée (et
vite "étouffée) en février 1974 tombait effectivement au-milieu d'une
grosse vague d'observations en France, au moment où un ministre en poste
admettait que les ovni existaient bien et pouvaient poser problème
(tout au moins pour un survol d'espace aérien national sans prévenir !)
et que même des gendarmes avaient assister à des atterrissages
étranges... il s'agit donc d'une enquête un peu plus profonde de ce
journaliste, qui n'a fait que son métier, et pas trop mal apparemment,
(même si les affirmations du début m'ont bien fait rire !), avec moins
de pressions que de nos jours à priori en tout cas (où la peur du
ridicule semble avoir pris le dessus d'une façon assez... ridicule !).
"
Les souvoupes volantes existent-elles ? Des extra-terrestres
cherchent-ils à entrer en communication avec nous ? La question vient de
se poser une fois de plus. A cause de ce qu'on n'appelle plus que "
l'incident du Concorde ".
" On sait aujourd'hui exactement ce qui s'est passé. Le 30 juin 1973, alors que Concorde survolait le Tchad, un technicien du C.N.R.S., Jean Bégot, a pris une photo étrange.
BATAILLE
" Quand il a appuyé sur le déclencheur de son appareil, il n'a rien vu dans le viseur que le ciel.
Mais au développement, un bizarre point lumineux est apparu. Grossi
quatre-ving fois, il représentait une espèce d'assiette à soupe
renversée, flamboyante, aux contours irisés, surmontée de fumée. Ou
plutôt une soucoupe. Soucoupe volante. Le mot était lâché. Ou OVNI,
comme on dit officiellement. C'est-à-dire " objet volant non identifié
".
" La bataille d'experts a duré sept mois.
Les plus grands spécialistes du C.N.R.S. (Centre National de la
Recherche Scientifique), du C.N.E.S. (Centre National d'Etudes
Spatiales) et de l'Institut d'Astrophysique, ont étudié la photo sous
toutes les coutures. En dernier ressort, le chef de la division "Fusées et Sondes" du C.N.E.S. de Toulouse, M. Claude Poher, a fait appel à l'ordinateur de Meudon, spécialisé dans l'identification des OVNI (YH : sic !). Le verdict de l'ordinateur, rendu le 30 janvier, était formel : ce n'était pas un OVNI, c'était un phénomène naturel. (YH : !!)...
" Mais la " chose " vue par l'équipage du Concorde
(YH : !!) a relancé le problème des soucoupes volantes. Régulièrement,
des hommes et des femmes qui semblent de bonne foi voient des " objets
volants " qu'on ne peut pas expliquer, eux, par des phénomènes naturels.
Certains affirment même être entrés en contact avec des
extra-terrestres.
YH
: j'ai plusieurs coupures de presse sur cet "incident du Concorde", on
en reparlera donc dans un autre article dédié, celui-ci sera cité bien
sûr.
BRULANT
" Parallèlement à France-Inter (chaque jour à 20 h 30, Jean-Claude Bourret
parle des OVNI pendant 10 minutes. L'émission durera jusqu'à la
mi-mars), nous avons décidé de rouvrir pour vous le dossier brûlant des
OVNI.
"
Fidèle à notre tradition d'objectivité et à notre mission d'informer,
nous vous livrerons le plus clairement possible les témoignages de ceux
qui disent avoir vu des OVNI. Tous ces cas sont récents. Ils
s'échelonnent entre 1965 et 1973. Ils sont sérieux. Toutes ces aventures
ont les mêmes caractéristiques : elles sont arrivées à des gens sains
d'esprit et intelligents qui n'ont aucune raison d'affabuler. Certains
sont mêmes des scientifiques. Et dans chacun des cas, on n'a pu donner
d'explication logique, raisonnable à ce que ces gens ont vu. Nous ne
trancherons pas. Nous vous laisserons le soin de juger vous-même. Les
faits sont assez précis pour que vous puissiez le faire.
" Nous vous raconterons le phénomène étrange observé le 30 novembre 1973 sur l'aéroport de Turin par plusieurs pilotes et techniciens (YH : j'ai effectivement plusieurs coupures de presse sur cet incident).
"
A 19 heures, le radar de l'aéroport de Turin décèle sur son écran une
tache suspecte. Elle ressemble à la silhouette d'un DC 9 en vol
stationnaire. Le technicien de la tour de contrôle met alors en fonction
un deuxième radar qui lui renvoie le même écho. Il demande alors à un
pilote de la compagnie "Alitalia" qui s'apprête à poser son DC 8, de
vérifier cette tache.
ETRANGE
"
Le commandant de bord répond qu'il voit un point bleu métallique qui se
déplace. La tour de contrôle lui demande s'il ne s'agit pas d'un
ballon-sonde. Le pilote répond par la négative... Vous pourrez connaître
le témoignage des sept personnes de Fabrègues qui disent avoir vu
atterrir une soucoupe volante dans le sud de la France. Dans la soirée
du 6 décembre 1973, sept personnes de Fabrègues affirment avoir vu sur
le plateau de Saint-Baudile, entre Montpellier et Sète, un OVNI.
SERIEUX
"
C'était un un engin circulaire, de couleur aluminium, déclarent Fernand
Perez, 14 ans et Jean-Paul Davezedo, 15 ans. Il était posé sur des
pieds et ressemblait à une soucoupe volante. Il avait sur le côté des
lumières qui clignotaient comme les feux de position d'un avion : un
coup rouge, un coup blanc. Au sommet de la coupole, il y avait une sorte
de bulle qui était plus éclairée que le reste ". M. Claude Poher prend
ces témoignages très au sérieux et a fait appel à toutes les personnes
qui, ce soir-là, auraient pu apercevoir cet engin. Car un jeune
scientifique de Sète s'est livré à des expériences troublantes.
"
Mais vous lirez une aventure encore plus étonnante encore : celle de
l'étudiante française, futur professeur, qui jure avoir vu un être venu
d'une autre planète. Le 9 août 1972, à Saint-Jean-du-Gard, près de
Nîmes, une étudiante, agrégative en français, campe avec son mari, un
professeur. Vers 2 heures, elle aperçoit sur une colline bordant la
vallée, à trente mètres d'elle, une boule blanche de trois ou quatre
mètres de diamètre, ressemblant à une "Isetta" : " Elle avait la forme
d'un oeuf, dit-elle. Elle était très brillante, presque phosphorescente.
Au même moment, j'ai entendu un froissement dans les herbes sèches. Je
me suis retournée et j'ai distinctement vu à trois ou quatre mètres de
moi, un petit être mesurant 1 m 20 environ... "
PARALYSE
"
Elle n'est pas seule dans son cas : un paysan du Midi est certain, lui
aussi, d'avoir vu des extra-terrestres. Nous publierons son récit : à
Valensol, dans les Alpes de Haute-Provence, il aperçut, le 1er juillet, "
deux petits bonshommes, mesurant entre 1m10 m et 1m20 et ayant un gros
cerveau ". " J'étais dans mon champ de lavande lorsque je les ai vus,
dit-il. L'un d'eux a sorti une espèce de tube, qu'il portait dans un
holster sur sa cuisse droite. Il l'a dirigé sur moi et je suis resté
paralysé. Pourtant, a-t-il ajouté, j'ai eu l'impression qu'ils ne
m'étaient pas hostiles mais qu'ils étaient dotés d'une puissance
fantastique. Je l'ai bien senti ". Ce témoignage avait été recueilli par
un officier de gendarmerie qui est actuellement colonel à Orléans, M.
Valnet.
"
Vous lirez encore cette histoire plus ancienne, puisqu'elle remonte à
1965, de ce gardien d'hacienda, au Chili, qui ramenait ses troupeaux des
hauts plateaux. Apercevant, dit-il, un disque lumineux qui
atterrissait, il s'approcha. Il vit alors " trois petits bonshommes en
descendre ". Comme il était armé, il tira sur l'un d'eux, qui tomba. Son
récit ne s'arrête pas là. " Aussitôt après, dit-il, je tombai à mon
tour, frappé par un rayon lumineux vert d'une grande intensité.
Paralysé, couché à terre, je vis deux des occupants de la soucoupe
remonter le troisième à bord et la soucoupe s'envoler ". Quelques jours
plus tard, le gardien mourait d'une maladie mystérieuse...
UN TEMOIGNAGE SAISISSANT
Voici
maintenant le témoignage de Philip Barnes, dessinateur industriel qui
affirme avoir été enlevé, avec sa femme Dorothy, par les occupants d'une
soucoupe volante.
" Le 23 septembre 1972, Philip et Dorothy Barnes
(35 et 32 ans) quittaient Los Angeles où ils avaient passé la journée à
visiter des maisons à louer, quand dans le coin supérieur droit du
pare-brise, Philip, un dessinateur industriel, aperçut une petite boule
lumineuse.
"
Regarde, dit-il à sa femme. Cette étoile est bien grosse ". " Ce n'est
pas une étoile, répondit Dorothy. Elle bouge. C'est un avion ou un
hélicoptère qui vole très bas. "
"
Ils roulèrent quelques minutes dans le calme de la campagne endormie.
Soudain, Dorothy s'exclama : " Arrête la voiture. Regarde. " Elle
désignait, à droite de la route, au milieu d'une étendue désertique, un
grand coin illuminé qui ressemblait à une tente de cirque qui aurait été
éclairée par des projecteurs. Le bas de la tente était plus sombre. Il
se fondait plus dans la nuit. On ne voyait pas très nettement si la
"tente" touchait le sol.
"
Philip arrêta la voiture parce que, comme il le déclara plus tard aux
policiers à la commission d'enquête, " il y avait quelque chose de
bizarre dans cette tente. On aurait dit qu'elle tournait à toute vitesse
sur elle-même ".
HUBLOTS
"
Ils se sont arrêtés à trente mètres environ de la "tente" qui
s'éteignit soudain. Puis, dans la masse noire de l'engin, cinq ronds
s'allumèrent, comme des hublots. Soudain, un bip-bip ! géant, qui
rappelait celui qu'ils avaient entendu en voiture, perça leurs tympans
et ils perdirent connaissance.
"
Ils se réveillèrent couchés sur le sol quelques secondes plus tard, un
peu étourdis. Leur premier soin fut de s'assurer qu'ils étaient intacts.
Puis ils regardèrent l'endroit où la "tente" s'était dressée. Il n'y
avait plus rien que l'obscurité de la nuit vide.
UN TRUC
"
Une image incertaine rôdait dans la cervelle de Philip : " Il me semble
que j'ai vu le truc s'envoler, dit-il. Pourtant, je dormais ". " J'ai
fait le même rêve, répondit Dorothy ". " Alors, ce n'est pas un rêve.
C'était... ". " C'était une soucoupe volante ", compléta Dorothy. Et les
Barnes, un peu troublés, reprirent la route. Ils arrivèrent chez eux, à
Sottac, après deux heures de route. Ils n'avaient presque pas parlé.
Ils eurent une première surprise en voyant l'aube se lever alors qu'ils
se préparaient à se coucher. Pourtant, il n'aurait dû être que deux
heures du matin environ.
INANIMES
"
Ils regardèrent tous deux leurs montres : elles étaient arrêtées avec
leurs aiguilles pointées sur la même heure : onze heure du soir.
L'instant même, à quelques chose près, où ils avaient perdu
connaissance. Leur réveil, en revanche, indiquait cinq heures du matin. A
leur transistor, ils entendirent l'heure donnée par la station radio
WWXLA : cinq heures du matin.
"
Leur évanouissement n'avait pas duré quelques secondes, mais trois
bonnes heures. Ils étaient demeurés trois heures inanimés sur le sol.
Ils se regardèrent, stupéfaits. " Oublions tout cela, déclara Philip.
J'ai encore deux heures de sommeil avant d'aller au boulot ".
"
Quand Philip et Dorothy se retrouvèrent, le soir venu, ils se sentaient
étrangement gênés. C'est Dorothy qui en parla la première : " Tu ne te
souviens de rien, maintenant ". " Si ", répondit Philip. Et il lui
raconta ses souvenirs qui, peu à peu, lui étaient revenus en tête
pendant le journée.
"
Pendant leur évanouissement, trois "formes" s'étaient approchées d'eux
et les avaient remis sur pied en les saisissant sous les bras. Ensuite,
avec les "formes", Philip et Dorothy étaient montés dans la "soucoupe"
par un plan incliné sans marches sur lequel leurs semelles dérapaient,
mais les "formes" les soutenaient fermement.
FORMES
"
Les "formes" saisirent alors Philip et Dorothy et les firent asseoir
sur le plancher de l'engin qui était fait d'une sorte de "matière très
douce et très plaisante, mais extrêmement dure qui, parfois pourtant,
devenait souple comme un tissu de métal très fin ". A la grande lumière
succéda une pénombre assez épaisse. Toujours aucun bruit, sinon le doux
sifflement qui avait débuté à l'instant du décollage de la soucoupe.
"
Les "formes" demeuraient immobiles ou presque. Parfois, l'une d'elles
se déplaçait assez lourdement pour aller derrière Philip et Dorothy,
comme si elles voulaient les regarder par en dessous. Mais jamais Philip
et Dorothy ne virent dans la boule qui servait de tête aux "formes"
quelque chose qui ressemblât à des yeux. Ils se réveillèrent plus tard,
sur le sable du désert, ayant oublié le voyage.
DESERT
"
Quand il leur revint en mémoire, quand ils en parlèrent tous deux, leur
premier réflexe fut de ne le raconter à personne. Puis, Philip eut
l'idée d'aller examiner sa voiture en détail. Sur le toit, il y avait
une grande trainée noire, comme si un " réacteur de la soucoupe avait
brûlé la peinture ".
"
Il sauta dans sa voiture et revint avec Dorothy sur les lieux de leur
enlèvement. Le sable était noirci. Des traces étaient devenues friables,
comme calcinées par une chaleur formidable. On connaît l'histoire de
Philip et Dorothy parce qu'une patrouille de la police d'Etat de
Californie trouva leur conduite étrange, arrêtés en plein désert avec
leur voiture, et vint leur demander s'ils étaient en panne. Quand ils
eurent répondu " non ", les policiers leur demandèrent en plaisantant
s'ils étaient en train de prier dans le désert. " Non, répondit Dorothy.
On est venus voir où était la soucoupe volante ".
RIRE
"
Les policiers commencèrent à rire. Puis ils écoutèrent le récit de
Philip et Dorothy et les emmenèrent à leur QG. Ils firent une déposition
devant le lieutenant Delaney et le capitaine Kowalski de la police
d'Etat. Le beau-frère du lieutenant, professeur de psychologie à San
Diego, informé de l'affaire, les interrogea séparément pendant sept
heures. Puis il leur proposa de se soumettre à l'expérience du détecteur
de mensonge. Jamais ils ne se contredirent ni ne revinrent sur leurs
déclarations.
ENQUETE
" Une
commission d'enquête de l'US Air Force, craignant qu'il se soit agi
d'un hélicoptère secret soviétique enquêta. Aucune faille ne fut
découverte dans le récit des Barnes. On examina leurs montres arrêtées.
Elles étaient en parfait état, aucune pièce cassée, mais personne ne put
les faire fonctionner à nouveau, même après qu'on eut changé le ressort
de la montre de Dorothy qui était cassé. L'analyse de la peinture
brûlée sur la voiture et du sable ne permit de déceler aucune
supercherie.
DEPRESSION
" Deux
mois plus tard, alors que la commission poursuivait encore son enquête,
Dorothy fit une dépression nerveuse. Et fut hospitalisée deux semaines.
Philip, dont tous les collègues se moquaient, changea de société et
alla s'installer dans le Nevada. Il n'a jamais reparlé de cette affaire.
Il n'en a jamais tiré un bénéfice, si petit soit-il. En septembre
dernier, il a divorcé d'avec Dorothy. Cette dernière est en parfaite
santé physique et morale, mais elle a tous les deux ou trois mois des
crises d'abattement qui durent deux ou trois jours. "
Etrange affaire, en effet... notez
bien qu'on ne trouve pratiquement plus de traces sur internet de cette
affaire, à part l'histoire complète dans un livre de Dirk Daring "The
UFO Phenomenon"..., il est possible que, étant donné
l'issue pas très heureuse de celle-ci pour les témoins principaux,
aucune archives n'aient été autorisées par les concernés à l'époque...
ni par les autorités américaines... mais voici les coupures de presse
(qui avaient été découpées et mises sur des plans cartonnés dans le
classeur d'archives) :
Voici
ci-dessus le grand article de presse d'où sont extraits ces témoignages, notez
bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour
la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et
références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces
sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblemen
Yves Herbo Archives, Sciences, F, Histoires, 01-12-2014
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